Les pires anecdotes de PROLO de votre enfance ?

Le 19 mars 2025 à 10:54:30 :
Donnez du détail:
-lieux(pas obligé de donner la ville, la région suffit)
-âge
-année
-reconstitution des dialogue sous forme de discours direct

Pondez-nous des pavés! On se sent moins seules en lisant vos histoires

Tu peux arrêter de spammer ton vieux message stp ?

Le 19 mars 2025 à 11:42:48 :

Le 19 mars 2025 à 11:32:09 :

Le 19 mars 2025 à 11:03:45 :

Le 19 mars 2025 à 10:58:54 :

Le 19 mars 2025 à 10:50:46 :
J'ai une photo de moi tout petit qui donne le contenu de ma boîte à sous à ma mère pour faire les courses

Quand je recevais de l'argent, je croyais que ça allait sur un compte. Bah non ça servait à acheter à manger.

Mon père habitait à 500 m, il n'a jamais donné un centime

Tu viens de me débloquer un souvenir
Je venais de déménager avec ma mère et ma soeur dans une grande maison avec terrain à la campagne, 4 chambres, grosse salle de bain avec grosse baignoire, salle à manger immense, superbe cuisine, salon, grosse entrée avec cheminée à l'ancienne, terrasse et donc le grand terrain, c'était vraiment magnifique.
Mon père lui vivait non pas à 500 m mais 500 km le temps de terminer le déménagement, il bossait encore dans son commerce dans l'aude et donnait les sous pour qu'on puisse avoir ce train de vie.
A ce moment je ne comprenais pas encore pourquoi ma mère était dans une détresse psy (TS, les "on va finir à la rue")
Elle me faisait tellement m'inquiéter qu'un jour je lui ai donné mon porte monnaie entier avec tous les sous de mes anniversaires alors qu'elle pleurait en disant encore qu'on allait finir à la rue. Elle avait refusé.
Jamais compris et je comprendrai jamais puisqu'elle s'est suicidée.

Peut être que mes parents on juste vécu bien au-dessus de leurs moyens et je ne le savais pas, vers la fin de sa vie ma mère n'arrêtait pas de dire qu'elle avait des dettes en pleurant puis elle a fini sdf je l'ai su qu'après.

Très triste Khey. Tu sais si elle était bipolaire elle pouvait tenir des propos incohérents et paranoïaque, sans réalité.

Oui ça peut arriver avec les bipolaires, les médecins l'avaient diagnostiquée bipolaire mais on avait une infirmière dans la famille qui disait qu'elle avait plutôt les symptômes d'une schizophrénie et j'étais d'accord, schizophrénie paranoïde mais c'est seulement après son suicide que les médecins ont trouvé le vrai diagnostique, pas important, dans tous les cas elle avait sa place en HP et devait y rester le temps d'être stable, elle y a été peu avant sa mort et ils l'ont laissée sortir.

C'était très très grave, elle m'a parlé de ses délires quand elle était encore dehors, impossible de la faire hospitaliser je ne sais pas pourquoi. La "règle" pour l'être c'st d'être un danger pour soi ou les autres, ce qui était le cas, dangereuse pour elle.

Ca risque d'en faire rire certains mais de ce que je me souviens de ses délires, pour résumer, il y avait un complot national ou mondial contre elle car elle avait été témoin d'un trafic d'arme entre le maire du village et d'autres voisins. Un gars avait réussi à pirater son ordinateur pour installer de quoi la fliquer dessus, ma sœur d'environ 6 ans à l'époque faisait parti du complot et donnait la nuit par sa fenêtre des infos en douce au maire.

Moi je m'étais barrée de la maison ayant l'âge pour au moment du divorce de mes parents, ma sœur a pu nous rejoindre plus tard laissant ma mère seule. Elle aurait dû venir bien plus tôt vu qu'on la récupérait certains week-ends avec des vêtements troués, plein de pisse de chats, elle pleurait au moment de repartir, disait être ignorée par ma mère. Le maître de son école la voyait dessiner des cadavres, des armes, du sang au lieu d'écouter les cours, il a prévenu une assistante sociale mais rien n'a été fait.
Il demandait aussi à ma mère pourquoi ma sœur portait tous les jours les mêmes vêtements...

Ma mère a commencé a avoir des hallucinations encore plus graves, auditives, visuelles, paranoïa à un point que ça en fera rire certains pour la suite.
Elle a vu des militaires guetter tout autour du jardin de sa maison en préparant un plan pour la chopper , elle en voyait traverser le jardin avec les armes du trafic pour emmener ça chez le mère, elle pouvait les entendre dire qu'il fallait se méfier d'elle car elle est dangereuse, qu'on peut pas l'attaquer comme ça.
Elle passait ses journées à la fenêtre à surveiller dans l'angoisse, à sûrement rien bouffer.

