[JDR] Chroniques d'Edoria

Le 24 mai 2025 à 23:16:34 :
Est-ce que j'ai mangé la barre de céréales ?

Oui, tu as bien mangé la barre de céréale

(suite à la page précédente)

Le 25 mai 2025 à 00:39:29 :
En quelle année sommes nous et quels sont les évènements historiques marquants ?

Voila ce que tu peux te souvenir de tes leçons d'histoire

Le 25 mai 2025 à 10:30:46 :
Essayer de se souvenir des catastrophes provoquées par les traîtres

Tu sais beaucoup de choses sur les traitres.
Par exemple qu'ils avaient des accords avec les bons en ce qui concernait les cultures.
Ils avaient des techniques pour aider à la pousse, et favoriser les bonnes récoltes.
Mais les traitres en voulaient toujours plus, et conformément à leur nature fourbe ils ont rompu les accords et laissé les bons dépérir.

Les traitres formaient aussi les milices censées garantir la paix, avant de se retourner contre les bons par pure soif de sang. Les bons, désarmés et isolés ont dû fuir avant de pouvoir organiser une résistance.
Partout où les traitres passaient, quelques soient les accords qu'ils nouaient, leur égoïsme finissait par l'emporter et ils bouleversaient l'équilibre du lieu pour le pire.

Comme souvent dans tes leçons, dur de trouver des dates précises, ou des noms de lieu.

Essayer de convaincre Auroch de partir avec nous, on doit couper le compteur par précaution et partir dans la nuit

(et laisser tomber les menaces dont j'avais parlé)

Pourquoi craindre les grands ?

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Y a t-il d'autres mondes habités, par exemple les astres le sont-ils ?

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Pour préparer une évasion il faut des alliés de confiance et surtout, en priorité, des informations. Me rendre à la bibliothèque dans cet objectif.

Ne plus éveiller les soupsons en répondant aux adultes, ne parler à personne de mes plans pour l'instant car ils pourraient me balancer...

Vous avez le choix avec ceux que vous connaissez si voulez des alliés

Tommy, Lulu, Marco.

Y a t-il d'autres mondes habités, par exemple les astres le sont-ils ?

Les astres sont impropres à la vie.
D'autres mondes habités ? Peu de chance, ou alors il aurait aussi été touché par l'intelligence d'Oxygène.

Me rendre à la bibliothèque dans cet objectif.

Tu remarques qu'il y a des soucis à la bibliothèque ce soir

Convaincre Marco de faire des recherches en votre compagnie sur Pure Clean Solution

- Brave les flammes Marco, va me chercher tout ce que tu peux

- C'est en train de cramer, t'es malade !

- Le minitel n'est qu'à 120°C, fais un effort

Pourquoi tout le monde évite absolument le sujet ? Est-ce qu'il y aurait une corrélation entre ce qu'il s'est passé et l'un des mots interdits ?

Ils ne semblent même pas gênés par l'incident, ils sont passés si vite à autre chose...

Le 25 mai 2025 à 18:54:17 :

Y a t-il d'autres mondes habités, par exemple les astres le sont-ils ? https://www.noelshack.com/2025-21-
Convaincre Marco de faire des recherches en votre compagnie sur Pure Clean Solution

- Brave les flammes Marco, va me chercher tout ce que tu peux

- C'est en train de cramer, t'es malade !

- Le minitel n'est qu'à 120°C, fais un effort

Tssss... Petite nature va
Tant pis, on tentera le coup quand la situation se sera arrangée.

- Bon les minitel c'est foutu, mais cette image floue Auroch souviens toi à quoi ça ressemble ? Est ce que j'ai déjà vu quelque chose de semblable ?

- Pure clean solution bizarre comme nom... C'est de notre langue ? Ça rappelle des mots interdits où des passages de l'histoire ?

- L'orphelinat fait tout pour nous affaiblir, on a froid et pas assez à manger je dois y remédier
Le plus simple serait de reprendre ce que Marco a trop tendance à prendre pour son dû, je devrais m'inspirer d' Auroch et ses tentatives de persuasion

- Je devrais également déterminer qui est digne de confiance dans mon entourage. Marco non, Tommy est trop peureux et pas fiable, Auroch j'ai confiance en lui c'est mon frère surtout pour faire des bêtises. Lulu en revanche aucune idée...
Se méfier des adultes par défaut même si le surveillant qui nous a donné la barre énergétique semble plus conciliant...

