Le 28 juillet 2021 à 01:25:43 :
Le 26 juillet 2021 à 11:40:25 :
Le 26 juillet 2021 à 00:13:58 :
Le 25 juillet 2021 à 22:47:20 :
Le 25 juillet 2021 à 22:35:17 :
Le 03 juillet 2021 à 15:11:27 :
Superbe. Je lirai tout ça un peu plus tard crayon.![]()
"gnagna tu dis des trucs mais tu les fais pas"
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Mais si je l'ai lu et c'est sympa kheyou.
Je trouve que tu es plutôt bien parvenu construire l'atmosphère que tu voulais (enfin je pense) avoir. L'aspect rationnel et la tentation au surnaturel, on oscille entre les deux !
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Par contre, ça va pas du tout, il nous faut la suite là crayon.
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Salut marlou.
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Oui, je posterai la suite demain, j'ai été assez occupé hier et j'ai nagé dans la boue aujourd'hui, je n'ai rien fait.
Mais merci pour le compliment ceci dit... d'autant qu'on arrive à un point clé du récit...![]()
Coucou.
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Et oui tqt prends ton temps cléyou, surtout que tu sembles vivre des aventures IRL. :eyes:![]()
Oh, des aventures, c'est beaucoup dire.
Sinon je me demandais, il vient d'où le dessin de ta signature ?![]()
Elle ne vient de rien il me semble quais désolé, c'est simplement une image que j'avais trouvée.
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Ah dommage, pas grave tant pis.
Le 28 juillet 2021 à 01:26:38 :
La descente aux enfers de Delatour.![]()
Salut les marlous.
Je m'excuse pour le retard et je vous apporte quelques nouvelles. Je travaille pas mal en ce moment, ce qui fait que je suis assez fatigué et j'ai du mal à écrire la suite. Je vous rassure, je n'ai pas abandonné la fiction d'autant plus que l'on va bientôt rentrer dans le vif du sujet, dans la deuxième partie de l'intrigue qui sera beaucoup plus intense.
J'espère poster une suite demain, cela va dépendre de la charge de travail que je vais avoir à accomplir.
DEUXIEME PARTIE
CHAPITRE I
Cela faisait maintenant deux mois que Rémy errait sur les chemins escarpés des montagnes de l'Atlas. Suite au décès de sa femme, qu'il regrettait viscéralement, il avait pris la décision de s'exiler là où personne n'irait le chercher. Bien que difficile, la survie pour lui était une chose familière. Ancien fantassin ayant servi au sein des forces françaises libres, subsister dans un milieu hostile était un exercice auquel il était rompu. Il parvenait grâce à son esprit résilient et besogneux à lutter efficacement contre la faim, la fatigue et les bêtes sauvages. Seule la soif continuait de le tourmenter. Il buvait autant qu'il pouvait, à toutes les sources qu'il trouvait, mais il ne parvenait jamais à se désaltérer totalement. Sa langue lui donnait l'impression d'être un morceau de bois recouvert de cendre. Un jour, alors qu'il posait des pièges pour attraper quelques oiseaux, une voix le surprit derrière lui :
Bonjour... c'est un heureux hasard que de vous croiser ici.
Le commissaire se retourna, interloqué, et aperçut la femme qu'il avait rencontré dans le désert quelques mois plus tôt. Il la dévisagea quelques secondes, puis balbutia :
Oh, vous... je ne m'attendais pas à vous revoir un jour... que faites vous ici au juste ?
La femme lui sourit d'un air malicieux puis répondit :
Je pourrais vous retourner la question. Vous êtes français... et pourtant vous vivez en Algérie. Votre pays se trouve de l'autre côté de la mer. Vous n'êtes pas chez vous ici.
Delatour croisa ses bras et la toisa d'un air hautain.
Allons bon, qui êtes vous ? Une sorte d'indépendantiste ? L'Algérie, c'est la France, quoi que vous puissiez en dire... et ce n'est pas prêt de changer.
La femme éclata de rire avant de lui répondre :
Ha ha ! Si vous voulez, je m'en fiche après tout ! Que vous soyez romain, arabe, turc ou français, vous n'êtes qu'un colon parmi d'autres... vous passez, mais nous, nous restons. Enfin bref, en vérité, ce n'est pas pour vous parler de ça que je suis venue.
Delatour fronça les sourcils, méfiant.
Je croyais que vous m'aviez trouvé par hasard...
Bravo... je constate que vous êtes attentif à tout ce que je vous dis. Cela fait en effet plusieurs jours que je vous suis. Ce n'est effectivement pas un simple coup du sort qui m'a poussée jusqu'à vous.
Et qu'est ce qui vous a poussée jusqu'à moi ?
Votre dette. Je suis venue reprendre ce que vous me devez.
Pardon ? Je vous dois quelque chose ?
Je vous ai offert mon hospitalité il y a deux mois déjà. Vous n'avez pas oublié quand même...
Je vous ai donné à boire alors que vous mourriez de soif.
Vous m'avez donné de l'eau oui... juste un peu d'eau. Ce n'est pas une grande dette.
Je ne vous ai pas donné de l'eau. Je vous ai sauvé la vie. Quelques heures de plus et c'en était fini de vous.
Les deux étrangers observèrent un bref silence. Delatour finit par lui demander :
Écoutez, je peux vous rembourser si vous y tenez tant. Il y a un petit ruisseau pas loin d'ici, vous aurez toute l'eau que vous voulez si jamais vous avez soif.
C'est vous qui êtes assoiffé, pas moi.
Rémy ouvrit grand ses yeux, ne comprenant pas comment elle pouvait être informée de son état.
Comment... comment savez vous ça ?
Je le sais, c'est tout. Mais ça n'a pas d'importance. Ce que je constate pour le moment, c'est que vous voulez remboursez votre dette en m'offrant une eau qui ne vous hydrate pas. Cela ressemble à une escroquerie.
Pour être sincère avec vous, je n'ai pas trouvé encore trouvé une source d'eau capable d'étancher ma soif. Si c'est ça le problème, je ne sais pas vraiment comment je pourrais m'acquitter de ma dette.
Oh... comme c'est malheureux... et imprévu... ceci dit je connais peut être une solution pour vous aider à me rendre ce que vous me devez.
Le commissaire s'essuya le front en grognant.
Bon, vous savez quoi ? Moi je connais une solution moins contraignante : vous allez partir et me foutre la paix. J'ai d'autres problèmes à gérer en ce moment, tout ceci ne rime à rien.
L'inconnue haussa les sourcils en regardant le sol puis, avec désinvolture, se mit à dessiner des arabesques sur le sol avec le bout de ses sandales.
Bon... c'est comme vous voulez après tout. Si cette sensation de soif ne vous dérange pas j'imagine que je peux m'en aller...
Pardon ? Que voulez vous dire ?
Et bien, disons que je connais votre maladie et que je sais comment la guérir.
Sincèrement ? Et comment vous comptez vous y prendre ?
La jeune femme sourit à s'en découvrir les dents. Les yeux écarquillés et les dents serrés elle murmura :
JvArchive compagnon