[JDR] Chroniques d'Edoria

Auroch : Saboter le baudrier de Marco.

Ce n'est pas une décision à prendre à la légère. On verra ce que les autres joueurs en pensent. D'autant plus qu'Auroch n'a pas d'intérêt à le faire.

Alastor : Vérifier que Davis ne se vide pas de son sang. Tenter de lui appliquer les premiers secours si c’est le cas.

C'est raisonnable.

Essayer de faire revenir Tommy à la raison pour lui demander où était le maître la dernière fois qu'il l'a vu

Problème : Alastor n'a pas vu Tommy. Ce dernier était en hauteur et a pu voir le début de la scène.

AUROCH ! SAUVE-MOI

faut dire sauve-moi qu'il puisse se sentir héroïque sinon il viendra ptetre pas

ça semble logique d'appeler son frère à l'aide

Essayer de faire revenir Tommy à la raison pour lui demander où était le maître la dernière fois qu'il l'a vu

Problème : Alastor n'a pas vu Tommy. Ce dernier était en hauteur et a pu voir le début de la scène.

Prendre de la hauteur en grimpant à un arbre pour tenter de trouver quelqu'un qui pourrait aider

Le 20 mai 2025 à 11:44:38 :
Looter Davis

Possible si Auroch s'en rend compte, à voir dans la sweet néanmoins

Prendre de la hauteur en grimpant à un arbre pour tenter de trouver quelqu'un qui pourrait aider

Le groupe n'est pas très dispersé, Alastor sait où les trouver, normalement.
Si ils venaient à être mystérieusement disparus il tentera ça.

Ne rien faire pour Marco

Quelle voix dans sa tête Auroch écoutera-t-il ?

Garder le moral malgré la situation

Je le connaissais à peine, mais tout de même, ça aurait pu être moi.

La chaise de Davis est restée vide. Voila dix jours qu'elle n'a pas bougé.
La chaleur de la classe fait s'embuer les vitres givrées. Lumière jaune des ampoules contre les reflets bleutés dans la cour de récréation inerte.
Dedans ça bouge trop, à l'extérieur aucun mouvement.
Alastor griffonne un contrôle sur son pupitre près d'une fenêtre. Il sent le parfum du froid malgré le double vitrage.
Son visage fermé cache un bouillonnement de pensées.
« Dans l'extrait, Joey est le protagoniste. »
Il est écrit : engagement partial et partiel. « C'est quoi ça ?»
Alastor égrène mentalement ses figures de style. Ses mains frottent avec insistance son jean.
« C'est une paronomase ? »
Il presse le crayon contre la copie, un peu trop fort. Question suivante.
« Dans ce texte, Joey, il... »
Il quoi ?
Une relecture rapide lui donne la réponse. Son crayon crisse anormalement en inscrivant une croix : « réponse C ».
Un coup d’œil inquiet sur l'horloge lui indique qu'il ne reste plus que quelques minutes.
« Si je ne suis pas aussi vif à écrire que d'habitude ce doit être que mes doigts sont engourdis. »
« Je ne peux pas changer de place. Je les réchaufferai encore entre mes cuisses alors. »
- Alastor, tu vas avoir le temps de finir ?
- Bien entendu maître !

- Je te laisse à ta copie, dépêche-toi.

Le tic-tac rapide de l'horloge accélère ? Comme le cœur d'Alastor qui s'emballe.
« Je... Je vais faire comme j'ai toujours fait. »
Alastor se lance.
Se servir de sa mémoire et de sa logique. Répondre à des questions évidentes. Profiter du temps restant pour observer ses camarades. Tirer un petit plaisir coupable d'être à sa place et pas à la leur.
« Voila, c'est ça, je dois simplement me faire confiance. »
Les doutes se dissipent alors qu'il coche réponses justes après réponses justes.
- STOP ! Prenez les calques à votre droite pour calculer votre score et faites remonter les copies.

