[RISITAS] L'Oasis du diable.

Le 07 août 2021 à 10:03:19 :
On skip tout jusqu'à la scène de sexe diabolique avec Teryel

Je t'ai déjà dit que ce n'est pas une fiction érotique putain.

Le 07 août 2021 à 10:50:22 :
Le pauvre Delatour est entré dans un jeu qui le dépasse.

Il va voir le monde avec des lunettes 3D maintenant.

Le 10 août 2021 à 10:34:24 :
Cette nuit j'ai rêvé qu'Anya voulait coucher avec moi, malheureusement je me suis réveillé trop tôt pour qu'il se passe quoi que ce soit

Selection onirique

Le 10 août 2021 à 10:34:24 Triskelium a écrit :
Cette nuit j'ai rêvé qu'Anya voulait coucher avec moi, malheureusement je me suis réveillé trop tôt pour qu'il se passe quoi que ce soit

Tu n'es pas le seul

Le 10 août 2021 à 12:57:44 MagicienDeter36 a écrit :

Le 10 août 2021 à 10:34:24 :
Cette nuit j'ai rêvé qu'Anya voulait coucher avec moi, malheureusement je me suis réveillé trop tôt pour qu'il se passe quoi que ce soit

Selection onirique

ahi

Salut les gars. Comme vous pouvez voir ma productivité baisse beaucoup, et pour cause : j'ai repris le travail à l'usine en 2-8

Je vais tenter une nouvelle méthode de travail pour reprendre un rythme décent.

Le 07 août 2021 à 13:43:14 :

Le 07 août 2021 à 10:03:19 :
On skip tout jusqu'à la scène de sexe diabolique avec Teryel

Je t'ai déjà dit que ce n'est pas une fiction érotique putain.

Un peu de fanservice ferait une bonne promotion à œuvre

Le 15 août 2021 à 11:01:25 :
Holà l'Op,
Cimer pour le MP, je traîne plus trop sur le Forum donc j'ai eu un peu de retard sur le topoc, mais c'est cool de retrouver ta patte dans une ambiance différente
Bref je suis page 10 je retourne à ma lecture.

De rien, bonne lecture.

Le 15 août 2021 à 11:14:03 :

Le 07 août 2021 à 13:43:14 :

Le 07 août 2021 à 10:03:19 :
On skip tout jusqu'à la scène de sexe diabolique avec Teryel

Je t'ai déjà dit que ce n'est pas une fiction érotique putain.

Un peu de fanservice ferait une bonne promotion à œuvre

Alors toi...

Le 18 août 2021 à 13:07:31 :
AYA mais cette fic est horrible
On ressent bien la culpabilité de Delatour et de Julie à cause de l'adultère. Et la culpabilité est pour moi la pire des souffrances

La culpabilité c'est horrible oui.
Je ressens la même quand je n'arrive pas à écrire mes suites.

CHAPITRE II

Delatour et la jeune femme marchaient côte à côte depuis maintenant une heure. Le commissaire l'interrogea :

Comment vous appelez vous au juste ?

Les gens m'appellent Teryel.

Et moi je m'appelle Rémy. Enchanté.

Elle ne répondit pas. Elle garda les lèvres closes un moment puis finit par dire :

Nous sommes arrivés.

Face à eux se trouvait une cavité très sombre dont on ne pouvait discerner le fond. Une corde accroché horizontalement au flanc de la montagne plongeait dans la caverne. Teryel dit :

Cette corde mène à un escalier. Elle fera office de rampe. Suivez moi et surtout, ne lâchez jamais la corde. Vous m'avez bien comprise ?

Oui, allons y.

Le couple de fortune s'élança dans la grotte. Ils marchèrent dans la caverne silencieusement mais Rémy se sentait un peu gêné par le mutisme de son guide. Il finit par demander :

Vous êtes toujours là ?

Oui, je suis là.

Vous venez souvent ici ?

Quand j'en ai besoin seulement.

Et cette grotte, qu'a t-elle de particulier ?

Rien, c'est juste une grotte.

Ils continuaient de s'enfoncer silencieusement dans les profondeurs de la montagne. Delatour regrettait déjà de l'avoir suivie et anticipait l'embuscade de quelques malfaiteurs complices. Mais sa soif le condamnait à la suivre. Il était si désespéré qu'il se sentait prêt à sacrifier presque tout pour un peu d'eau, pourvu qu'elle parvienne à le soulager de son trouble. Mais le silence de Teryel l'inquiétait, d'autant qu'il n'entendait plus ses pas.

Teryel ? Êtes vous là ?

Aucune réponse.

Bon sang, que fait elle...

