Le 05 juillet 2021 à 14:45:37 :
Le 05 juillet 2021 à 13:21:46 :
J'aime bien l'ambiance, qui change grandement des autres RisitasLe début m'a fait penser à l'Etranger de Camus, avec la plage..
Merci khey. Faudrait que je relise l'étranger c'est un bon livre même si l'absurde me déprime.
Ah, pourquoi ?
J'aime beaucoup moi. D'ailleurs mon pseudo est en partie un hommage à un fameux écrivain de ce mouvement
Le 05 juillet 2021 à 17:38:22 :
Le 05 juillet 2021 à 14:45:37 :
Le 05 juillet 2021 à 13:21:46 :
J'aime bien l'ambiance, qui change grandement des autres RisitasLe début m'a fait penser à l'Etranger de Camus, avec la plage..
Merci khey. Faudrait que je relise l'étranger c'est un bon livre même si l'absurde me déprime.
Ah, pourquoi ?
J'aime beaucoup moi. D'ailleurs mon pseudo est en partie un hommage à un fameux écrivain de ce mouvement![]()
Parce que si le monde est absurde alors pourquoi vit on ?
Le 05 juillet 2021 à 18:05:37 :
Le 05 juillet 2021 à 17:38:22 :
Le 05 juillet 2021 à 14:45:37 :
Le 05 juillet 2021 à 13:21:46 :
J'aime bien l'ambiance, qui change grandement des autres RisitasLe début m'a fait penser à l'Etranger de Camus, avec la plage..
Merci khey. Faudrait que je relise l'étranger c'est un bon livre même si l'absurde me déprime.
Ah, pourquoi ?
J'aime beaucoup moi. D'ailleurs mon pseudo est en partie un hommage à un fameux écrivain de ce mouvement![]()
Parce que si le monde est absurde alors pourquoi vit on ?
En soit, Camus a sa réponse un peu cul-cul, mais bon, oui, ça sert à quoi issou
CHAPITRE XII
Pendant la soirée, dans le vestibule de l'appartement de Delatour.
Rémy n'entendit aucune réponse, mais des bruits provenaient de la cuisine. Il s'avança vers celle ci et aperçut sa femme, de dos, en train de déboucher une bouteille de vin avant d'en verser le contenu dans une marmite.
Sa femme se retourna vivement, d'un air à la fois surpris et inquiet. Elle reprit vite contenance et dit d'un air désinvolte :
Oh, ce n'est que toi... tu m'as fait peur.
Le commissaire haussa un sourcil et hocha la tête.
Voyons, tu m'ennuies ce soir ! C'est bon... tu vois bien ce que je veux dire.
Allons bon... Louis est dans sa chambre ?
Bien, je vais aller le voir dans ce cas.
Delatour se dirigea vers la chambre de Louis, mais sa femme l'interpella :
Ta secrétaire m'a appelé hier soir. Tu avais beaucoup de travail apparemment.
Eh bien je trouve que tu travailles beaucoup en ce moment....
Ah, rien ! C'est bon, laisse moi tranquille maintenant !
Ah ! Ça en valait bien la peine, tiens !
Claire ne répondit pas et Rémy se dirigea d'un pas agacé vers la chambre de Louis. Il toqua puis entra dans la petite pièce où son fils étudiait.
Salut Louis. Tu as passé une bonne journée ?
Salut papa. Oui, j'ai eu une bonne note en français. Un 17.
Le paternel sourit tendrement et se pencha sur le bureau de son fils.
J'étudie mon Histoire. On travaille sur la féodalité et le moyen âge en ce moment.
Et pour être plus précis, vous étudiez quoi exactement ?
Aujourd'hui on a travaillé sur les chasses aux sorcières.
C'était une chose malheureuse.
Mais... si les sorcières jettent des sorts... ne faut il pas les punir papa ?
Delatour fronça les sourcils et regarda son fils avec sévérité.
Ce n'est pas comme ça que je t'ai élevé. Les sorcières ne peuvent pas être méchantes.
Au collège, il y a des copains dans ma classe qui disent qu'il y a une sorcière qui vit au sud des montagnes, dans le désert...
Ils ne disent que des bêtises ! Tout ça ce sont des sornettes qui n'existent que pour faire peur au peuple, lui trouver des boucs émissaires pendant les périodes de trouble. Tu dois être cartésien Louis, on ne peut pas être un bon citoyen et croire aux sorcières. C'est antinomique.
Je ne t'ai pas demandé si tu étais d'accord.
Delatour sortit de la chambre de son fils et s'affala dans le fauteuil de son salon. Il médita lentement, bercé par les sons et les parfums provenant de la cuisine. Soudain, sa femme cria :
Le commissaire se leva lentement et retourna dans la cuisine, tandis que son fils et sa femme dressaient la table. Son épouse l'harangua :
Prends la marmite s'il te plaît ! Elle est trop lourde pour moi.
Delatour enfila des maniques et souleva la marmite qu'il déposa au milieu de la table, sur un dessous de plat. Louis observait son père pendant l'opération et dit à demi voix :
Moi, je trouve que même avec les maniques de maman la marmite elle est chaude...
Ceux qui sont dignes supportent le monde Louis.
Claire sourit à son fils qui leva les yeux au ciel. Puis celle ci rajouta :
Tu travailles sur quelle genre d'enquête en ce moment ?
Sur deux enquêtes. Un meurtre d'abord, on a retrouvé un berger assassiné dans un village non loin d'ici... et une tentative d'enlèvement, dans l'orphelinat de Juliette.
Dans l'orphelinat de Juliette ? Mon Dieu que s'est il passé ?
Et bien un inconnu a tenté d'enlever un enfant, mais le petit est parvenu à s'échapper et l'inconnu a disparu.
Et tata Juliette, elle va bien ?
Oui elle va bien. Elle a appelé le commissariat et on est arrivé en trombe mais le kidnappeur avait disparu depuis longtemps. On a cherché des traces mais on n'a rien trouvé de probant.
C'est terrible ! Les enfants doivent être morts de peur ! Il faudrait des gardes pour surveiller l'orphelinat, ce n'est pas possible !
On a renforcé les patrouilles dans le secteur, mais on n'a pas assez d'effectifs pour maintenir la garde constamment devant l'orphelinat malheureusement.
Un bref silence suivit, mais Louis finit par prendre la parole :
Et notre porte papa... elle est solide ?
Pour la première fois depuis longtemps, Delatour ria de bon cœur. Il tourna sa tête vers son fils et lui dit :
JvArchive compagnon