Les pires anecdotes de PROLO de votre enfance ?

Le 18 mars 2025 à 01:39:42 :
Ah ouais tu étais vraiment pauvre.

Ça va au dela de la pauvreté, sa mere devait surtout être vraiment une cas sociale

Le 04 avril 2025 à 09:02:39 :

Le 18 mars 2025 à 01:39:42 :
Ah ouais tu étais vraiment pauvre.

Ça va au dela de la pauvreté, sa mere devait surtout être vraiment une cas sociale

Dans beaucoup de cas oui les parents sont des ksos qui diliapident les aides social.

Le 04 avril 2025 à 08:49:09 :
Mon père avais une boucle mental, c'est qu'il utilisait les aides ( on était famille nombreuses + deux parents RSA), pour s'acheté des truc chère, et 15j après il le revendais en disant " je fait ça pour que vous puissiez mangez, c'est votre fautes "

La moitié du mois c'était biscotte + paté de foie

La prime de rentrée scolaire qui servais a 90% a des achat débile, 10% pour acheté des fourniture eco + dégueulasse, j'avais la jalousie envers mes camarades d'école, une fois je m'en suis plaint avec ma soeur, ma mère est devenu hystérique de rage, mon père aussi

Quand j'était enfant j'avais un trouble des os, je sait pas comment dire mais j'était très très maigre, et j'avais du bide ( donc skinnySkinnyFat enfant), mes parents mon fait manger de la whey quand le médecin a dis que c'était chaud et ma daronne a jeté les carnets de santé

Edit: D'ailleurs, j'aurai bien voulu savoir ce que j'avais. Le médecin m'avais dis a 6 ans que j'allais avoir des problème au genoux même, et m'avais donné un traitement que ma mère a refuser de me donner en me disant que ça faisait faire des " arrêt cardiaque". Aujourd'hui a 30 ans j'ai les jambes en X

Edit 2: Ma soeur a une taille très faible, parce qu'étant ado, l'endocrinologue avais dis a ma mère d'aller faire des examens dans une grande ville, pour pas payer et tout elle a fait 40 minute de gaslight en disant " oui bon ça sert a rien quoi, hihi", résultat, ma soeur faire 1M56 a 35 ans

Tu les vois encore ?
A ta place j'aurais la haine et j'aurais essayé de les baiser avec des dédommagement

Mes parents qui n'avaient pourtant pas de gros revenus avaient acheté un petit appartement type 2 (ils dormaient dans le salon moi dans la seule chambre) à crédit car c'était la fameuse "bonne affaire"
tout ça en début d'été (ça a son importance).

Puis les températures ont baissé et l'appartement étant exposé plein nord + aucune isolation on se gelait littéralement sauf à avoir des factures de fou.
Les voisins de la rue étaient aussi revenus de vacances et c'était le genre de voisin qui te fait plus chuter le prix de l'immobilier qu'autre chose, bref.

Suite à des difficultés financière, mes parents ont essayé de vendre l'appartement mais le truc était invendable même à perte. Le crédit immobilier pas payé, les comptes bloqués, les grosses emmerdes ont commencé.

Un matin l'huissier est arrivé et nous a dit que l'appartement été saisi par la banque et qu'il fallait qu'on dégage (il y a de ça plusieurs années, les procédures ont changé certainement mais au final tu dois dégager quand même) en même pas une semaine. J'étais petit mais je souviens avoir demandé à l'huissier si j'avais le droit de récupérer quelques jouets dans ma chambre, même l'huissier était hyper gêné...

Par l'intermédiaire d'un ami d'ami, mon père avait trouvé un type en plein divorce qui vendait une maison à la campagne : une ruine avec 4 murs et 1 toit mais ni eau courante ni électricité et qu'il avait arrêté de rénover à cause du divorce et pour un prix ridiculement bas.

Mon père avait pu négocier une sorte de crédit vendeur (en gros on payait une sorte de loyer au vendeur avant de pouvoir lui acheter la maison déduction faite des loyers, pas sûr que cela puisse encore se faire aujourd'hui)

Pour retaper cette maison mon père récupérer tous ce qu'il pouvait trouver dans les décharges (à l'époque c'était sur des terrains vagues pas dans les bennes) ou en récupération gratuite : porte, fenêtres, bois, baignoire, wc, lavabo, robinet, meubles, outillage... (c'est fou tout ce qu'on peut y trouver, moi je récupérai les vélos et pièces de vélo, les retaper et les revendait pour me faire un peut d'argent de poche)

On avait un vieux groupe électrogène pour l'électricité (donné par quelqu'un) et une pompe à main pour l'eau du forage. (la fameuse pompe bleue qu'il faut amorcer avec l'arrosoir)

Le groupe fonctionnait le soir pour la lumière et la télé (trouvait en décharge elle aussi). Il avait construit une cheminée pour le chauffage. L'été on avait chaud mais pas de frigo donc c'était des glacières avec des bouteilles d'eau congelées par un agriculteur du coin qui nous prêtait un vieux congélo dans sa remise.

