[JDR] Chroniques d'Edoria

Le 18 mai 2025 à 23:52:05 :
Je me demande combien y a t-il de mots interdits... quels sont les plus importants à retenir pour ne pas faire de boulettes ?

Toujours en fouillant dans ta mémoire, quelques autres exemples :

Malheur : Les citoyens sont toujours heureux dans la république d'Oxygène, pas besoin d'utiliser ce vilain mot héhé.
Illusion : Tout est tangible dans le monde d'Oxygène, le monde concret qui s'étale devant vos yeux est la seule réalité.
Imagination : On attend des citoyens qu'ils aillent à l'école, obtiennent leur brevet d'aptitude, et prenne un poste dans les gratte-ciels de la ville pour rentrer des données dans un minitel.

Bonjour sieur Trilogie, un grand plaisir de vous revoir

Il y a deux choses que j'aimerais souligner :
- La première c'est que la seule chose retenue pour être bien vu à Oxygène c'est d'être utile. Je conseille donc à Alastor de garder ça en tête histoire d'éviter les problèmes.
Il a de bons résultats mais le surveillant à bien fait remarqué que son comportement laisser à désirer il faut donc rester prudent. Aucune raison d'être exubérant comme Auroch et puis ce serait suspect un revirement si soudain. Et au vu des mots bannis, il vaut mieux rester rationnel et terre à terre en apparence.

- La deuxième je ne sais pas si c'est voulu car pas important pour des personnages secondaires mais certains n'ont pas de nom à côté de leur portrait : moyen d'avoir des informations dessus et en connaître plus sur l'environnement de notre école ?
Et parlant d'école que peut nous dire Alastor dessus ?

Le 18 mai 2025 à 23:16:59 :
Du beau monde, des fouroumeurs connus par ici.

Excusez moi ... je m'assoie ici.

Du beau monde, j'aurais pas dit mieux

Le 19 mai 2025 à 10:39:41 :
Je m'installe
Ca à l'air compliqué à gérer comme concept, hate de voir comment ça va évoluer

Pareil, je suis pas encore sûre d'avoir bien saisi toutes les subtilités donc j'attends de voir comment se passent les premières interventions des kheys et / ou sweets avant de participer davantage, mais le concept est intéressant en tout cas

Attends attends j'essaye un truc

Je vais demander à quel moment j'aurais le temps de faire du sport aujourd'hui, je dois être costaud pour être vraiment utile à la nation

Et parlant d'école que peut nous dire Alastor dessus ?

6h00 : Lever, nettoyage de la chambre.
6h30 : Petit déjeuner dans le réfectoire.
7h00 : Dans la cour à réciter l'hymne du gouvernement d'Oxygène
7h30 : Travail manuel inutile pour fatiguer les élèves.
8h30 : école dans le bâtiment commun.
12h30 : pause au réfectoire (sauf pour ceux qui en sont privés)
13h30 : reprise des cours.
14h45 : Création d'un parcours pour la voiture du président.
14h55 : Joey Hero à la télévision.
16h30 : Fin des cours, étude obligatoire (dans une salle sans surveillance, avec force bruit)
18h30 : Nettoyage de la salle d'étude
19h00 : Repas du soir (sauf pour ceux qui en sont privés)
20h00 : Tout le monde retourne dans les dortoirs, une petite télé diffuse la seule chaîne autorisée.
21h00 : Couvre-feu, interdit de circuler et de se lever.

Le 19 mai 2025 à 15:18:21 :
Attends attends j'essaye un truc

Je vais demander à quel moment j'aurais le temps de faire du sport aujourd'hui, je dois être costaud pour être vraiment utile à la nation

Pas de moment libre vu l'emploi du temps, pas grave je ferai la chaise au lieu de m'asseoir comme les autres faibles.

(sweet ce soir)

Le 19 mai 2025 à 17:52:53 :

Le 19 mai 2025 à 15:18:21 :
Attends attends j'essaye un truc

Je vais demander à quel moment j'aurais le temps de faire du sport aujourd'hui, je dois être costaud pour être vraiment utile à la nation

Pas de moment libre vu l'emploi du temps, pas grave je ferai la chaise au lieu de m'asseoir comme les autres faibles.

Basé

Mais alors c'est quand qu'ils font du sport ces petits jeunes ?

- Maître, la petite Lulu a prononcé le mot interdit, faites en un exemple.

