Charlotte
Delatour me semble ĂȘtre un petit coquin
Le 26 juin 2021 Ă 21:44:47 :
CharlotteDelatour me semble ĂȘtre un petit coquin
Ha ha, il semblerait oui, je poste le chapitre VI plus tard dans la soirée, je suis en train de l'écrire là .
CHAPITRE VI
Madame Gramier ! Madame Gramier ! Ouvrez vite !
Rémy enfila son pantalon en vitesse et se précipita sur la porte qu'il ouvrit dans la volée. Fatima l'attrapa en hurlant :
Un enfant ! Un enfant vient de se faire kidnapper ! L'homme est parti dans le parc, derriĂšre l'orphelinat, il faut le chercher !
Delatour s'arracha de l'emprise de Fatima, qui lui serrait nerveusement le bras, puis il empoigna son revolver qui Ă©tait posĂ© sur la table de chevet et traversa la fenĂȘtre d'un bond, qui donnait vue sur le parc. Il courait comme un dĂ©ratĂ© entre les arbres quand il finit par entendre un cri au loin : une voix juvĂ©nile appelait au secours. Il s'Ă©lança dans cette direction en criant :
Les cris redoublĂšrent, indiquant que l'enfant avait entendu l'interpellation du commissaire. Delatour continuait de courir et Ă chaque foulĂ©e les cris se rapprochaient. Mais quelques instants plus tard, le hurlements avaient brutalement cĂ©dĂ© la place au silence. Ne sachant oĂč aller, le commissaire continua dans la mĂȘme direction et finit par trouver l'enfant seul et inconscient allongĂ© par terre. Il s'agissait de SĂ©bastien. Le commissaire observa les alentours mais il ne trouva aucune trace du ravisseur. Il se pencha alors sur le jeune garçon et s'enquit rapidement de son Ă©tat de santĂ©. Il respirait et son pouls avait l'air stable, il devait juste ĂȘtre assommĂ©. Il le souleva et le porta sur son Ă©paule, tout en gardant son revolver dans la main droite, et rejoignit rapidement l'orphelinat. ArrivĂ© lĂ bas, Fatima se dĂ©pĂȘcha de l'interpeller :
Oh, Sébastien, mon pauvre petit.. que lui est il arrivé ?
Un homme a essayĂ© de l'enlever. Je l'ai poursuivi dans le parc alors qu'il portait encore le gamin, mais il a prĂ©fĂ©rĂ© lâassommer et prendre la fuite. Je n'ai pas pu l'arrĂȘter... oĂč se trouve Juliette ?
Elle est dans l'orphelinat monsieur Rémy, elle a sonné l'alerte et elle fait l'appel pour s'assurer que tous les enfants sont là .
Fatima mena Rémy jusqu'à Juliette qui était occupé à faire l'appel. Sébastien entre temps s'était réveillé. Quand Juliette l'aperçut, elle poussa un cri de soulagement.
Oh, doux Jésus ! Sébastien, tu vas bien, merci !
Juliette le serra dans ses bras puis le confia à Fatima, qui l'emmena à l'infirmerie par mesure de précaution. Quand les deux furent partis, Juliette se tourna vers Rémy et l'observa quelques secondes, sans prononcer un mot. Puis elle finit par dire, d'une voix qui se voulait neutre :
C'est naturel voyons. La police est arrivée ?
Non, ils se font attendre... tu n'as pas réussi à attraper le suspect ?
Ce n'est pas si grave. L'essentiel c'est que...
Ils observÚrent un léger silence, quand une lumiÚre rougeùtre finit par se distinguer derriÚre la vitre de l'entrée. La police venait d'arriver.
Le 26 juin 2021 Ă 23:47:52 :
Le 26 juin 2021 Ă 23:32:37 :
Vraiment excellent j'adore le style que tu deplpi dans ce risitas. Je m'installe et je sort le poc cornLe 26 juin 2021 Ă 23:43:34 :
Continue comme ça clé![]()
Bonne soirée.
Merci Ă TOI
C'est gentil de penser à nous et de prendre du temps pour l'écriture
Le 27 juin 2021 Ă 23:49:46 :
Jâaime beaucoup, jâai direct accrochĂ©franchement op tu rĂ©gales. Je suis content que tâai envoyĂ© un mp alors dĂ©jĂ merci pour ça, et merci aussi pour les moments de lecture. HĂąte de lire la sweet
![]()
Merci khey pour le retour, je poste la suite demain, j'étais trÚs occupé aujourd'hui.
CHAPITRE VII
En fin de matinée, dans le bureau du commissaire.
Je voudrais bien un chocolat chaud...
D'accord...tu aimes les pralines ?
Je connais pas ça, c'est quoi ?
Ce sont des friandises, tu verras, c'est trĂšs bon. Juliette, venez voir !
La secrétaire passa la porte et se signala :
Préparez un chocolat chaud pour le garçon s'il vous plaßt, et ramenez quelques pralines de Montargis aussi.