Les truites et carpes pêchaient par mon père étaient notre repas du dimanche. On avait quelques poules aussi et un potager même si le potager te nourrit pas à l'année ça aidé pas mal.

Bien entendu j'avais pas de marque de fringues connus (mes baskets avaient 2 bandes au lieu de 3) mais honnêtement j'en ai pas souffert car je n'y attaché pas d'importance après le traumatisme de la mise à la porte par l'huissier et puis je disais à mes potes que c'était une nouvelle marque qui n'était pas encore connue mais qui le serait un jour (ça avait marché avec les fameuses basket car je courais plus vite que les autres et je disais que c'était grâce à ces chaussures... résultat le Super U du coin avait été dévalisé de la marque aux 2 bandes)

Un jour mon père a touché un tiercé au PMU du village (seules les pauvres jouent pas les riches) et il a mis tout l'argent gagné dans l'installation de poteaux EDF (les terrains voisins voulaient pas participer donc tout pour notre pomme) et ça à changé notre vie au quotidien.

Paradoxalement et avec du recul je garde un bon souvenir de cette époque : la vie à la campagne en mode débrouille et camping. Les traces que j'en garde : je n'ai toujours aucune attirance particulière pour les marques de fringues (Celio et Quechua me suffisent) ou tout ce qui peut être superficielle (une Casio donne aussi bien l'heure qu'une Rolex) mais je respecte ceux pour qui c'est leur trip, j'aime bien la nature et la campagne (je vie en ville) j'aime bien bricoler.

Les difficultés de l'enfance forgent un caractère et ne doivent pas constituer un fardeau. Et avec de la volonté on arrive toujours à s'en sortir.

Au tout début on vivait dans un appart limite insalubre, télé noir et blanc, on tirait la chasse que pour le caca, quelques vêtements de récup, mais les parents sont bosseur et on a gagné en niveau de vie, ils ont fini proprios, mais ils ont bossé et bossent encore pour ca

Ya quand-même quelques sales manies qui sont restées et dont j'ai hérité comme la bouffe premier prix (dont la qualité a vraiment augmenté de nos jours quoi qu'on en dise), mettre de l'eau dans les shampoing vides pour optimiser la dernière goutte, ouvrir le four quand il a fini de cuire en hiver, utiliser les PC jusqu'à la mort

Le 18 mars 2025 à 01:38:50 :
Perso une fois à l'école on avait un cours de brossage de dents ou le prof nous expliquait la technique pour se brosser les dents correctement

Et là le prof nous dit qu'il fallait le faire 3x par jour

Je pensais que c'était une blague j'explique ça à ma mère le soir pour rigoler et elle pète un câble genre "de quoi je me mêle, il a pas vu le prix du dentifrice, etc."

Je me lavais les dents juste le lundi matin avant d'aller à l'école ou parfois quand on invitait des gens à manger

Et j'ai toujours cru que c'était une légende urbaine c'était seulement au lycée que j'ai appris que c'était vraiment vrai et que fallait se laver les dents plusieurs fois par jour

Cimer maman

Et vou ?

Ah, mais c'est du Victor Hugo ou bien du Zola ?

Le 18 mars 2025 à 02:46:36 :
Les cadeaux en commun avec mon frère pour Noël

Le premier restaurant que j'ai fait dans mon enfance a l'âge de 11 ans avec mon oncle

Pareil pour les vacances, j'ai vu la mer a 11 ans grâce à mon oncle
Zéro vacances avec mes parents.
Mes parents n'ont jamais pris l'avion

Mon père n'a jamais pris l'avion, mais il vit dans une baraque à 500k euros

Le 04 avril 2025 à 10:14:18 :
Mes parents qui n'avaient pourtant pas de gros revenus avaient acheté un petit appartement type 2 (ils dormaient dans le salon moi dans la seule chambre) à crédit car c'était la fameuse "bonne affaire"
tout ça en début d'été (ça a son importance).