- Est-ce une plaisanterie Auroch ? C'est une accusation grave, tu en es conscient ? Le boîtier enregistrait.

- Elle s'est couvert la bouche. Vite maître, cette dissimulatrice a besoin d'un châtiment !

Lulu est rouge de honte, elle ne répond pas, trop intimidée pour se défendre.

- Pour l'ordre ! Pour la pédagogie !
- Eh bien...

- Si vous hésitez c'est notre classe toute entière qui en sortira affaiblie. Ah ! Je la sens déjà, la désobéissance, elle me gagne ! Comme une fièvre contagieuse !

Monsieur Luddington prend la fillette à partie. Il n'a aucune preuve mais ne la ménage pas pour autant. Sa leçon de morale est perdue dans un brouhaha indifférent, tout comme les ricanements d'Auroch.

La journée bien réglée reprend. Les orphelins sont rassemblés dans la cour pour y voir une berline miniature télécommandée traverser le parcours du jour. Un moment solennel troublé seulement par le couinement du petit moteur électrique.

Puis c'est la course en sac. La leçon d'arithmétique. Le nettoyage des parties communes. L'initiation au minitel. L'heure d'étude. La cantine.

- File moi ton clafoutis Alastor hinhin.

- Non. Un bon citoyen veille à l'indice glycémique de ses camarades.

- Mêle toi de ce qui te regarde. Mon estomac réclame ce sucre.

- Je ne crois pas me tromper en disant que le surveillant général t'a à l’œil.

- Si c'était le cas on t'appellerait Alasraison.

- Je crois que j'ai compris le message.

- Et si il se trompait jamais, ça serait ça son nom.

- Je...

- Il dit pas des conneries lui hein, AlasTORT.

Marco, sûr de ses forces après ce trait d'esprit, affiche un air triomphant. Ce serait peut-être mérité si ce n'était pas la centième fois qu'il assénait à Alastor sa blague.
Le ventre du Lazuli crie famine malgré la maigre portion de lentilles qu'il vient tout juste d'avaler. Il reste silencieux.
Céder le repas pour s'éviter des ennuis immédiats, mais souffrir de la faim ce soir ?
Ou risquer d'attirer l'attention des pions en se faisant prendre dans une bagarre ?
Alastor se tord les doigts, indécis.

- Alors, il vient ce clafoutis ?

- Tiens. Je n'aime pas la cerise.

- Je tâcherai de m'en souvenir hinhin. Bonne soirée Alastor.

Lulu espionnait l'échange du coin de l’œil, l'air désincarnée. Elle aussi s'est fait déposséder de son dessert.
Fin de soirée dans le lit étriqué aux couvertures qui grattent, jalonnée de crampes d'estomac. Les quatre verres d'eau avalés n'ont pas suffi à tromper l’appétit d'Alastor. Pas plus qu'ils n'ont pu le laver de cette humiliation.
Il y a pire manière que de commencer une journée avec la bouche pâteuse. Le ventre douloureux. Forcé à crier un hymne à la gloire d'Oxygène. Dans le froid de la saison de Neptuno. Probablement.

- … La liberté pour-eu le citoyen honnête !

- En Oxygène n'est pas une gageure !

- OXYGEEE-NE OXYGEEE-NE, TU ES LA MEILLEURE !

- Psst. Vivement l’accrobranche aujourd'hui, hein.

- Mais oui ! Je n'en pouvais plus d'attendre de retourner en forêt.

- Chantez les enfants. Chantez avec régal.

Le surveillant général est pleinement absorbé par le spectacle. Et semble emporter un peu de cet entrain en attachant sa ceinture, dans le bus jaune, direction les petits bois près de Hoover.

- Le baudrier doit rester attaché à tout moment.

Ce n'est pas la première fois que le maître le rappelle, pourtant il n'obtient pas plus d'attention.

- Écoutez, c'est important...

- … Un élève qui est déjà mort, nuque brisée vous savez...

- … Maintenant on se concentre. Toujours relié à la ligne de vie, c'est le mot-clef et...

- … Faire attention aux équipements, bien s'attacher, on n'oubliera pas ? Rappelez vous ce que Joey a dit.

