Topic de Gristhan :

Je suis ECRIVAIN je réponds à vos questions

Le 19 mai 2025 à 21:56:24 :

Le 19 mai 2025 à 21:43:49 :

Le 19 mai 2025 à 21:18:55 :

Le 19 mai 2025 à 18:38:09 :
Attribution d'une bourse d'écriture pour un projet. C'est prévu pour aider les auteurs à se pérenniser dans leur professionnalisation.

C'est injuste mais en règle général, c'est pour aider les écrivains précaire et leur donner une chance. Si tu es dentiste.. :hap:

Je n'ai pas touché un rond en tant que dentiste depuis 2023. :hap:

Et j'ai touché très exactement 3800 euros tout court depuis le 1er janvier :hap:

Qu'on ne me parle pas de précarité :hap:

C'est un choix kheyou, tu peux faire un mi-temps, su ça ne te convient pas :(

On peut dire exactement la même chose de tous ceux qui candidatent à la bourse, rien ne les empêche de prendre un mi-temps en mise en rayon.

J'ai sué sang et eau pendant 7 ans pour avoir mon diplôme et écrire à côté, j'ai effectivement fait le choix de me réorienter professionnellement, je ne devrais pas être pénalisé pour ça. Surtout pas quand, en parallèle, des rentiers ayant hérité d'apparts obtiennent les bourses.

Ça me conviendrait encore moins de redevenir dentiste, et je préfère la précarité à la détresse professionnelle.

Le 19 mai 2025 à 14:46:42 :

Le 19 mai 2025 à 14:34:35 :

Le 19 mai 2025 à 14:16:05 :
Ceci dit, je me suis fait refuser ma bourse d'écriture au motif que j'avais été dentiste.

Et que si je voulais de l'argent, je n'avais qu'à travailler à nouveau en cabinet :hap:

Autant dire que je suis encore furieux :hap:

C'est sur que ce que tu as choisi de faire n'est pas vraiment motivé par l'argent :noel:

Je suis hors de moi, en vrai :hap:

J'ai fait un oral parfait, ce qui m'a été répété par plusieurs membres du jury. J'ai défendu mon projet comme un lion, sans bégayer et en présentant les enjeux culturels et artistique.

Mais ils ne veulent pas financer un ancien dentiste. La réorientation visiblement ça marche pas pour nous. :hap:

Quasi 10 000 balles qui s'envolent sous mes yeux :hap:

Je ne comprends pas : pourquoi tu n'exerces pas, disons, un jour par semaine ? :(

Parce que j'ai de quoi me payer à manger et rembourser mon prêt. :hap:

Tant que je suis pas menacé par la famine, je ne redeviendrai JAMAIS dentiste. :hap:

Je n'en ai ni l'envie, ni la force. Rajouter un jour de travail éreintant à mon plein-temps qui se passe déjà le plus souvent de week-end, c'est suicidaire. Je l'ai fait jusqu'à mon année de thèse, plus jamais. :hap:

Bonne nouvelle du jour pour compenser les bourses, un mail de la part d'un membre du jury du Grand Prix de l'Imaginaire (un des prix les plus prestigieux dans le milieu) qui a apprécié l'un de mes récents ouvrages et aimerait le faire concourir pour l'édition 2026. :bave:

Il n'y a absolument aucune chance que je sois lauréat, mais rien qu'une nomination boosterait les ventes et consoliderait ma présence dans ce milieu.