Puis les températures ont baissé et l'appartement étant exposé plein nord + aucune isolation on se gelait littéralement sauf à avoir des factures de fou.
Les voisins de la rue étaient aussi revenus de vacances et c'était le genre de voisin qui te fait plus chuter le prix de l'immobilier qu'autre chose, bref.

Suite à des difficultés financière, mes parents ont essayé de vendre l'appartement mais le truc était invendable même à perte. Le crédit immobilier pas payé, les comptes bloqués, les grosses emmerdes ont commencé.

Un matin l'huissier est arrivé et nous a dit que l'appartement été saisi par la banque et qu'il fallait qu'on dégage (il y a de ça plusieurs années, les procédures ont changé certainement mais au final tu dois dégager quand même) en même pas une semaine. J'étais petit mais je souviens avoir demandé à l'huissier si j'avais le droit de récupérer quelques jouets dans ma chambre, même l'huissier était hyper gêné...

Par l'intermédiaire d'un ami d'ami, mon père avait trouvé un type en plein divorce qui vendait une maison à la campagne : une ruine avec 4 murs et 1 toit mais ni eau courante ni électricité et qu'il avait arrêté de rénover à cause du divorce et pour un prix ridiculement bas.

Mon père avait pu négocier une sorte de crédit vendeur (en gros on payait une sorte de loyer au vendeur avant de pouvoir lui acheter la maison déduction faite des loyers, pas sûr que cela puisse encore se faire aujourd'hui)

Pour retaper cette maison mon père récupérer tous ce qu'il pouvait trouver dans les décharges (à l'époque c'était sur des terrains vagues pas dans les bennes) ou en récupération gratuite : porte, fenêtres, bois, baignoire, wc, lavabo, robinet, meubles, outillage... (c'est fou tout ce qu'on peut y trouver, moi je récupérai les vélos et pièces de vélo, les retaper et les revendait pour me faire un peut d'argent de poche)

On avait un vieux groupe électrogène pour l'électricité (donné par quelqu'un) et une pompe à main pour l'eau du forage. (la fameuse pompe bleue qu'il faut amorcer avec l'arrosoir)

Le groupe fonctionnait le soir pour la lumière et la télé (trouvait en décharge elle aussi). Il avait construit une cheminée pour le chauffage. L'été on avait chaud mais pas de frigo donc c'était des glacières avec des bouteilles d'eau congelées par un agriculteur du coin qui nous prêtait un vieux congélo dans sa remise.

Les truites et carpes pêchaient par mon père étaient notre repas du dimanche. On avait quelques poules aussi et un potager même si le potager te nourrit pas à l'année ça aidé pas mal.

Bien entendu j'avais pas de marque de fringues connus (mes baskets avaient 2 bandes au lieu de 3) mais honnêtement j'en ai pas souffert car je n'y attaché pas d'importance après le traumatisme de la mise à la porte par l'huissier et puis je disais à mes potes que c'était une nouvelle marque qui n'était pas encore connue mais qui le serait un jour (ça avait marché avec les fameuses basket car je courais plus vite que les autres et je disais que c'était grâce à ces chaussures... résultat le Super U du coin avait été dévalisé de la marque aux 2 bandes)

Un jour mon père a touché un tiercé au PMU du village (seules les pauvres jouent pas les riches) et il a mis tout l'argent gagné dans l'installation de poteaux EDF (les terrains voisins voulaient pas participer donc tout pour notre pomme) et ça à changé notre vie au quotidien.

Paradoxalement et avec du recul je garde un bon souvenir de cette époque : la vie à la campagne en mode débrouille et camping. Les traces que j'en garde : je n'ai toujours aucune attirance particulière pour les marques de fringues (Celio et Quechua me suffisent) ou tout ce qui peut être superficielle (une Casio donne aussi bien l'heure qu'une Rolex) mais je respecte ceux pour qui c'est leur trip, j'aime bien la nature et la campagne (je vie en ville) j'aime bien bricoler.

Les difficultés de l'enfance forgent un caractère et ne doivent pas constituer un fardeau. Et avec de la volonté on arrive toujours à s'en sortir.

J'ai été touché par ton post

On achetait les pizza les moins chere des chez lidlen, les margaritta avec 4 legume (quand c'etait vraiment un magasin hard low cost)
Celle ou y'en avait 4?

Avec ça on prennait des steakent et du gruyerent low cost ainsi que des eggs, et du River Coula.