Après elle a commencé à croire que le plan était de l'empoisonner : nourriture des magasins pourtant scellée par des emballages empoisonnée juste pour elle, eau du robinet empoisonnée aussi donc elle buvait l'eau de notre piscine abandonnée sans traitement, vaseuse.
Il y avait beaucoup de crottes de mouches au plafond blanc (ça arrive à la campagne) et c'était des caméras pour l'espionner h24, le logo des chaines télés aussi c'était pour l'espionner donc sur tout ça elle avait mis du scotsh pour se protéger.
Mon père qui était passé la voir l'a écouter lui raconter que dans certaines des ampoules aussi il y avait des caméras et il a dévissé tout ça pour peser et lui montrer que chaque ampoule faisait le même poids donc pas de caméra incrustée à son insu.

Sauf que tu peux dire ce que tu veux à un schizo pour le faire revenir un peu dans le réel, c'est impossible.

Elle a enfin été hospitalisée quand elle a représenté un danger pour les autres, sinon on la laissait crever.
Un jour elle a pris une bombe aérosol et a enroulé un torchon autour, enflammé ça puis jeté chez un voisin faisant parti du complot.
Les flics sont rentrés chez elle, c'était dégueulasse, nourriture qui pourrissait partout, ma mère avec un couteau à la main prête à les planter car toujours dans son délire, il l'ont tazée puis HP.

J'ai pas tout raconté comme sa course poursuite sur l'autoroute avec des flics en Espagne, je sais plus à quel moment c'était, mais même là elle a été ramenée en France, sûrement HP et puis on la laisse ressortir.

Souvent les prolos ont des problèmes de drogues, maladie mentale mais la société les rejette en disant que ce sont des cassos et on continue notre vie loin d'eux

je compatis mon khey, mon ex a développé peu à peu les mêmes symptômes avec les histoires de complots etc. et le seul truc qui l'a sauvé c'est le jour où elle a reçu le bon traitement par injection. Elle est revenue dans le monde réél. Le problème c'est que c'est quasi impossible de faire accepter le traitement à ces malades car pour eux ça fait partie du complot.
Désolé du HS mais ce sujet m'a tellement traumatisé que ça fait toujours un peu de bien de voir qu'on n'est pas seul à le vivre.
La plupart des gens ne comprennent pas que c'est une MALADIE

Oui c'était un peu hors sujet mais c'était pour dire aussi que parfois ce qui explique le situation des prolos "cassos" c'est leur maladie mentale et j'ai voulu vider mon sac, j'avoue, ça fait du bien

Oui c'est une maladie très dure à traiter puisque le malade ne se pense pas malade et peut y voir un complot contre lui oui, souvent il n'est pris en charge que lorsqu'il représente un danger et il faut espérer qu'il croise un bon médecin

Le 19 mars 2025 à 11:04:43 :
Un pote fils dimmigré portugais s'était retrouvé dans une ferme d'un agriculteur sans scrupule. (Son père était exploité)

La chambre était une pièce dans la grange. 0 isolation et 0 chauffage ma maman lui a proposer de lui donner un radiateur électrique qu'il a poliment refusé

Tu sortais de sa chambre t'étais dans la cour de la ferme. La cuisine pareil c'était une autre "piece" à part

La douche il devait sortir dans le froid et aller se doucher dans un truc vraiment insalubre et froid

Quelle horreur quand j'y repense

Les Portugais ont souffert, énormément souffert. Ils vivaient dans des barraques en France, il faisait leur vie sans broncher. Jusqu'à construire la France.

https://youtu.be/5KODU0f6pfg

En 1974, à la terrasse d’un café, un Français, un croissant à la main, lançait :

« Regarde-moi ces Portugais, entassés dans leurs cabanes. Ils ne seront jamais chez eux ici. »

Des années plus tard, un Portugais, debout devant le pavillon qu’il a construit, répond :

« Tandis que vous savouriez votre café trop sucré et votre croissant doré,

nous posions, brique après brique, les fondations de vos rêves.

Vous nous nommiez les latinos d’Europe, mais c’est nous qui avons ancré vos terres.

On ne vous en veut pas. L’humilité ne s’apprend pas dans vos appartements fastueux,

où l’opéra flotte en murmure, ni dans vos salons dorés,

où les voix s’élèvent pour couvrir le néant.

Vous la traquez dans vos échanges policés autour d’une tasse brûlante,

sans un regard pour les mains calleuses qui en ont tiré l’essence.

D’outre-mer jusqu’aux Indes, nous avons frayé la route des épices,

pour que leurs parfums caressent votre palais.

