ça arrive, encore déso 2 chapitres narratifs puis 1 à choix
Chapitre 17 : Conditions rustiques
Une fois la liste passée en revue vous descendez récupérer du bois pour la cheminée et le poêle
Vous décidez de vous occuper de la cuisine pendant que Mathieu se rend au puit chercher de l’eau
-"On fait un maximum de réserves de flotte, ça nous évitera d’y retourner demain ou après-demain"
Grace à deux bouteilles de 5 litres vous augmentez encore votre réserve de 10 litres
Vous passez une bonne heure Ă purifier toute cette eau et Ă nettoyer la cuisine
La cuisine a été rangée : les réserves d’eau sont situées sous l’évier, l’étagère en bois contient la nourriture, le tas de bois à côté du poêle prend l’ancienne place du frigo, vous avez installés une horloge et nettoyé la pièce; sommairement bouché les courants d’air de la fenêtre avec des bout de carton…bref vous n’avez pas chaumé il ne manque plus qu’un éclairage pour avoir enfin quelque chose de correct.
Pendant que Mathieu relance le feu pour réchauffer le salon, vous lancez le poêle dragon et faites chauffer une grosse conserve de cassoulet William Saurin
Vous saupoudrez de poivre et de sel et rajoutez quelques feuilles de laurier du jardin pour améliorer le gout, le chef Dumas en personne approuverai ce délice ! Comme ça !
Vous avez installés une table basse dans le salon face à la cheminée et prendrez dorénavant vos repas ici
Face au feu de cheminée vous avalez votre repas (trop) épicé d’une traite
Pour le dessert vous finissez vos dernières barres de céréales et les fruits secs de votre voyage
Vous rangez les assiettes et parlez Ă Mathieu :
-Demain la priorité c’est de trouver à manger pour cette semaine et de voir ce qu’on peut faire pour le potager avant que l’hiver arrive
-Ouep, et on continuera de ranger la maison et il faudra commencer à la sécuriser, au moins sommairement, les portes et fenêtres n’inspirent pas la solidité
-Ok, donc on ira voir au village demain matin si on trouve de la nourriture et l’après-midi on s’occupera de sécuriser les entrées de la maison
-Demain on va avoir une lourde journée !
-Ouai ! Sur-ce je vais aller me coucher, on se dit Ă 8h ?
Vous saluez Mathieu et montez à l’étage prendre votre douche
Vous faites chauffer une casserole pour avoir de l’eau chaude et fabriquez un pommeau de douche avec une bouteille d’eau percée
Vous utilisez du savon de Marseille trouvé dans la commode de la salle de bain, il tombe à pic car vous aviez fini le vôtre hier
Vous accrochez votre ptzel face au miroir pour éclairer un maximum la douche et commencez votre toilette
Devant ces conditions quelques peu spartiates vous vous exclamez : « Brrrrrr on se caille, ce n’est pas ouf, faudra trouver un moyen d’améliorer cette douche »
Une fois votre toilette finie, vous vous séchez et changez vos vêtements
-" Tiens ! Il faudra aussi s’organiser pour laver les vêtements sales"
Puis vous rejoignez votre chambre face Ă la salle de bain
A l’aide d’une bougie en guise de lampe de chevet vous rajoutez à votre liste : « bricoler la salle de bain + éclairage » et « Trouver un moyen de nettoyer facilement les vêtements »
Vous n’aviez pas pensé à toutes ces problématiques lors de votre plan d’évacuation, ça fera du travail en plus…
Avant de vous coucher vous vous dirigez vers la vielle fenĂŞtre en simple vitrage de la chambre
En fermant les volets vous observez le village au loin, les maisons ont encore du courant, mais pour combien de temps encore ?
Puis lorsqu’il y aura LA coupure d’électricité, le fameux "blackout" que va t'il se passer ?
Comment les gens vont -ils réagir ? L’entraide d’un petit village suffira-t-elle ?
D’ailleurs que deviennent vos amis ? Ils doivent se trouver bien cons eux qui se moquaient des survivalistes…
Devant cet afflux de questions existentielles vous vous enfoncez dans votre lit et fermez les yeux
Chapitre 18 Les bon gros légumes
7h00 (5e jour après le départ)
Vous vous réveillez sous votre épaisse couverture
La nuit a été bénéfique vous sentez moins vos courbatures mais cependant il y a encore ce courant d’air froid qui vous a dérangé cette nuit
Vous descendez les escaliers et retrouvez Mathieu face à un chocolat chaud et à sa radio, en mangeant une galette de maïs il s’exclame :
-C’est pas possible khey, il fait vachement froid la nuit, faut qu’on fasse un truc, en plus la météo annonce une vague de froid à venir cette semaine
-Ouai, j’y ai réfléchis cette maison est une vraie passoire, tu verras j’ai une idée pour ce soir. En attendant j’avale mon petit déjeuner et on y va !