Bon les minitel c'est foutu, mais cette image floue Auroch souviens toi à quoi ça ressemble ? Est ce que j'ai déjà vu quelque chose de semblable ?

La vignette n'était pas nette, et ta mémoire encore moins

Pure clean solution bizarre comme nom... C'est de notre langue ? Ça rappelle des mots interdits où des passages de l'histoire ?

Il n'y a pas plusieurs langues, tu comprends ce que tu lis sans avoir eu besoin de "traduction". Ce sont comme des synonymes pour toi.

- Je devrais également déterminer qui est digne de confiance dans mon entourage. Marco non, Tommy est trop peureux et pas fiable, Auroch j'ai confiance en lui c'est mon frère surtout pour faire des bêtises. Lulu en revanche aucune idée...

On dirait que vous n'avez pas voulu prendre d'alliés (ce que je peux comprendre). Mais entre l'accident à la bibliothèque et la crise d'Alastor le vent du changement est en train de souffler.

Se méfier des adultes par défaut même si le surveillant qui nous a donné la barre énergétique semble plus conciliant...

Alastor se méfiait déjà des adultes mais avec les évènements récents sa méfiance va sûrement grimper

Les deux frères s'étaient réunis aux dortoirs, avant de prendre un détour inopiné. Démuni de sa verve habituelle, Auroch avait suivi Alastor à travers les couloirs. Chacun abîmé à sa manière.
Une frénésie s'était emparée des adultes. Ils courraient, bousculaient, alertaient, comme pour compenser leur impuissance.
« Le feu, le feu » criaient-ils.
« Ne restez pas là ! » les assaillaient-ils.
L'incendie, lui, s'étendait paresseusement dans l'aile de la bibliothèque, bien loin de l'affolement.

Une porte vitrée, c'était tout ce qui les séparait de leur premier arrêt.
Les enfants la craignaient, cette porte. Il y avait les injonctions des maîtres, « n'en approchez même pas ». Et puis l'écriteau « risque d’électrocution », décoré d'une tête de mort terrible. Et comment oublier la rumeur tenace d'Iris, morte en un flash, trop curieuse. 
Non, elle n'augurait rien de bon.
Gardienne d'un endroit tabou, une nuit ou plus rien ne l'était.

Alastor ouvrit la porte avec nonchalance - Tu es sûr de vouloir me suivre ? De quitter cet orphelinat étriqué ?

- Ouais ouais.

Les doigts presque roussis par les flammes, le Séris n'ajouta rien.
Deux leviers s'abaissent. Une à une les lumières s'éteignent, la pièce, un couloir, tout une aile.
Une seule lueur subsiste, dans l'orphelinat autrement plongé dans le noir. C'est le feu étouffé, et dehors les ombres glacées étincellent.

Trop froid. Trop incertain.  Impossible de dormir.
Il ne leur restait plus qu'à errer sur les vastes trottoirs de Witchita. Tous les vingt pas, un lampadaire. Doublez cette distance et vous trouverez une poubelle, suivie d'un passage piéton. Répétez encore et encore, ajoutez des journaux emportés par le vent, et voici un carrefour et ses feux tricolores.

- C'est infini, cette route.

- C'est fou non, de croiser des gens si tard dans la nuit. Tu penses qu'un piéton nous a vu ?

- Non tu crois ? Vu les regards étonnés qu'on nous jette on sera bientôt au chaud dans un commissariat.

- 2 heures du matin et ils sont dans la rue. En train de vivre leur vie. Ils marchent avec leurs propres raisons, vont où ça leur chante, sans rendre de comptes.

- Mmh mmh

- Tu ne trouves pas ça incroyable ?

- Mais ne sont-ils pas... Un peu trop libres ?

Auroch esquissa un sourire narquois, presque vicieux, faisant taire les contemplations de son frère Lazuli.
Un bruit blanc. Des moteurs. Des klaxons.
Entourés de tours d'appartements, Alastor levait les yeux vers les fenêtres. De petits rectangles. Certains, jaunes, perçaient l'obscurité. Le monde derrière leurs stores faisait bourdonner son esprit de curiosité.

- Tu... Tu te rends compte ? On est dehors Auroch.

- Dis donc ! T'es bien enjoué, frérot.

- C'est toi qui manque d'entrain ! Respire donc un peu cet air frais.

