[RISITAS] L'Oasis du diable.

C'est bon j'ai fini
Je garde mes impressions pour la fin, histoire de pas trop me répéter

Pour le Marin rien de mon côté.

Le 30 juin 2021 à 12:58:34 :
J'ai pas encore lu mais j'en profite pour up.

Cimer marlou.

Vu la secrétaire de Delatour, je ne serais pas surpris si ce dernier lui montre également quelques tours après le boulot.

J'attends la suite

Le 30 juin 2021 à 23:51:38 :
Pas de chapitre bâton-croix ?

J'ai rien fait aujourd'hui, j'avais des travaux chez moi. C'est chaud j'ai zéro viridité bordel.

Merci.

J'écris la suite, j'ai retrouvé mon inspiration.

CHAPITRE IX

Alors Lenoir, qu'as tu à me dire ?

J'ai réussi à découvrir quelques nouvelles intéressantes monsieur le commissaire.

Tu sais comment le cadavre est arrivé dans le village ?

Non monsieur, je n'ai eu vent d'aucun témoignage crédible concernant ceci. Cependant, j'ai fait quelques découvertes surprenantes concernant ce berger...

Mmmh... vas y je t'écoute.

Déjà, contrairement à ce que les villageois nous avaient dit de prime abord, il n'est pas né dans le village en question. Il est arrivé dans le village il n'y a que dix ans en réalité. Apparemment il s'est trouvé une veuve quand il est arrivé. Celle ci avait déjà deux enfants. Il lui a fait deux autres mômes et s'est intégré à la communauté.

Il devrait avoir quel âge normalement aujourd'hui ?

Une quarantaine d'années selon les villageois. Personne ne connaissait vraiment son âge. C'était un homme assez taiseux apparemment, il ne parlait presque jamais de son passé aux habitants du bled.

Étrange. Tu as réussi à leur soutirer des informations sur sa ville d'origine malgré tout ?

Oui, un ancien du village m'a dit qu'il venait du sud de l'Algérie, de la ville d'Hassi Messaoud apparemment.

Comment l'ancien connait l'origine du berger ? Tu m'as dit que ce dernier était discret sur ses origines.

Il avait l'air d'être un homme respecté là bas... je pense que le berger a dû lui concéder quelques informations sur son passé pour des raisons... de paix sociale... de tranquillité.

Delatour ferma les yeux et réfléchit quelque peu. Il affichait un visage contrarié et finit par dire :

Hassi Messaoud... ça fait loin. Mmmh... j'ai un ami qui a un poste dans la mairie de la ville là bas, je vais lui demander de faire quelques recherches préliminaires sur... comment s'appelait il au fait ?

Vo... votre ami monsieur le commissaire ?

Mais non, le berger imbécile !

Oh pardon ! Il s'appelait Tarik Allouache.

Très bien. Bon... il a une quarantaine d'années, ce qui signifie qu'il est né aux alentours des années 1910... Je vais téléphoner à mon collègue. Bon boulot Lenoir.

Merci monsieur le commissaire.

Delatour s'empara de son téléphone et composa un numéro tandis que Lenoir tourna ses talons et sortit du bureau de son supérieur hiérarchique.

Sacré Lenoir, toujours le mot pour rire !

Malgré lui

Le 01 juillet 2021 à 23:44:32 :
Sacré Lenoir, toujours le mot pour rire !

Malgré lui

Faut dire que Delatour est impitoyable.

Le 01 juillet 2021 à 23:48:01 :
Merci pour la sweet

De rien.

CHAPITRE X

Le commissaire tenait son téléphone dans sa main et attendait l'air concentré que l'on réponde à son appel. Finalement, la sonnerie s'interrompit et une voix féminine se fit entendre au bout de la ligne.

Allo ?

Oui, allo ? C'est monsieur Delatour à l'appareil, Benoît Delors est il présent ?

Oui, bien sûr, voulez vous que je lui transmette un message ?

Non, faites le venir, je dois lui parler, c'est urgent. Dites que c'est Rémy qui appelle.

Très bien monsieur...

Rémy patienta quelques minutes avant que Benoît ne se manifeste.

Allo Rémy ? Tu es là ?

Oui, bonjour, je suis là, je t'entends... comment vas tu après tout ce temps ?

Bonjour... sinon je vais bien mais je suis surpris de ton appel. Tu as besoin de quelque chose ?

Oui. Je sais que tu sièges au conseil municipal de la commune d'Hassi Messaoud, et une enquête récente m'amène tout droit à ta ville.

Benoît ne répondit pas, et un silence embarrassant ponctuait la sortie de Delatour. Ce dernier, demanda :

Tu es toujours là ?

Oui, oui.... bien sûr.

Je te rassure, ce n'est pas lié à une histoire de corruption...

Benoît reprit contenance, et s'exclama avec une indignation feinte :

Ah ! Je me doute bien que ce n'est pas lié à ça.... pour qui me prends tu ? C'est juste... c'est juste que je réfléchissais voilà tout. Je me demandais ce que la police d'Alger pourrait bien avoir à faire ici...

Justement, j'y venais. Je sais que tu as accès aux archives de ta mairie. Je recherche des informations sur un certain Tariq Allouache... il devrait être né aux alentours des années mille neuf cent dix... tu peux faire quelques recherches pour moi ?

Je veux bien... si je le retrouve je peux même te le ramener directement à Alger... qui est cet homme ? Est ce un criminel ?

Tu auras du mal à le me le ramener. Il est décédé.

Seigneur... c'est une victime donc ?

A priori oui, il vivait dans un petit village à l'est d'Alger quand on a retrouvé son corps, mais au cours notre enquête on a découvert qu'il y a dix ans encore il vivait dans ta ville.

Je pense deviner où tu veux en venir... tu crois qu'il s'est fait des ennemis à Hassi Messaoud et qu'il traversé les montagnes de l'Atlas pour se cacher c'est cela ?

C'est ce que je soupçonne, oui. Je vais venir chez toi très bientôt. Je vais enquêter par moi même, mais si tu pouvais me préparer le terrain, je te serais redevable.

Benoît sourit quand il entendit le mot "redevable".

Ce que tu viens de me dire Rémy, ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd.

Je le sais Benoît, je le sais. A bientôt.

Au plaisir.

Delatour raccrocha son combiné en soupirant.