Nous avons bâti vos cités, pavé vos chemins, dressé vos châteaux.

Sans nous, ni vos palais de pierre, ni les délices de votre bouche
n’auraient l’éclat qu’ils portent aujourd’hui.

Pendant que votre croissant fondait dans un café sucré,

des mains noircies portaient le ciment qui a façonné vos quartiers.

Vous nous toisions d’un œil hautain, la bouche pleine et l’esprit creux,

tandis que nos corps harassés donnaient vie à vos chimères.

Vous foulez les routes que nous avons ouvertes,

vous habitez les murs que nous avons érigés,

et vos enfants s’épanouissent dans les demeures que nous avons édifiées…

Sans même deviner que ces richesses, c’est nous qui les avons fait naître.

Aujourd’hui encore, vous goûtez les douceurs que nous avons semées,

vous vivez dans l’aisance que nous avons forgée.
Mais sans nous, votre monde aurait la fadeur de vos mots d’hier :

sans âme, sans goût, sans racines.

Nous étions les hommes des cabanes, et pourtant, nous avons élevé des palais.

Nous sommes partis de rien, nous avons gravi les échelons, même en sachant que ce monde ne serait jamais le nôtre.

Ironie du sort… Aujourd’hui, c’est nous qui vous pleurons,

tandis que vos enfants se disputent l’endroit où vous disparaîtrez en silence.

L’héritage qu’ils guettent avec avidité n’est pas le vôtre,

mais celui que nous avons pétri de nos mains.

Vous méprisiez ceux qui bâtissaient.

Et pourtant, ce sont eux qui garderont votre souvenir. »

Le 18 mars 2025 à 11:28:35 :

Le 18 mars 2025 à 11:23:15 :

Le 18 mars 2025 à 11:20:13 :
La honte d'inviter chez soi sa première petite amie... Je me souviens ! Une métisse Franco - Congolaise super gentille. C'était une prolo mais a des années lumières de ma situation
J'ai eu l'impression de ramener la reine d'Angleterre a la maison alors qu'elle habitait un taudis en centre ville
Mais par rapport a mon appartement pourri de banlieue c'était un palace là où elle vivait

Kheyou, tu vas rire, mais en lisant tes topics de merde je me suis toujours dit que t'étais un khey avec un bon fond, beaucoup plus normal IRL qu'on pourrait le croire, et qui utilise juste JVC comme exultoire
Mais là j'étais not ready

Ahi j'aime bien écrire, et j'ai pris ma REDPILL politique il y a quelques mois. Je viens ici que pour troller, rigoler...

Quelle redpill politique ?

Le 19 mars 2025 à 11:57:39 :
purée les kheys, vous êtes forts
Perso, ayant eu des parents séparés et une mère au SMIC c'était pas le luxe, mais je me rends compte qu'elle s'est saignée pour pas vivre aussi difficilement que vous l'avez raconté. J'avais pas les meilleures fringues (j'en avais rien à foutre faut dire), j'avais ma PS3, quelques jeux achetés chez easycash, de la bouffe éco+ ou marque repère. J'avais des potes bien pires (dont un qui a "oublié" de me rendre mon GTA 5 après que je lui ai prêté)
Mais bon maintenant je vis beaucoup mieux et je fais de mon mieux pour rendre tout ce qu'on m'a donné
J'espère que vous allez tous mieux et que vous vous tapez un max de 10/10 à Bangkok désormais

Beaucoup de parents séparés j'ai l'impression

Mon père était un giga prolo alcoolique

Ma mère a marié un chef d'entreprise ayaa, merci maman quand même

Le 18 mars 2025 à 12:10:59 :
Une fois je me rappelle, y'a eu une période où ma daronne était en giga ultra galère genre je sais même pas comment elle s'était démerdée mais on avait plus d'électricité, plus de gaz...
Je me souviens qu'on avait une tante prolo qui vivait en bas de chez nous, elle nous avait rapporté un gros bocal de blé à cuire..... Sauf qu'on avait rien pour

Du coup on le mangeait cru, ça a duré des jours.

Les douches une fois par semaine chez des voisins

Ma mère qui enchainait les rdv chez l'assistante sociale en pleurant toute les larmes de son corps puis les aprem à marcher pendant des heures parce que pas de sous ni pour le bus ou le tram, pour se rendre à des trucs style secours catholique, restau du coeur pour avoir un maigre sac de boîte de conserve avec des abricots confis ou des petits sachets de fromage comme on en trouve dans les hôtels pour le p'tit dej
Que ce soit sous la pluie ou en plein cagnard.
Je me souviens que ces sacs de bouffe de merde étaient une bénédiction, on en pleurait presque avec mon frère.

