Oui, je travaille à un niveau plus global à présent, ce qui me permet de bosser autant avec des éditeurs, diffuseurs et distributeurs, que les instances nationales (le SNE, CNL, le SLF ou encore le Ministère de la Culture - les pires). C'est varié, même si le contact avec les auteurs me manque parfois.
Pour la plus-value de l'agent, c'est assez variable. Il faut se sentir à l'aise dans la relation et comprendre le rôle de chacun. Sur le marché français, je pense qu'un auteur comme toi, déjà bien installé, a peu de bénéfice à en tirer, sauf si tu cherches un facilitateur et plus de temps pour écrire. Par contre, sur la vente de droits étrangers, je les trouve vraiment pertinents. J'avais réussi à placer une dizaine de mes auteurs à l'étranger, auprès de maisons réputées qui les publient toujours, là où les éditeurs sont assez frileux et préfèrent collaborer avec des partenaires de longue date.
Le 14 avril 2025 à 21:14:12 :
Oui, je travaille à un niveau plus global à présent, ce qui me permet de bosser autant avec des éditeurs, diffuseurs et distributeurs, que les instances nationales (le SNE, CNL, le SLF ou encore le Ministère de la Culture - les pires). C'est varié, même si le contact avec les auteurs me manque parfois.Pour la plus-value de l'agent, c'est assez variable. Il faut se sentir à l'aise dans la relation et comprendre le rôle de chacun. Sur le marché français, je pense qu'un auteur comme toi, déjà bien installé, a peu de bénéfice à en tirer, sauf si tu cherches un facilitateur et plus de temps pour écrire. Par contre, sur la vente de droits étrangers, je les trouve vraiment pertinents. J'avais réussi à placer une dizaine de mes auteurs à l'étranger, auprès de maisons réputées qui les publient toujours, là où les éditeurs sont assez frileux et préfèrent collaborer avec des partenaires de longue date.
C'est cool, tu as pu scruter le monde du livre sous tous les angles. Ça doit être un atout dans le milieu.
Tiens tu me fais penser que je dois bûcher un oral de bourse qui se jouera devant des représentants du CNL
Le 14 avril 2025 à 21:18:30 :
ecrivrain interventions scolaires
Tout à fait
Mon salaire du printemps repose exclusivement là-dessus
J'ai besoin d'un piston.
J'ai écrit un livre de 600 pages dans un argot et un rythme musical très français mais je doute qu'une maison d'édition aujourd'hui ose le publier, autant sur le fond que sur la forme.
Tout comme mon roman symboliste, malgré la postface de Laure Lévêque, ça risque d'être trop complexe, surtout pour un comité de lecture parisien.
Le 14 avril 2025 à 21:19:15 :
J'ai besoin d'un piston.J'ai écrit un livre de 600 pages dans un argot et un rythme musical très français mais je doute qu'une maison d'édition aujourd'hui ose le publier, autant sur le fond que sur la forme.
Tout comme mon roman symboliste, malgré la postface de Laure Lévêque, ça risque d'être trop complexe, surtout pour un comité de lecture parisien.
Désolé, c'est pas moi qui pourrais t'aider à décrocher du piston dans ce milieu
Mais d'expérience, le piston n'est pas nécessaire pour entrer dans le milieu. Il y a des maisons ouvertes à tous les styles/formats/tons, pour les textes très originaux (supposément trop) il vaut mieux prospecter à échelle locale ou régionale et viser les petites structures.
Le 14 avril 2025 à 21:19:37 :
Bref mp si tu peux m'aider sinon tant pis.)
Si tu cherches des contacts, essaie de trouver les bars de ta ville où se retrouvent les auteurs, écume les salons du livre, les événements culturels... rapproche-toi également des associations d'auteurs de ta région.
Je connais pas du tout ce milieu-là donc je saurais pas te conseiller plus que ça.
Le 14 avril 2025 à 21:26:17 :
Les progrès de l'ia en traduction ne vont ils pas aboutir à ce que les ME francophones publient de plus en plus d'œuvres d'auteurs US et même étrangers en général ?
Ça leur évitera de prendre des risques en lançant de nouveaux auteurs français inconnus en publiant des livres ayant déjà eu un certain succès à l'étranger
Vaste débat, très complexe.
La place (en termes purement de CA et de marketing) des auteurs étrangers est très différente selon si on se positionne en littérature blanche ou en littérature de genre, et au sein même de la littérature de genre, selon les genres.
La traduction n'est pas qu'un acte technique, elle est aussi un travail d'auteur (j'ai assisté d'ailleurs à une conférence sur le sujet il y a quelques semaines) et est, en France, rémunérée comme telle.
Je pense que la traduction utilitaire (jeux de rôle ou de société, notamment) est bien plus menacée par l'IA que la traduction artistique, qui nécessite un bagage culturel et social massif pour restituer le sens de l'oeuvre.
Mais globalement je suis d'accord avec l'idée que l'IA menace beaucoup plus les auteurs débutants que les écrivains installés.
Le 14 avril 2025 à 21:53:44 :
Quels sont tes livres préférés ?
Ont-ils joué un rôle dans ton envie d'écrire ?
Mes livres préférés ne sont pas ceux qui m'ont donné envie d'écrire paradoxalement.
J'adore "Pourquoi j'ai mangé mon père" de Roy Lewis, "Des Fleurs pour Algernon" de Keyes et "Caligula" de Camus.
Mais mon style et mes univers ne ressemblent pas du tout à ces oeuvres ahaha.
J'ai écrit un livre de 600 pages dans un argot et un rythme musical très français mais je doute qu'une maison d'édition aujourd'hui ose le publier, autant sur le fond que sur la forme.
Ça me tente bien de le lire.
Le 15 avril 2025 à 08:18:44 :
J'ai écrit un livre de 600 pages dans un argot et un rythme musical très français mais je doute qu'une maison d'édition aujourd'hui ose le publier, autant sur le fond que sur la forme.
Ça me tente bien de le lire.
J'avoue que le projet en lui même semble alléchant.
Le 15 avril 2025 à 08:32:33 :
Tu penses quoi du Young Adult fantasy? J'ai l'impression que ça a du potentiel mais que ça boucle toujours sur les mêmes sujets de merde: jeune femme luttant contre le patriarcat et les stéréotypes se découvre un don exceptionnel...
C'est un genre que les maisons d'édition prennent au sérieux ou c'est juste un moyen de se faire des thunes pour elles?
Ça marche bien, le YA.
C'est un de mes domaines de prédilection même si j'ai peu fait de fantasy.
Le problème c'est que les lecteurs ont des attentes assez calibrées en la matière, perso mes textes n'ont jamais percé dans ce lectorat et on m'a fait comprendre (moins les éditeurs que les lecteurs eux-mêmes) que ce que j'écrivais ne correspondait pas aux attentes.
Mais dans l'absolu oui il y a un énorme vivier de lecteurs. Et quand j'en écris, mes éditeurs me considèrent toujours avec respect.
Là j'ai un projet de dark fantasy basé sur la radioactivité dans les tuyaux, je vais voir cette semaine si un éditeur en veut.
JvArchive compagnon