Déjà ? C'était moins une !
« 76, 77... 81 …. 85 … 89 …. 92. »
92 ? Alastor revérifie les énoncés, encore et encore. Peut-être un simple décalage de colonnes, c'est courant dans les questionnaires à choix multiple. Il prend sa règle l'aligne verticalement. Non, 92.
Les premiers rangs annoncent déjà leurs notes, Alastor lui compte et recompte, les mains moites,.
Les voix remontent vers sa place.
Des 45, des 60. L'évaluation devait être difficile, Alastor lâche un soupir de soulagement. Puis...

- 95 !

- 97.

- 99.

- 92 !

C'est au tour d'Alastor, il le divulgue avec une voix cassée, son 92.

- T'as dit quoi ?

- 92...

Personne ne relève, pas un ricanement. Le maître note sans réagir, comme le reste de la classe qui est déjà passé à autre chose.
Sa respiration est laborieuse.
Les bonnes réponses leurs étaient venues aussi facilement à eux. Mais lui il avait travaillé, il méritait mieux. C'était le manque de temps.

Driiiiing.
- La récréation ! J'en pouvais plus d'être assis !

- Eh, tu en tires un de ces têtes, frérot. On t'a encore piqué ton dessert ?

- 92, Auroch.

- C'est des chiffres, héhé ouais.

- Je ne comprends pas !

- Visiblement, vu ton résultat ahah.

Auroch enchaîne sa pique d'un petit coup de coude, avec un air goguenard. Pas de réaction de son frère Lazuli, son visage s'assombrit.

- C'est qu'une note, une bête note déjà oubliée.

- Pour toi peut-être.

- Et quoi ? Tu ne peux rien y changer. Alors... Alors soit tu te fais du mal comme pour l'accident de Davis, soit tu laisses couler.

- Pourquoi personne n'en parle ?

- Davis est tombé, une personne de moins dans la queue à la cantine, voilà on en a parlé.

- Mais moi, moi je n'ai rien !

- Ah, ça... Tu t'en inquiètes de ce pauvre Davis.

- Et... Et toi ? Je t'ai appelé quand j'ai cru que Monsieur Thompson ne viendrait pas.

- Je t'ai déjà dit que...

- Tu te trouvais aux côtés de Davis quand je suis revenu. Tu le fouillais, tu cherchais quelque chose.

- Je prodiguais les premiers soins, rien de plus.

- MENTEUR ! Je t'ai vu mettre une disquette. Dans ta poche !

Alastor retient le bras de son frère. Pas question qu'il fasse un pas de plus.
Le flux d'élève glisse autour d'eux comme deux rochers au milieu d'un ruisseau. Beaucoup ne dissimulent pas leur intérêt pour ce qui pourrait être le début d'une bonne bagarre.

- Tout le monde dans la cour, pas d'exception.

Monsieur Luddington les pousse gentiment, mais avec lassitude.
Auroch en profite, il se défait de son frère et disparaît dans la masse. Le Lazuli l'appelle avant de sursauter : le contact soudain d'une main sur son épaule.

- T'as rien parce que t'es tombé sur Davis hinhin. Tommy a vu.
Il le sait bien qu'il n'a rien, il n'a rien et pourtant il ne va pas bien.

- C'est faux, j'étais clairement à côté de lui.

- Pourquoi il mentirait Tommy ? C'est un trouillard.

- Hé, on va faire un épervier, vous venez ?

- Et Davis ?

- Il va avoir du mal vu son état hinhin

- Vous jouez comme si de rien n'était alors que... Alors que lui le pauvre est à... à l'hôpital !

- Bon, on y va ou quoi ?

- Mais...

- T'es chiant. Viens jouer quand t'auras tourné la page.
Encore.

Je ne suis pas bizarre, ce sont les autres qui le sont !