Un jour le gaz est revenu, toujours pas d'électricité
Alors on a pu cuir un peu plus de truc mais pareil, ma mère n'avait aucun rond, elle m'envoyait gratter des clopes à tous mes voisins du quartier, on grattait parfois un sac de farine ou du riz, le resto du coeur c'était toute les deux semaines avec de la chance donc on mangeait pas pendant 3 jours parfois pour "économiser"

Puis un jour ma mère n'a plus supporté, elle a décidé un matin de nous faire fermer tous les volets et les fenêtres, de s'asseoir dans le salon et ensuite je la vois aller à la cuisine ouvrir toutes les valves de gaz de la gazinière et retourner s'asseoir avec nous au salon

"maman tu fais quoi?
_T'inquiètes pas fiston, on va juste s'endormir"

Moi qui commence à chialer et à la supplier de me laisser vivre (parce que j'avais compris)
Finalement elle a craqué et elle a "annulé" sa tentative c'était assez dark, pendant une semaine j'arrêtais pas de lui faire promettre de pas refaire ça, quand j'allais dormir ou autre, j'étais terrifié un peu

Whoa non y'a pas à dire, celle la elle fout vraiment un bad monstrueux

Pas spécialement prolo, mais j'étais le pote chez qui les fils de prolo allaient pour jouer aux derniers jeux vidéo / consoles à la mode

Mon meilleur pote et moi on étaut des prolo-complémentaires. Il avait juste une PS2, du coup il venait souvent chez moi pour jouer aux jeux exclus Xbox (Halo, Gears of War etc). Il disait souvent qu'il aimerait trop avoir ces jeux là sur PS2.

Vice versa, je jouais pas trop à la PS2 alors lui me faisait découvrir des jeux sympas que je n'avais jamais vus. Après on a commencé à acheter les mêmes consoles, la DS, la Wii, et on se trimballait toujours chez l'autre avec les jeux qu'il ne possédait pas

Le bon vieux temps

Perso, plusieurs éléments que je considère caractéristiques de la cassosserie :

-Le martinet jusqu'à mes 7 ou 8 ans (je savais exactement où il était)
-Mère qui disait des gros mots h24, puis m'engueulait quand je les réutilise à l'école (pour moi, c'était normal). Mère parfois très colérique, parfois très douce.

-Frère qui me martyrisait h24 (plus âgé que moi) jusqu'à mes 11 ou 12 ans dès qu'il en avait l'occasion (tirage de cheveux, me frappait, me tordait le poignet (j'ai encore la trace, vu que mon poignet droit fait un certain bruit quand je le tourne) alors que mes parents étaient littéralement à côté

-Frères qui se détestaient, mais vraiment (à base d'insultes, de crises, c'était hyper violent), avec plusieurs fois la police qui venait car ma mère savait pas quoi faire (c'est arrivé 2 ou 3 fois)

-Je suspecte avoir été victime d'une agression sexuelle dans mon enfance mais je n'en ai pas la preuve formelle et je ne sais pas si c'était dans le contexte intrafamillial

-Dormir dans la même chambre avec ses frères et soeurs jusqu'au lycée

-J'étais devenu un célestin inadapté, qui geekait h24 jusqu'à sécher les cours et presque redoubler

-Ne jamais inviter de potes car 9 chances sur 10 pour qu'il y ait une crise hardcore dans la maison au même moment (c'était vraiment ma phobie, je voulais paraître normal)

-Vêtements : ça m'a vraiment marqué quand un khey en a parlé. J'avais, en effet, des vêtements recyclés de mes frères et cousins, souvent complètement démodés, trop grand etc... Ca a duré jusqu'en terminale. Dès que j'avais un t-shirt sympa ou un jogging, je le mettais h24. C'était un gros marqueur social à l'époque. Je me souviens avoir acheté une doudoune en 5ème, que j'ai porté jusqu'à la fin de la 3ème (elle se déchirait car j'avais grandi)

-Aujourd'hui, toute ma fratrie sont des ratés (pas de job ou job alimentaire pourri), vit encore à la maison (je ne dirais pas l'âge)

Malgré çà, beaucoup d'excellents moments passés avec ma famille, surtout en vacances, où on allait à la mer. J'en ai d'excellents souvenirs. Ca me rend assez émotif de lire tous les topics des kheys car je me rends compte qu'on a connu des choses similaires.

C'est donc logique de ne pas vouloir réiterer ce genre d'expériences, car ça influe beaucoup sur le développement d'une personne. Mes enfants n'auront pas d'écran avant un certain âge, seront obligés de faire du sport, une activité artistique, de taffer les études au max, et je ferais attention à ce qu'en cas de soucis, ils soient protégés et puissent continuer à vivre correctement

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