C’était l’histoire d’un suicide. Chloé n’avait seulement que treize ans quand tout s’écoula d’un bruit sec, sous l’ombre d’un chêne. Elle lisait un livre, tournant les pages, avalant les mots comme un cobra royal. Ceci raconte l’histoire d’un suicide, de plusieurs suicides. Tous emmêlés, entravés dans une société où rien n’a d’importance hormis la vie travailleuse. Le Capital était lourd dans ses petites mains douces mais les mots étaient légers comme l’éther. Tout coulait de source comme une rivière qui serpente entre des berges herbeuses. C’était un jour d’Été ou d’Hiver, elle ne s’en rappelait plus. Achevant le troisième livre, elle soupira, pensant songeusement à ces âmes égarées qu’elle voyait s’embrasser sur les bancs, toutes engluées dans un amour fini, déjà, déjà mort, vivant à peine. Jamais il ne fut dit que l’amour devait se conclure, toujours l’on disait que c’était une injonction de la nature, l’amor fati une invention de l’Église pour justifier la reproduction. Mais ces temps là était fini, tout était placé sous le signe noir de la désillusion amère, du sexe sans engagement, fini les tendres embrassades et bientôt le divorce à profit. C’était l’histoire d’un suicide. Les oiseaux là haut ne faisaient qu’accomplir un rite funeste et les gendarmes rampaient dans l’herbe dans une simagrée de vie, faisant envier aux pseudo-humains leur bêtise illustrée par leur propre vie de blattes pudibondes. Chloé donc ne pensait qu’au seul moyen de renverser l’oligarchie extorqueuse et, soudain, dans un éclair, lui vint un joie, une fulgurance pleine de sens. Rien n’a jamais aussi facile que de tuer, symboliquement, une âme vidée de son sens par l’abrutissement des jeunes années. C’est l’histoire d’un meurtre imagé. Sortir un flingue, c’est comme dégobiller ses tripes après une trop forte cuite. Rien ne vaut un tir dans la tête. Elle se leva, elle n’avait seulement que treize ans et allait tuer. Marchant lentement, elle observa la métaphysique qui se dégageait en hologrammes multiples des personnes fantomatiques de ces couples encore innocents de cette chienne de vie vaine. Pactisant avec Méphistophélès, elle fit un apparaître un voyageur lourdement armé du vide d’où il ne sortait pas et lui ordonna de tous les tuer. Il le fit, sans commentaire. Du sang partout, un sourire. Des pleurs, un rire. Un meurtre, un suicide. C’était l’histoire d’une jeune fille en fleur qui n’avait seulement que treize ans après avoir fini Marx. Mais c’est le commencement de jeunes âmes, de véritables anges macabres. Des anges vengeurs de Dieu, celui qui tue les bourgeois et les amoureux...
J'ai normalement répondu à tous vos MP, faites signe si je vous ai zappé !

Le 20 mai 2025 à 19:04:45 :

Le 20 mai 2025 à 14:22:11 :
C’était l’histoire d’un suicide. Chloé n’avait seulement que treize ans quand tout s’écoula d’un bruit sec, sous l’ombre d’un chêne. Elle lisait un livre, tournant les pages, avalant les mots comme un cobra royal. Ceci raconte l’histoire d’un suicide, de plusieurs suicides. Tous emmêlés, entravés dans une société où rien n’a d’importance hormis la vie travailleuse. Le Capital était lourd dans ses petites mains douces mais les mots étaient légers comme l’éther. Tout coulait de source comme une rivière qui serpente entre des berges herbeuses. C’était un jour d’Été ou d’Hiver, elle ne s’en rappelait plus. Achevant le troisième livre, elle soupira, pensant songeusement à ces âmes égarées qu’elle voyait s’embrasser sur les bancs, toutes engluées dans un amour fini, déjà, déjà mort, vivant à peine. Jamais il ne fut dit que l’amour devait se conclure, toujours l’on disait que c’était une injonction de la nature, l’amor fati une invention de l’Église pour justifier la reproduction. Mais ces temps là était fini, tout était placé sous le signe noir de la désillusion amère, du sexe sans engagement, fini les tendres embrassades et bientôt le divorce à profit. C’était l’histoire d’un suicide. Les oiseaux là haut ne faisaient qu’accomplir un rite funeste et les gendarmes rampaient dans l’herbe dans une simagrée de vie, faisant envier aux pseudo-humains leur bêtise illustrée par leur propre vie de blattes pudibondes. Chloé donc ne pensait qu’au seul moyen de renverser l’oligarchie extorqueuse et, soudain, dans un éclair, lui vint un joie, une fulgurance pleine de sens. Rien n’a jamais aussi facile que de tuer, symboliquement, une âme vidée de son sens par l’abrutissement des jeunes années. C’est l’histoire d’un meurtre imagé. Sortir un flingue, c’est comme dégobiller ses tripes après une trop forte cuite. Rien ne vaut un tir dans la tête. Elle se leva, elle n’avait seulement que treize ans et allait tuer. Marchant lentement, elle observa la métaphysique qui se dégageait en hologrammes multiples des personnes fantomatiques de ces couples encore innocents de cette chienne de vie vaine. Pactisant avec Méphistophélès, elle fit un apparaître un voyageur lourdement armé du vide d’où il ne sortait pas et lui ordonna de tous les tuer. Il le fit, sans commentaire. Du sang partout, un sourire. Des pleurs, un rire. Un meurtre, un suicide. C’était l’histoire d’une jeune fille en fleur qui n’avait seulement que treize ans après avoir fini Marx. Mais c’est le commencement de jeunes âmes, de véritables anges macabres. Des anges vengeurs de Dieu, celui qui tue les bourgeois et les amoureux...

Désolée kheyou mais je n'ai pas le temps de revenir dessus :oui:

Mais up pour que d'autres puissent le faire.