Essayer de voir si d'autres personnes ici sont comme moi

Trouver un ordinateur ou un autre appareil dans l'orphelinat pour voir le contenu de la disquette

Je vais faire bon usage des minitels de la bibliothèque de l'orphelinat.
(noté pour une prochaine sweet)

Je ne suis pas bizarre, ce sont les autres qui le sont !
Essayer de voir si d'autres personnes ici sont comme moi

En fouillant sa mémoire Alastor ne peut se souvenir que d'un évènement qui aurait eu des similarités avec le sien.
Une rumeur tenace qui se transmet de générations d'élèves en générations d'élèves.
Il y a bien des années de cours de cela, 10, 30, 50 ? Un grand aurait fait une chute du toit de l'orphelinat, qui fait 6 étages.
Il aurait été indemne.
Les adultes n'en parlent pas, ou commenteraient que si un tel accident aurait eu lieu, l'élève n'aurait pu en réchapper.

Aller voir Tommy pour entendre directement sa version des faits

Tommy te raconte ce que tu veux entendre : il n'a rien vu après la chute, ce sont les autres qui ont inventé le reste, il semble apeuré et s'en tient à son histoire.

Le 21 mai 2025 à 21:25:52 :
Essayer de me rappeler de l'énoncé avec les propositions de l'une des questions où je me suis trompé pour tenter de comprendre comment j'ai pu me tromper

Uniquement des questions de compréhension simples dont tu aurais dû avoir la réponse. En y réfléchissant à nouveau tu réalises vraiment à quel point elles étaient évidentes.

Prendre un caillou ou autre chose pointue et discrètement, essayer de me faire une entaille au bras

Tu saignes légèrement de ton sang bleu, ce qui ajoute à ta perplexité.

Le 22 mai 2025 à 00:50:06 :
Mais pourquoi sommes nous si différents avec mon frère, autant physiquement (rouge, cornes...) que mentalement (comportement, personnalité. ..)
Je me demande si on est vraiment frère

Il y a des Séris (peau rouge, cornes), des Lazulis (peau bleue, oreille pointues), des vampires (peau pâle, canines pointues) et des humains (oreilles rondes).

Pour toi c'est naître avec ces caractéristiques c'est un simple hasard de la nature comme la taille, la forme du visage...
Tu ne t'étais même jamais posé la question.

Il y a bien des couples avec certaines caractéristiques qui ont des enfants différents d'eux. Même des jumeaux différents comme vous.

Tu penses sincèrement qu'Auroch est ton frère : tu as de très vieux souvenir de toi et Auroch avec tes parents, avant qu'ils ne t'envoient à l'orphelinat. Ceux-ci vous regardaient étrangement et avec distance.

Le 22 mai 2025 à 00:50:06 :

>Mais pourquoi sommes nous si différents avec mon frère, autant physiquement (rouge, cornes...) que mentalement (comportement, personnalité. ..)
> Je me demande si on est vraiment frère

Il y a des Séris (peau rouge, cornes), des Lazulis (peau bleue, oreille pointues), des vampires (peau pâle, canines pointues) et des humains (oreilles rondes).

Pour toi naître avec ces caractéristiques c'est un simple hasard de la nature comme la taille, la forme du visage...
Tu ne t'étais même jamais posé la question.

Il y a bien des couples avec certaines caractéristiques qui ont des enfants différents d'eux. Même des jumeaux différents comme vous.

Tu penses sincèrement qu'Auroch est ton frère : tu as de très vieux souvenir de toi et Auroch avec tes parents, avant qu'ils ne t'envoient à l'orphelinat. Ceux-ci vous regardaient étrangement et avec distance.

Il y a des Séris (peau rouge, cornes), des Lazulis (peau bleue, oreille pointues), des vampires (peau pâle, canines pointues) et des humains (oreilles rondes).

Essayer de me souvenir d'à quoi ressemblaient mes parents

Essayer de me souvenir d'à quoi ressemblaient mes parents

Tu te souviens d'un humain et d'une lazuli.