L'escalier défilait lentement sous ses semelles et Delatour marmonnait des jurons incompréhensibles. Après quelques minutes de marche, un mouvement l'agita : une chauve souris s'envola juste au dessus de sa tête et il se protégea le visage de ses mains, par réflexe. Il soupira, soulagé et un peu honteux de sa frayeur. Ayant repris ses esprits, il tâtonna les espaces alentours avec ses mains mais il ne retrouva pas la corde ! Pris par l'inquiétude et la stupeur, il commençait à tourner ridiculement sur lui même pour retrouver "son fil d’Ariane". Mais la corde seule n'avait pas disparue : l'escalier et les murs aussi n'étaient plus là. Il errait désormais dans un espace obscur dont il ne parvenait même plus à discerner les parois. Un sentiment d'angoisse lui pressait les entrailles, mais il parvenait malgré tout à conserver son calme. Il s'arrêta, s'accroupit et se mit à réfléchir à voix haute.

La corde ne peut pas avoir disparu... l'escalier non plus... quand la chauve souris est passée, j'ai sûrement paniqué, et je me suis plus éloigné que prévu de l'escalier, voilà tout. Ensuite... ensuite j'ai trop marché, j'ai tourné en rond... est c'est pour ça que je suis isolé ici. Oui, c'est ça. Je dois rester rationnel, personne ne m'a jeté de sort.

A cet instant, Delatour se releva et se retourna pour revenir sur ses pas. Mais à peine eut il fait un pas que son pied s'enfonça dans le vide. Déséquilibré, il parvint tant bien que mal à ne pas tomber et revint à sa position initiale.

Je ne savais pas que j'étais proche d'une crevasse...

Il s'orienta dans un autre sens mais cette fois, il vérifia d'abord qu'il y avait un espace pour poser son pied devant lui. Il avança sa chaussure légèrement et découvrit, ébahi, que le sol avait disparu dans cette direction aussi. Il répéta le même procédé plusieurs fois et fut forcé de constater qu'il était désormais coincé sur un bloc de pierre d'à peu près deux mètres carré qui subsistait au milieu du vide. Il s'assit silencieusement, sidéré par ce phénomène auquel il ne trouvait aucune explication. Il demeura seul ainsi quelques instants jusqu'à ce qu'une légère clarté se manifeste dans son dos. Il se retourna à la hâte et aperçut une grande porte enfoncée dans la pierre en dessous de laquelle passait un fin trait de lumière. Un pont était apparu devant lui et reliait la porte à la position de Delatour. Ce dernier reprit vite courage et s'élança vers elle. Quand il arriva en face, il fut la proie d'une hésitation :

Dois je frapper avant d'entrer ?

Finalement, il se résolut à faire preuve de courtoisie. Il frappa fortement la porte, et une voix rauque se fit entendre de l'intérieur.

Je vous attendais... entrez !

Delatour ouvrit difficilement la porte qui était très lourde et entra dans la pièce. Une odeur de soupe au lard embaumait le lieu. Une énorme marmite, plus haute qu'un homme adulte trônait en son centre et divers ustensiles de cuisine ornaient les murs. Cependant, l'ameublement était primaire, bien que très imposant. Une chaise en effet, dont le haut du pied arrivait à la poitrine du commissaire était adossée à un mur, à la droite de ce dernier. Finalement, l'hôte de cet endroit fit son apparition depuis une porte dérobée et glaça Delatour d'effroi. Il s'agissait d'un être avec une apparence tout à fait monstrueuse. Sa tête était coiffée de deux cornes et son corps, rougeâtre, était recouvert de bourrelets et de verrues. Ses yeux jaunes surplombaient une bouche remplie de canines pointues et noircies par des caries. Ses gros doigts étaient armés de griffes sales et acérées, et sa corpulence le rendait encore plus effrayant : il devait faire approximativement deux mètres cinquante pour deux cents kilos. Le commissaire était pétrifié. La créature le railla :

Ha ha ! Quelle misérable trogne tu as là ! Tu m'avais l'air plus vaillant quand tu étais devant chez moi pourtant !

Tremblant, Rémy bégaya :

Je... je dois rêver... c'est impossible... c'est un cauchemar.

Bah ! Toujours les même réactions. Vous êtes prévisibles vous les mortels. Je retourne m'occuper de ma tambouille, je te laisse un peu de temps pour te ressaisir.

Constatant que cette "créature" ne lui faisait aucun mal, Delatour se dépêcha de lui demander :

Qui êtes vous ?

Moi ? On m'appelle Glouton. Je garde cette grotte pour Teryel. En échange elle me rétribue avec diverses récompenses.

Teryel... vous la connaissez ?

Bien sûr que je la connais. On s'échange quelques services si tu veux.

Delatour essuya la sueur qui coulait sur son front.

Où est elle ?

Glouton pointa du doigt une porte qui se trouvait au bout de la pièce.

De l'autre côté de cette porte, là bas. Tu veux déjà la retrouver ? On commence à peine à se connaître pourtant...

Oui, mais je veux la voir. J'ai besoin d'elle. C'est important.