Cette mention fait naître quelques cris étonnés dans l'auditoire tout relatif. Mais les têtes sont tournées vers la ville, Witchita. Toute en nuance de bleus et de gris, elle défile avec ses larges rues, propres et rectilignes.
Même la buée qui se forme aux vitres ne peut priver les orphelins de ce spectacle. Ils les essuient avec leurs manches, rêvant à un futur radieux au sein des gratte-ciel.

(Fin du premier chapitre)

Tommy était un élève attentif et soigneux. Il avait écouté le maître. Son baudrier était bien serré, sa sangle principale ne quittait jamais les câbles. L'erreur n'était pas permise à six mètres de haut.

Après une tyrolienne, nouveau checkpoint : une petite plate-forme de bois fixée à un sapin. Les écorces craquelées des conifères le mettaient un peu mal à l'aise, elles semblaient échapper à l'ordre qu'il s'était bâti. Tout comme les fougères éparses qui constellaient le sol sans règles apparentes.
Mais il fallait bien faire et s'amuser, sinon qu'allaient penser les camarades ? Soudain, des cris arrachent Tommy à ses questionnements.

- Accroche-toi !
- J'y arrive pas, ta main glisse !
- Allez ! Je vais te remonter !
- C'est toi qui m'avait dit de décrocher, bouuuh.
- J'avais simplement... Et zut, garde ton souffle au lieu de te plaindre !
- Tu ne tires pas assez fort !
- Je fais ce que je peux !
- Je vais mourir Alastor, mourriiiir !

Pourquoi ils crient ? On ne crie pas comme ça. Où est le maître ? C'est le maître qui doit les aider. Je ne dois pas bouger et attendre l'aide. Je dois attendre le Maître. Je dois...

Craac. Une planche cède sous le poids des deux élèves. Le vide les avale. Les cris se taisent. Tommy se recroqueville comme pour se protéger. Un craquement sourd, deux. L'enfant frémi coup sur coup sans oser rouvrir les yeux, ses mains bougent d'elles-même contre ses oreilles, pour ne plus entendre..

Couché sur la terre gelée Alastor se redresse. Puis se ravise - Non. Est-ce qu'il vient d'empirer les choses ? Son souffle est coupé ? Il ausculte en panique ses bras, son torse.

- J-je n'ai rien. Tu t'en es tiré toi aussi Da...Davis ?
- Davis ?
Le Lazuli est pris d'étonnement en découvrant que sa respiration est déjà revenue à la normale. Contrairement à celle de Davis, hachée. Alastor se retourne vers son camarade méconnaissable.
Une tige blanche transperce la peau de sa jambe. C'est son tibia. L'os saillant est brisé, il tranche dans sa chair. Alastor réprime un amer vomissement avant de céder en voyant l'autre genou, il ne devrait pas être tourné ainsi.

- B-beuuuah !

Alastor s'écarte en rampant, puis titube sur quelques mètres. Une ornière manque de le faire trébucher. Sa bouche béante goutte à l'odeur du corps mutilé, la saveur âcre colle à ses lèvres tremblotantes. Comme un équilibriste, ses mains oscillent alors qu'il s'éloigne. Ses petits pas hésitants se muent en des foulées désordonnées à travers les bois.
- MONSIEUR THOMPSON !
À quelques mètres, mais incapable de contenir sa voix, Alastor réitère.
- MONSIEUR THOMPSON !

Le 18 mai 2025 à 19:15:42 :
Pourquoi les gens qui ne sourient pas sont éliminés ?

Amusant ce nom pour les forces "anti-liberté", c'est donc assumé que la société est totalitaire ou alors il y a une petite manipulation orwellienne des mots à l'oeuvre comme par exemple "la liberté mène au malheur" ?

Pas vraiment, seulement que les marginaux n'y ont pas droit

Pourquoi les gens qui ne sourient pas sont éliminés ?

Déjà répondu : https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1285568689

Demander à mes camarades si ils savent où se trouve M.Tompson.
Il faut qu'il voit à quel point je traverse vite les obstacles

Je vais l'appeler, ma voix couvrira bien celle de cet empoté d'Alastor ! Et pourquoi il crie déjà lui ? Il s'est fait attaqué par une écharde ou une pomme de pin ?

AUROCH ! SAUVE-MOI

Auroch : Saboter le baudrier de Marco.

Alastor : Vérifier que Davis ne se vide pas de son sang. Tenter de lui appliquer les premiers secours si c’est le cas.