Ce moment est précieux, mais flottant. Comme les gaz d'échappement, la vapeur d'eau qui s'échappe des grilles. De pâles imitations des lourds nuages au dessus de leurs têtes.
Inexorable, la fatigue s'insinue en eux. Une griffe qui enserre leurs membres pour les immobiliser, une courbature à la fois.
Un nouveau piéton va les croiser, un vampire. Sa démarche n'est pas celle de quelqu'un qui vaque à ses occupations.

- Ce n'est pas une heure à traîner dehors.

- Oui, on... On sait. On rentre à la maison.

- Il y a une cabine à l'angle. Je vais prévenir votre mère.

- Moi et mon frère nous revenons de la kermesse. Ils savent.

Il se hissait sur la pointe des pieds, épaules réhaussées.

- Enfin ! Quel parent laisserait ses enfants circuler à cette heure ?

- Eh bien...

Son air de gêne n'aidait pas à faire oublier son mètre 31.
Où aller ? Quoi faire ? Où trouver les réponses ? L'inconnu le surplombait, c'était un adulte, il savait. Alastor pouvait tout lui dire.
Vraiment ?
Le Lazuli se surprit à mentir - Nos parents nous frappent, la voilà l'histoire.
Auroch grimace mais se prête au jeu.

- Carrément. Ils s'en balancent de nous. On passe juste le temps, loin de la crise.

- Il faut en référer à quelqu'un !

Alastor recule d'un pas. Pour les protéger ? Ou les surveiller ?

- Mais... Non... Je...

- Et après ? Quoi ? On va être séparés ! Envoyés dans des orphelinats miteux sans plus jamais se revoir.

- Je ne veux que vous aider !

- En menaçant de ficher notre vie en l'air ? Sacrée aide, merci Monsieur.

- Rentrez vite.

L'inconnu blafard réintègre la masse anonyme d'un pas rapide.
Auroch soupire. Ce soir son frère était bien luné, content de lui-même. Il fallait fuir à sa manière. S'aligner sur ses mensonges. Tout abandonner pour suivre non pas un plan mais un brouillon. Et demain, quand tout ça ne lui plaira plus ?

- Ahah ! C'est trop fort Auroch ! Regarde comment on l'a baratiné !

- Traîne pas, il faut qu'on trouve encore où passer la nuit...

Attirés par les néons criards des diners, les enfants avaient suscité la pitié de la vieille femme au comptoir. Elle avait les traits tirés, un grain de beauté, un tablier repassé. Elle leur glisse un « bonne chance » à peine audible. Eux, reprennent leur errance coupables de nouveau mensonge.
Deux gamins seuls dans la rue. Deux minuscules silhouettes égarées loin de leur monde. Chacun les mains pleines d'un hot-dog dégoulinant de moutarde.
Abribus, bancs de parc, supérettes, ils suivent la chaleur et le confort sans jamais s'attarder.

- Salle... De sport ?

- Sans doute comme notre gymnase.

- Peut-être qu'ils ont des matelas. Et des lavabos pour se débarbouiller.

- Ouais, bien sûr. Et ils ont des tables de massage gratuites et...

Auroch, éreinté, ravale sa raillerie. Alastor est aussi fatigué que lui. Sûrement qu'il ne croit pas lui-même en ce qu'il raconte. Mais qu'est-ce qu'ils peuvent faire si ce n'est espérer, et pousser cette porte ?

- Ça vaut le coup d'essayer.

Les fragrances de sueur et de produits de lavage s'entrechoquent. Le gérant en débardeur les écoute, le revers de sa main frotte sa barbe. On lui voit les incisives.
Une nuit, c'est tout le temps qu'ils pourront y passer.
Ils traversent la salle, un univers lisse aux spots aveuglants, rythmé par des musiques aux basses puissantes et frénétiques.
Une usagère en tenue de sport gris capte l'attention d'Alastor. Elle a l'air austère. Que vient-elle de consigner dans son calepin ? Il avance droit devant lui, sans trembler. Pour donner le change.

Recroquevillés dans le local de stockage, les deux frères songent à ce qui était.
Ils prennent la mesure des absences. Celles de leurs camarades turbulents. Des maîtres exigeants mais dépassés. De la litanie quotidienne de Joey Hero.
Les fines couvertures leur semblent bien lourdes. Plus que les enfants ou les adultes, c'est leur lit propre et bien fait qui leur manquent.
Il n'y avait plus aucun doute : ils étaient sortis du cadre.

Se diriger vers les fameuses tours dans lesquelles notre avenir est tout tracé

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Demander à quelques passants si ils connaissent joey hero et les mots interdits