Juliette sortit de a piÚce et disparut dans les couloirs. Le commissaire se pencha sur son bureau et sourit à Sébastien pour se donner un air rassurant. Il lui demanda alors :
Bon, je me doute que tu dois ĂȘtre fatiguĂ© de la nuit d'hier, et tu dois sĂ»rement vouloir retrouver ton lit... ceci dit je vais ĂȘtre obligĂ© de te poser quelques questions. Mais tout d'abord on va se prĂ©senter toi et moi, d'accord ?
Bien. Alors je vais faire court, moi je m'appelle RĂ©my, j'ai quarante et un ans, et je suis commissaire. Mon rĂŽle Ă moi, aujourd'hui, ce sera de t'aider Ă te souvenir de tout ce qui s'est passĂ© la nuit derniĂšre, pour que l'on puisse trouver le bandit qui a essayĂ© de t'enlever. Quand on aura fini, tu rejoindras Juliette, c'est ma secrĂ©taire, et elle va s'assurer que tu vas bien et que tu es prĂȘt Ă retourner vivre lĂ oĂč tu Ă©tais. Ah d'ailleurs, la voilĂ qui arrive !
Juliette marchait d'un pas assuré dans le bureau de Delatour avec un plateau dans les mains. Dessus se trouvaient une tasse de chocolat chaud, des pralines, mais aussi quelques tartines à la la confiture d'abricots. Elle le déposa devant Sébastien en souriant et lui embrassa le front.
Elle sortit de la piĂšce et Delatour reprit son interrogatoire.
Et toi, tu peux te présenter ?
Je m'appelle Sébastien et j'ai huit ans.
Oui, Michel et André, ce sont mes deux meilleurs copains !
Super. Dis moi Sébastien, est ce que tu peux me raconter tout ce qui s'est passé hier soir ?
Le garçon s'empara de sa tasse et avala quelques petites gorgées avant de la reposer sur le plateau.
Je vais tout vous dire, mais seulement si vous me promettez que vous allez mettre le méchant en prison.
Le commissaire sourit et répondit :
CHAPITRE VIII
Je dormais dans ma chambre, il faisait nuit. Puis j'ai entendu Michel crier... parce qu'il dort dans mĂȘme chambre que moi en fait... et lĂ , je me suis rĂ©veillĂ©, et au dessus de ma tĂȘte il y avait un monsieur. Je ne le voyais pas trĂšs bien, mais je me souviens qu'il n'avait qu'un Ćil. J'ai eu trĂšs peur Ă ce moment lĂ , je n'arrivais mĂȘme pas Ă bouger. Il me regardait bizarrement avec son Ćil, puis il m'a attrapĂ©, et il m'a portĂ© jusqu'Ă la fenĂȘtre... ensuite il est sorti avec moi. Je me souviens que j'entendais Michel crier et pleurer dans la chambre, et que moi je n'arrivais pas Ă parler. Ensuite il a couru longtemps et je me suis mis Ă crier Ă mon tour, pour appeler Ă l'aide. AprĂšs je vous ai entendu monsieur RĂ©my, du coup j'ai essayĂ© de crier encore plus fort pour que vous m'entendiez... sauf qu'Ă un moment je suis tombĂ© de son Ă©paule et aprĂšs j'ai tout oubliĂ©.
D'accord. Donc tu me dis que l'homme que tu as vu était borgne ?
Les gens borgnes sont les gens qui n'ont qu'un Ćil.
Alors oui, c'était un borgne.
Et c'était un arabe ou un européen ?
Je crois... je crois que c'était un arabe. Je n'ai pas trÚs bien vu.
Et ses vĂȘtements, tu te souviens des vĂȘtements qu'il portait ?
Il portait un turban, avec une sorte de grande tunique noire, qui descendait jusqu'Ă ses chevilles.
Je vois. Il avait une arme peut ĂȘtre ?
Oui ! J'ai vu qu'il avait un poignard accroché à sa ceinture !
D'accord, je vois, je pense en savoir assez. Pendant que tu es lĂ , tu as peut ĂȘtre une question Ă me poser ?
Oui je crois... en fait... je veux dire... vous savez pourquoi il y a des gens qui enlÚvent les enfants monsieur Rémy ?
Delatour pencha sa tĂȘte sur le cĂŽtĂ© en fermant les yeux. Il Ă©tait rĂ©duit au silence par cette question innocente car il ne voulait pas mentir et ne savait comment dire la vĂ©ritĂ©. Il s'apprĂȘtait Ă rĂ©pondre quand sa secrĂ©taire entra dans son bureau et dit :
Le brigadier Lenoir vient d'arriver monsieur le commissaire. Il prĂ©tend avoir quelques nouvelles intĂ©ressantes pour l'enquĂȘte.
Bien, dites lui de venir, et prenez le petit Sébastien avec vous, j'ai fini de l'interroger.
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