Chapitre 27 :
B- Les prendre sous votre aile
-On va vous sortir de lĂ , vous avez ma parole. Alain, sors de ta cachette, ils ne sont pas agressifs
-De toute façon j'ai pas peur d'eux hein. J'ai fait 6 ans de mma et 7 ans de boxe, faut l'savoir
-Oui bien sĂ»r. Rends toi utile et attrape ça, tu pourrais peut-ĂȘtre te rendre utile
Vous lui tendez un des deux flingues que vous avez récupéré ainsi que 2 chargeurs
-C'est mignon tout ça mais on doit aller oĂč ?
-Hmpf pas par là . On vient d'ici, on tombera sur les méchants
Il pointe du doigt un couloir vous faisant face
-Alors on doit y aller. Si au bout se trouve celui qui nous a amené ici, je pense qu'on a tous envie d'aller le réchauffer au chalumeau
-Gnn mais il fait froid dehors. Gnnet les gens parlent bizarrement
-Vous avez une idĂ©e de ce qu'il y a par lĂ
Vous pointez le couloir Ă votre gauche
-Gnnon. Je sais qu'ils emmenaient nos copains lĂ -bas
-Hmpfon comptait s'y rĂ©fugier. Ils nous chercheraient jamais lĂ oĂč ils voudraient nous emmener
Vous prenez Alain Ă part
-On peut pas aller Ă gauche... J'ose pas imaginer sur quoi on va tomber
-Sans doute un charnier ou une connerie du genre. On pourrait peut-ĂȘtre se planquer et trouver quelques trucs intĂ©ressants
-Mais c'est immonde bordel ! Comment tu peux dire un truc comme ça sans sourciller ?
-La vraie question c'est plutÎt de savoir comment un aussi gros fragile a cramé un gars de sang froid...
-...
-Oh non, te mets pas Ă chialer. On doit avancer, pas le choix, alors autant le faire sans emmerder tout le monde
A- Le couloir de devant
B- Le couloir de gauche
Arc 2 : Fin
Chapitre 28 :
-T'as peut-ĂȘtre raison... Si on part Ă gauche ils sauront pas oĂč on est
-Comme tu voudras. HĂ©, venez vous deux ! On va rendre une petite visite Ă vos amis
Vous marchez Ă une cadence militaire. Alain est devant, vous Ă l'arriĂšre. En mĂȘme temps, vous avez du mal Ă rester Ă cĂŽtĂ© de lui. Son cynisme Ă eu raison de vos bons sentiments, alors tant pis. Personne ne parle, mais en mĂȘme temps les 2 aurtes peinent Ă tenir une discussion alors vous n'essayez pas.
-Une porte blindée... Il y a un scanner rétinien
-L'un des deux devrait peut-ĂȘtre essayer. Avortin, approche de la porte s'il te plaĂźt
-Leur parle pas comme ça... T'as vraiment aucun respect
-C'était pour détendre l'atmosphÚre, il y a pas mort d'homme. Pas comme tout à l'heure, quand t'avais un chalumeau dans les mains
-Bordel, j'aurai vraiment dû te cramer sombre enfoiré
Vous ĂȘtes interrompu dans votre discussion par le bruit d'une porte qui s'ouvre accompagnĂ© d'une voix robotique fĂ©minine
-Hmpf c'est ouvert
-Bien, si tu veux m'excuser, j'ai plus important Ă faire que de taper la discut avec toi
-Un sas de décontamination... On a pas de combinaisons, je savais que c'était une idée de merde de venir ici
AprĂšs un bref nettoyage, les portes s'ouvrent. Mais vous les refermez en manquant de vomir
-Faut croire que t'avais vu juste mon vieux. Par contre on a plus le choix maintenant, va falloir se planquer dedans et faire une petite guérilla. Je serais pas surpris de les voir débarquer équipés pour boucler le secteur dans une demi-heure
-Gnnattention !
Votre coeur fait un manqué et vous vous écroulez. Cette sensation, vous la connaissez de mieux en mieux
-Parle, je manque de temps
-Sur un autre ton. Mais je serais concis car je sais comme toi l'urgence de la situation
-...
-Tu es arrivĂ© au charnier, lĂ oĂč les unitĂ©s dĂ©fectueuses sont entreposĂ©es
-Me mens pas, je sais ce que j'ai vu. Dis-moi oĂč tu veux en venir
-Ce magnifique endroit est une création de HardTech, et nous pouvons la retourner contre eux
-Ah oui ? Et comment ?
-BrĂ»le tout. Je pourrais concentrer toute l'Ă©nergie reçue et t'accorder une journĂ©e de toute puissance. Renverser Larry et sa cour sera un jeu d'enfant Ă partir de lĂ
-Bof, je verrai ce que je peux faire. En attendant t'aurais pas un petit conseil pour m'aider Ă me sortir de cette merde ?
-Bonsoir, non. Cordialement
-Va te faire fout-
Vous n'avez pas pu finir votre phrase que vous vous revoilà dans la réalité, en train d'embrasser la bùche en plastique du sas
-Tiens, t'es de retour
-Hmpfaut faire vite. Ils vont bientĂŽt arriver
-J'ai un plan
Pendant ce temps :
-Monsieur, j'ai une mauvaise nouvelle. Le point de rupture approche et le sujet Ă l'air parti pour sortir des sentiers battus
-Clarifiez
-Les choix qui l'ont mené jusqu'ici... N'excluent pas que son comportement nous échappe
-Un scan rétinien a été passé au niveau de la... Jungle
-ALORS FAITES QUELQUE CHOSE BON SANG ! ON VA PAS RESTER ICI A ATTENDRE QU'IL VIENNE NOUS CUEILLIR, MERDE !