J’ai lu, mais honnêtement c’est pénible à lire, tu devrais séparer un peu plus ton texte pour pouvoir faire des pauses dans la lecture, Et c’est surtout très confus, tu parles de beaucoup de choses en même temps sans qu’on sache si c’est vraiment lié ou pas entre eux. C’est réel ou imaginaire dans la tête de Chloé c’est très flou.

Dans ce passage il doit manquer une partie « elle fit un apparaître un voyageur lourdement armé du vide d’où il ne sortait pas et lui ordonna de tous les tuer« 

J'ai attendu toute la journée un mail d'éditeur qui n'est pas venu jpp :hap:
C'est parti pour une grosse session de travail du matin. Objectif dépasser la barre des 14 000 mots aujourd'hui :oui:
Tu publies pour la rentrée littéraire 2025 (je ne te demanderai pas plus de détails perso) ?

Le 21 mai 2025 à 09:59:43 :
Tu publies pour la rentrée littéraire 2025 (je ne te demanderai pas plus de détails perso) ?

Si tu me demandes si je publie à l'automne, oui. J'ai deux parutions prévues dans deux registres différents. :hap:
Si tu parles d'un événement / d'une sélection spéciale pour la rentrée littéraire, pas à ma connaissance. :non:

Le 21 mai 2025 à 10:06:37 :

Le 21 mai 2025 à 09:59:43 :
Tu publies pour la rentrée littéraire 2025 (je ne te demanderai pas plus de détails perso) ?

Si tu me demandes si je publie à l'automne, oui. J'ai deux parutions prévues dans deux registres différents. :hap:
Si tu parles d'un événement / d'une sélection spéciale pour la rentrée littéraire, pas à ma connaissance. :non:

D'accord. Je fais partie d'un jury littéraire et je me demandais si par hasard j'aurais une chance de tomber sur un de tes romans :hap:

Tu n'as pas cette ambition de gagner un prix un jour ?

Le 21 mai 2025 à 10:19:07 :

Le 21 mai 2025 à 10:06:37 :

Le 21 mai 2025 à 09:59:43 :
Tu publies pour la rentrée littéraire 2025 (je ne te demanderai pas plus de détails perso) ?

Si tu me demandes si je publie à l'automne, oui. J'ai deux parutions prévues dans deux registres différents. :hap:
Si tu parles d'un événement / d'une sélection spéciale pour la rentrée littéraire, pas à ma connaissance. :non:

D'accord. Je fais partie d'un jury littéraire et je me demandais si par hasard j'aurais une chance de tomber sur un de tes romans :hap:

Tu n'as pas cette ambition de gagner un prix un jour ?

Bien sûr que si, je n'attends que ça. Mais... ça ne dépend pas de moi :hap:

Est-ce que tu essaies de faire passer un message, qu'il soit intellectuel ou émotionnel, dans les textes que tu écris, ou bien écris-tu pour une autre raison ?
edit : J'ai oublié de préciser : un message profond qui ne soit pas explicitement écrit, mais qui émerge dans l'esprit du lecteur.

Le 21 mai 2025 à 10:27:20 :
Est-ce que tu essaies de faire passer un message, qu'il soit intellectuel ou émotionnel, dans les textes que tu écris, ou bien écris-tu pour une autre raison ?
edit : J'ai oublié de préciser : un message profond qui ne soit pas explicitement écrit, mais qui émerge dans l'esprit du lecteur.

Je ne pense pas qu'il soit possible d'écrire sans instiller un message, consciemment ou non.

Même quand j'écris pour des mômes de 8 ans, un message paraît. Ce n'est pas forcément volontaire, mais dès qu'on construit des antagonismes, qu'on confère des valeurs à des personnages, on place du sens moral dans le texte.

Ce message est plus conscient quand je travaille pour des adultes ou de grands ados, là, la réflexion que je souhaite construire est consciente, et anime tout le texte.

up paske c'est intéressant

Merci :oui:

Je rentre d'une intervention scolaire, toujours un moment doré de voir les visages se décomposer au moment de présenter la part qui revient à l'auteur dans l'écriture d'un livre :hap:

Le 22 mai 2025 à 14:04:31 :
Merci :oui:

Je rentre d'une intervention scolaire, toujours un moment doré de voir les visages se décomposer au moment de présenter la part qui revient à l'auteur dans l'écriture d'un livre :hap:

C'est quoi en général, 8% ?

En adulte, oui. En jeunesse, s'il y a une illustration, divise par deux. :hap:

Le 23 mai 2025 à 14:17:56 :
En adulte, oui. En jeunesse, s'il y a une illustration, divise par deux. :hap:

Ils te laissent que les miettes :rire: et moi qui pensais qu'au dessous de 6 ça existait pas

Données du topic

Auteur
Gristhan
Date de création
3 mars 2025 à 20:47:28
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