Une fois a la maison on foutait toute les garnitures sur la pizza et ça nous faisait des pizza royal a moindre cout

Le 04 avril 2025 à 10:14:18 :
Mes parents qui n'avaient pourtant pas de gros revenus avaient acheté un petit appartement type 2 (ils dormaient dans le salon moi dans la seule chambre) à crédit car c'était la fameuse "bonne affaire"
tout ça en début d'été (ça a son importance).

Puis les températures ont baissé et l'appartement étant exposé plein nord + aucune isolation on se gelait littéralement sauf à avoir des factures de fou.
Les voisins de la rue étaient aussi revenus de vacances et c'était le genre de voisin qui te fait plus chuter le prix de l'immobilier qu'autre chose, bref.

Suite à des difficultés financière, mes parents ont essayé de vendre l'appartement mais le truc était invendable même à perte. Le crédit immobilier pas payé, les comptes bloqués, les grosses emmerdes ont commencé.

Un matin l'huissier est arrivé et nous a dit que l'appartement été saisi par la banque et qu'il fallait qu'on dégage (il y a de ça plusieurs années, les procédures ont changé certainement mais au final tu dois dégager quand même) en même pas une semaine. J'étais petit mais je souviens avoir demandé à l'huissier si j'avais le droit de récupérer quelques jouets dans ma chambre, même l'huissier était hyper gêné...

Par l'intermédiaire d'un ami d'ami, mon père avait trouvé un type en plein divorce qui vendait une maison à la campagne : une ruine avec 4 murs et 1 toit mais ni eau courante ni électricité et qu'il avait arrêté de rénover à cause du divorce et pour un prix ridiculement bas.

Mon père avait pu négocier une sorte de crédit vendeur (en gros on payait une sorte de loyer au vendeur avant de pouvoir lui acheter la maison déduction faite des loyers, pas sûr que cela puisse encore se faire aujourd'hui)

Pour retaper cette maison mon père récupérer tous ce qu'il pouvait trouver dans les décharges (à l'époque c'était sur des terrains vagues pas dans les bennes) ou en récupération gratuite : porte, fenêtres, bois, baignoire, wc, lavabo, robinet, meubles, outillage... (c'est fou tout ce qu'on peut y trouver, moi je récupérai les vélos et pièces de vélo, les retaper et les revendait pour me faire un peut d'argent de poche)

On avait un vieux groupe électrogène pour l'électricité (donné par quelqu'un) et une pompe à main pour l'eau du forage. (la fameuse pompe bleue qu'il faut amorcer avec l'arrosoir)

Le groupe fonctionnait le soir pour la lumière et la télé (trouvait en décharge elle aussi). Il avait construit une cheminée pour le chauffage. L'été on avait chaud mais pas de frigo donc c'était des glacières avec des bouteilles d'eau congelées par un agriculteur du coin qui nous prêtait un vieux congélo dans sa remise.

Les truites et carpes pêchaient par mon père étaient notre repas du dimanche. On avait quelques poules aussi et un potager même si le potager te nourrit pas à l'année ça aidé pas mal.

Bien entendu j'avais pas de marque de fringues connus (mes baskets avaient 2 bandes au lieu de 3) mais honnêtement j'en ai pas souffert car je n'y attaché pas d'importance après le traumatisme de la mise à la porte par l'huissier et puis je disais à mes potes que c'était une nouvelle marque qui n'était pas encore connue mais qui le serait un jour (ça avait marché avec les fameuses basket car je courais plus vite que les autres et je disais que c'était grâce à ces chaussures... résultat le Super U du coin avait été dévalisé de la marque aux 2 bandes)

Un jour mon père a touché un tiercé au PMU du village (seules les pauvres jouent pas les riches) et il a mis tout l'argent gagné dans l'installation de poteaux EDF (les terrains voisins voulaient pas participer donc tout pour notre pomme) et ça à changé notre vie au quotidien.

Paradoxalement et avec du recul je garde un bon souvenir de cette époque : la vie à la campagne en mode débrouille et camping. Les traces que j'en garde : je n'ai toujours aucune attirance particulière pour les marques de fringues (Celio et Quechua me suffisent) ou tout ce qui peut être superficielle (une Casio donne aussi bien l'heure qu'une Rolex) mais je respecte ceux pour qui c'est leur trip, j'aime bien la nature et la campagne (je vie en ville) j'aime bien bricoler.

Les difficultés de l'enfance forgent un caractère et ne doivent pas constituer un fardeau. Et avec de la volonté on arrive toujours à s'en sortir.

Belle histoire mon caillou, c'est vrai.

Le plus important c'est d'avoir eux des parents présent, courageux et débrouillard. C'est ça qui construit un enfant rien d'autre.