-B... Bien monsieur. J'envoie une équipe sur le terrain. Si il ressort, c'est les pieds devant
-Excellent...
Chapitre 29 :
-C'est le bruit du sas. Ils sont lĂ
-Restez planqués. On est foutus au moindre petit bruit on est finis
Vous avez pris position dans la jungle. Autrefois un jardin artificiel, cet endroit s'est converti en charnier oĂč sont jetĂ©s les corps des semblables des deux autres. L'oeil vous protĂšge mais aucun de vos compagnons n'est Ă l'abri d'une mort soudaine et brutale
-Dispersez-vous et trouvez moi ces fumiers ! Le sujet doit rester sous contrÎle mais gardez à l'esprit qu'il est considéré comme immortel. Ne jouez pas aux héros, il en va de notre survie ainsi que de celle du projet
-Compris général Mugo !
Les soldats se mettent Ă fouiller lentement mais sĂ»rement la forĂȘt Ă©paisse dans laquelle vous ĂȘtes cachĂ©s. Mais ils ne vous trouveront jamais. Chacun dans le groupe se regarde avant de passer Ă l'action ; le Plan est en marche. Alain descends de l'arbre et se prĂ©cipite sur un des hommes de Larry. Mais quelque chose vous dĂ©range
-Dites... Vous vous appelez comment ?
-Hmpfon nous a jamais donné de prénom. Juste des chiffres
-Je vais changer ça. Tu t'appellera Valentin, et toi ça sera... Gilbert
-Gnne m'appelle Gilbert... J'aime bien
-Hmpf... Valentin c'est un joli prénom... Merci Célestin... J'ai jamais eu d'amis... T'es la premiÚre personne normale qui se soucie de moi
Vous regardez Alain qui vous fait des grands signes, mais vous vous en foutez. Vous ĂȘtes sur le point de fondre en larmes, mais vous devez vous maitriser. Pour le Plan. Pour Valentin et pour Gilbert. Et pour l'autre Gilbert qui vous manque tellement. Alors vous serrez les dents et vous vous enfoncez dans les fourrĂ©s
-Qu'est ce que tu branles, merde ! On doit sortir d'ici, pas organiser un putain de baptĂȘme ! Tu vas me faire le plaisir de fermer ta gueule jusqu'Ă ce que chaque garde soit mort et enterrĂ© !
-N'oublie pas que ce n'est pas parce que je ne t'ai pas fait flambé tout à l'heure que je ne peux pas le faire maintenant
Une voix grave vous interrompt
-Mon général ! On a des victimes !
-On sait que vous ĂȘtes lĂ ! Rendez-vous, ça vaut mieux pour tout le monde
Il n'en sera rien. Vous continuez votre avancée meurtriÚre parmi les rangs dispersés des soldats de HardTech. Alors que vous vous rapprochez dangereusement du général ennemi, un sifflement de Alain capte votre attention. Vous regardez dans sa direction et voyez qu'il fait de venir. Il a l'air d'avoir trouvé quelque chose
A- C'est peut ĂȘtre important, mieux vaut aller vĂ©rifier
B- Il faut s'en tenir au Plan
Chapitre 30 :
Pas le temps de jouer au con avec Alain, vous devez faire vite. Vous sifflez 2 fois de maniĂšre courte pour signifier que vous ne le suivez pas cette fois
-Je crois que ça venait de là !
-Pas un pas de plus ! Restez en formation serrée en attendant l'arrivée de l'équipe de négociation
-Bien !
Merde ! Le gĂ©nĂ©ral est impossible Ă attaquer sans se faire dĂ©chirer par les balles qui se mettront Ă fuser si vous avez le malheur d'ĂȘtre visible
-Nous ne savons pas ce que vous voulez, je suis ici pour en discuter avec vous. Rendez-vous et aucun personne ne sera blessé
Silence. Personne ne bouge, personne ne parle, c'est tout juste si vous osez respirer. Le temps passe, lentement. Chacun est campĂ© sur ses positions, prĂȘt Ă annihiler l'autre au moindre mouvement. Mais le bruit du sas vient rompre ce silence sordide
Vous n'en croyez pas vos yeux. Il est là devant vous, le regard perdu, l'air hagard, le visage taché de sang et de terre
Les mots sortent tous seuls, si bien que vous ne réalisez pas qu'il y a un autre Gilbert dans la salle
Vous le voyez devenir un lambeau de chair sanguinolent. Son visage défiguré par les balles vous sourit une derniÚre fois avant de s'effacer complÚtement
-Qui a tiré ?
-C'était... C'était moi mon général
-Bien. Je vais ĂȘtre concis
Mugo empoigne le soldat par le col
-Mon schalss va moins vite que les balles. Tu auras tout le temps de réfléchir à ce que tu viens de faire pendant que je t'arracherai les dents avec mon fer
-Non... Monsieur... Je vous en supplie... Je... NON ! A L'AIDE !
Vous avez beau fermer les yeux, ses cris résonnent en vous. Vous les rouvrez pour voir le positionnement des soldats et vous vous rendez compte que Gilbert convulse au sol
A- Mugo doit mourir, il est le danger
B- Il faut s'occuper de Gilbert, peut importe si c'est risqué
JvArchive compagnon