Café fini, vous rangez la table et avant de sortir vous regardez le thermomètre à l’extérieur : 10°C
Vous mettez une veste par-dessus votre pull, récupérez vos vélos et sortez avec Mathieu en direction du petit village
Une fois le terrain traversĂ© vous suivez la route en mauvais Ă©tat bordĂ©e de champs non cultivĂ©s et de mauvaises herbes, quelques arbres fruitiers solitaires poussent de ci et lĂ
Parmi ceux-lĂ , il y a des noyers et noisetiers, il y a encore quelques noix sur les branches, vous vous arrĂŞtez et cueillez ce que vous pouvez, soit environ 3 kilos que vous rangez dans vos sacoches
Ensuite vous reprenez le trajet, une dizaine de minutes plus tard vous arrivez sur les premiers bâtiments éparpillés à l’entrée du village
L’un des bâtiments est une petite supérette en pierre et briques rouges, elle semble ouverte
Vous posez vos vélos devant la grille d’entrée et pénétrez dans la boutique
Derrière le comptoir faiblement éclairé, un homme assez fort et rustre vous regarde, malgré un léger malaise vous souriez et avancez dans les rayons
Vous vous attendiez à ne rien trouver, mais au final il reste pas mal d’articles sauf les produits frais
Le village ne semble pas encore frappé par le manque, mais après tous, ici chaque habitant possède presque un potager et n’est pas si dépendant des magasins que les citadins
Vous prenez le maximum de pates, de riz, de semoule et d’aliments secs que possible
Devant vos kilos de pates et de riz le gérant s’exclame avec un fort accent:
-Hé lo les ptits, vous m’dévalisez lo !
-heu…On…on…on vient d’arriver on doit remplir le frigo monsieur
-Et vous couchez ou les jeunots ?
-Dans la maison de mon grand oncle joseph
-Ah d’accord, c’bon vieux Jo' il me manque un peu, il me dévalisait des litres de vin, les affaires tournent moins ben depuis qu’il est plus lo
-Dites, vous n’avez plus de viande ou de lait ?
-Ha ben ça mon ptio, depuis 3 jours j’suis plus livré lo, mais vous pouvez ptet en trouver à la ferme
-Combien on vous doit monsieur ?
-70euros les jeunes, l’argent ne vaut plus grand chose maintenant, tous ces parasites de ville en costards sont perdus moi j’vous l’dit, fo qu’ce monde brule comme disait le pépère
-….
Vous sortez un billet de 50 et de 20 et payez le vendeur
Vous rangez vos courses dans les sacoches, il ne reste presque plus de place, vous décidez de passer rapidement à la boulangerie pour prendre du pain
Vous vous arrêtez face à la vitrine et constatez les prix:: tout à doublé voir triplé et décidez de ne finalement pas acheter les pâtisseries
-T’ain, on va dilapider l’argent qu’on a amenés à ce rythme
-Il faut qu’on fasse notre propre pain
-Ce n’est pas compliqué Célestin ?
-Non c’est plutôt simple, on va y arriver, on va juste acheter la farine et la levure nécessaire
Mathieu entre dans la boutique et achète de la farine au poids, 4 kilos pour 12 euros et quelques sachets de levure
Bien chargés vous décidez de rentrer à la maison déposer toutes ces provisions, vous faites un détour pour explorer le village
Vous passez devant des maisons avec jardin, beaucoup ont des potagers, l’un d’eux vous interpelle
C’est un potager fourni avec des citrouilles énormes et beaucoup de légumes
Vous hésitez à y rentrer voler quelques légumes, il y en a tellement que personne ne s’en apercevra
Vous êtes surpris dans votre réflexion par une vielle dame qui sort de la maison
-Ils sont beau mes légumes jeune homme hein ?
Puis elle insiste,
-Quel dommage que mon mari se soit coincé le dos, je ne peux pas rentrer ces citrouilles toute seule, vous voulez bien m’aider jeune homme ?
-Heuu ? On a des choses à faire c’est-à -dire que…
-Ce serait tellement gentils, des jeunes hommes fort comme vous
Votre vie de Célestin vous rattrape, ne voulant pas froisser la vielle dame vous décidez d’aller lui donner un coup de main
Durant l’heure qui suit vous vous acharnez à récolter les citrouilles et à les stocker dans le cellier, certaines sont énormes et pèsent dans les 50kg
Pour vous remercier la vielle dame vous offre un grand panier de légume pesant plusieurs kilos
-De toute façon on n’aurait jamais pu tous les manger et comme les enfants ne viendrons pas cette année avec les restrictions
Vous n’avez même pas de place ou le ranger, vous décidez d’attendre ici avec votre panier pendant que Mathieu fait l’aller-retour à la maison, histoire de décharger son vélo
Pendant qu’il fait l’aller-retour la vielle dame vous offre un café et vous faites connaissance avec son mari
13h30 Retour de Mathieu, vous repartez en direction de la maison
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