Je veux bien mais... je ne peux pas te laisser y aller comme ça. Tu lui as désobéi... tu as lâché la corde.

Pardon ?

C'est parce que tu as lâché la corde que tu es ici. Et Teryel m'a promis de m'envoyer tous ceux qui lui ont désobéi chez moi. C'était le salaire à verser pour que je garde sa grotte.

Delatour pâlit, il commençait à comprendre.

Qu'allez vous faire de moi ?

Rien. Je veux juste que l'on joue à un jeu ensemble.

Quel jeu ?

Pile ou face.

C'est tout ? Ce n'est pas terrible.

En effet. C'est tout ce que je demande à ceux qui viennent me visiter : jouer à pile ou face avec moi.

Je veux bien jouer. Quel côté est gagnant du coup ?

Simple. Pile je gagne, et face tu perds.

Le commissaire, qui se sentait déjà plus à l'aise, hocha la tête.

Ne me prenez pas pour un bleu. Même un enfant détecterait un piège aussi grossier.

Et pourtant... beaucoup d'adultes se font avoir... Bon, quel côté tu prends du coup ?

Je choisis face.

Parfait, je vais lancer la pièce dans ce cas.

Glouton sortit une pièce de sa poche et s'apprêta à la lancer mais Delatour l'interrompit :

Attendez !

Quoi ? Qu'est ce qu'il y a ?

Je voudrais que vous lanciez la pièce à blanc au moins une fois. Je veux être sûr qu'elle n'est pas truquée.

Tu plaisantes ?

Non, vraiment, faites le.

Bon, si tu y tiens.

Glouton lança la pièce en l'air et elle retomba sur face.

Tu vois que je ne suis pas un tricheur. Et tu viens de louper une occasion de gagner. Tu seras déçu si tu décroches pile au prochain tour.

Delatour était rassuré, mais il s'avouait à lui même qu'il regrettait d'être passé à côté de cette victoire. L'air impassible il répondit :

Peu importe. Relancez la. C'est la bonne cette fois ci.

Glouton relança la pièce une nouvelle fois. Elle tournoya longuement dans les airs. Les quelques secondes qui accompagnaient sa chute s'étaient vêtues des habits de l'éternité du point de vue de Rémy. Finalement, elle retomba sur face. Glouton grogna.

Merde... deux fois de suite... t'as une chance de cocu mon salaud.

Et le cocu a gagné quoi ?

Rien, tu as gagné, c'est tout.

C'est tout ? Et si j'avais perdu, que serait il advenu ?

Rien non plus. Tu aurais juste perdu.

A quoi sert ce jeu dans ce cas ?

Ah, qu'est ce que ça peut te foutre ? Mêle toi de tes oignons, tes questions m'emmerdent ! Va t-en maintenant, j'ai des choses à faire.

Delatour haussa les sourcils et contourna la marmite pour rejoindre la porte au fond de la pièce. Quand il l'ouvrit, un courant d'air lui fouetta le visage et une grande lumière l'éblouit. Il sortit de là et découvrit un désert devant lui. La porte claqua dans son dos. Il jeta un œil derrière lui et aperçut la montagne dont il venait de sortir. La porte, elle, avait disparu. Perplexe, il resta quelques minutes à observer la montagne, tachant de comprendre ce qu'il venait de lui arriver. Il finit par se retourner. Il étouffa un cri de surprise : Teryel était en face de lui.

Cette fic est vraiment trop bien.

Et non, je ne suis pas un secondaire de l'auteur.

Le 18 août 2021 à 22:01:51 :
Prends mon énergie vitale Teryel je t'en supplie

Tiens, t'as changé de sticker.

Le 18 août 2021 à 15:04:59 :

Le 18 août 2021 à 13:07:31 :
AYA mais cette fic est horrible
On ressent bien la culpabilité de Delatour et de Julie à cause de l'adultère. Et la culpabilité est pour moi la pire des souffrances

La culpabilité c'est horrible oui.
Je ressens la même quand je n'arrive pas à écrire mes suites.

En fait ouais c'est la pire des souffrances, mais c'est aussi le sentiment moteur le plus puissant

La preuve tu as écris une excellente suite le jour même
C'est en développant ce sentiment qu'un Hylique peut devenir un Psychique

Le 19 août 2021 à 13:16:26 :

Le 18 août 2021 à 15:04:59 :

Le 18 août 2021 à 13:07:31 :
AYA mais cette fic est horrible
On ressent bien la culpabilité de Delatour et de Julie à cause de l'adultère. Et la culpabilité est pour moi la pire des souffrances

La culpabilité c'est horrible oui.
Je ressens la même quand je n'arrive pas à écrire mes suites.

En fait ouais c'est la pire des souffrances, mais c'est aussi le sentiment moteur le plus puissant

La preuve tu as écris une excellente suite le jour même
C'est en développant ce sentiment qu'un Hylique peut devenir un Psychique

T'étais là sur ma première fic ?