Le 13 août 2017 à 18:25:56 VichyCelestin a écrit :
J'ai passé une année tout seul au collège c'était horribleLe pire c'était que souvent des gens venaient me parler, essayait de m'intégrer à leur groupe mais je refusais à chaque fois.
Quand on me demandait, pourquoi tu restes toujours tout seul ? J'-j-jaime b-b-ien haha..
Et mais t'as pas d'ami ? S-si m-m-mais ils sont pas là
T'es nouveau ? ( alors qu'on était en Mars)![]()
Les gens de ma classe qui me demandaient à chaque fois pourquoi j'étais seul
Le pire c'est d'être seul et d'avoir chaque fois des personnes qui essayent de vous approcher par pitié, bon après l'année suivante je suis devenu yes life, pote avec tout le monde alors que j'avais la même classe que l'année précédente, j'ai jamais compris
Surement que t'etais pas à l'aise au debut.
Le 13 août 2017 à 22:21:19 GOLF7R a écrit :
S'asseoir à côté d'un groupe pour faire genre tu es avec eux
C'est quand meme tendu ca
Le 13 août 2017 à 17:20:09 Moderation1837 a écrit :
Le 13 août 2017 à 16:31:59 [Dicidens] a écrit :
Le 13 août 2017 à 15:18:09 bouclier2012 a écrit :
Bon alors, j'étais un peu comme vous au lycée et je connais d'autres gens un peu comme vous. Disons un peu "marginal". J'essaie d'employer un terme "large" car on peut avoir ce comportement pour plusieurs causes différentes. Un gars qui n'osera pas aller voir les autres, un gars qui n'aura rien à dire, un gars qui comprend pas les autres, un gars qui n'aime pas les relations sociales, un gars solitaire... Même si certains ne verront pas de différences entre ces trucs, d'autres comprendront qu'on peut être "cassos" pour des raisons différentes et qu'il n'y a pas qu'un seul "type".Venons-en au sérieux. Vous avez l'air d'être jeunes, vous parlez du lycée, je présume que vous êtes étudiants. J'étais comme vous quand j'étais étudiant, je rigolais de ces choses là et j'assumais ma cassossité. Normal, à la fac ou en école d'ingé ça passe sans souci. Mais le réel souci et le retour à la réalité sera quand vous commencerez à bosser.
Car là vous serez avec des gens dits "normaux", des yes-life et vous serez dans un environnement où vous serez marginaux et où ça ne passera pas. En ce qui me concerne j'ai appris à faire des efforts pour ne pas passer à la trappe. Mais quand vous serez dans des open-spaces avec des normaux/yes-life qui ont les mêmes sujets des discussion que les gens que vous évitiez au lycée, vous direz quoi ? Vous direz quoi quand vous mangerez avec eux le midi ? Quand vous serez au bar le soir avec eux, quand vous serez au séminaire avec eux ?
Un pote à moi est un gars solitaire, pas du tout timide, il n'aime juste pas les gens et aime être seul. Dans sa boite, il déclinait toujours les sorties au bar avec les collègues, il s'en prenait plein dans la gueule. Et un beau jour au séminaire de sa compagnie au ski (les gens logaient dans des petits appartement), il est parti "tôt" un soir au lieu de picoler avec les collègues (vers 00h), les gens se sont mis à l'agresser et les managers ont ouvert la porte de son appartement et tous les collègues sont allés le réveiller, ont tiré sur ses draps et lui ont foutu de l'eau sur sa gueule. Ce sont des gens qui ont 25/30/35 ans.Juste, essayez de faire des efforts. Je sais que c'est pas simple mais vous paierez tout ça quand vous serez dans le marché du travail où personne ne vous fera de cadeaux.
C'est chiant ça
Je suis misanthrope de toute façon ça m'empêche pas d'avoir une meuf ou des amis mais ce sont des personnes qui sont là car j'ai besoin d'eux et vice versa c'est un contrat bilatéral.
Du coup je compte bien et je l'ai toujours fait décliner chaque chose sociale provenant de collègues sauf si celle-ci implique une augmentation de salaire à la clé ou un bénéfice quelconque assez proche.
J'ai toujours fait comme ça parce que je supporte personne, je suis comme ce gars associal mais pas timide.
Mais c'est pas par méchanceté c'est juste je préfère crever 8 fois plutôt que de perdre du temps avec des gens qui ont pas de bénéfice à m'apporter, que ce soit un bénéfice culturel ou intellectuel ou autre quoi. J'aime pas le small talk et j'ai toujours tout fait pour ne pas avoir à en faire (évidemment ça m'a pas réussi
), mais bon pour moi c'est clair dans ma tête, bonjour au revoir chacun fait son travail personne me fait chier si j'ai besoin d'aide je demande et si j'ai de l'aide à donner j'en donne sur demande et bien évidemment toutes les concertations nécessaires à réaliser un travail d'équipe
Rien de mieux pour que je sois heureux au boulot.
Le strict minimum vital de contacts avec les collègues et je veux pas plus en entendre parler d'eux.
C'est ce que j'ai fait à la fac j'avais juste 2-3 collègues pour me donner des dates, m'expliquer des trucs ou me donner leurs notes quand je manquais des cours (et là encore en L3 j'ai laissé tomber j'ai plus parlé à tout le monde sauf pour les travaux de groupe obligatoires, tout le monde me faisait trop chier), et c'est tout.
Les petites histoires la petite vie de chacun les petites discussions débiles et tout ce bordel c'était niet.
Et je suis pleinement heureux, je vous jure j'entre en dépression totale quand je suis forcé à discuter avec des gens, sauf s'ils ont un bénéfice à me donner. J'ai rencontré et été ami avec des gens géniaux qui avaient plein de choses passionnantes à raconter du coup je suis ouvert à cela.
Mais mon dieu manger à midi avec des collègues ou autre bordel je me tape la tête contre le banc mille fois bordel et après je déprime et je reste chez moi pour me régénérer
Mais tous les collègues en général depuis le collège jusqu'à la fac et c'est loin d'être fini bordel.
Si je veux des potes je vais les chercher y a pas de soucis, mais être forcé à côtoyer et être ami avec des gens uniquement à cause de la proximité ou parce qu'on bosse dans le même domaine, pour moi c'est une débilité sans nom. Faut aussi voir la chose différemment, avec Internet j'ai toujours pu sélectionner soigneusement mes amis en fonction de critères spécifiques et donc ça matchait parfaitement, du coup j'ai de solides amis que j'ai pas de problèmes à fréquenter.
Mais devenir bon contact avec une personne de proximité, à moins que cette personne soit géniale mais c'est quoi 4-5 personnes dans un département donc la probabilité que cette personne me côtoie professionnellement est proche de zéro, c'est vraiment chelou. On peut pas construire une relation HONNÊTE et DURABLE sans avoir plusieurs prérequis et moi j'ai toujours eu des hautes exigences là-dessus.
Et pour moi bosser au même endroit c'est pas un préréquis suffisant pour un bon contact (qui va plus loin que bonjour au revoir)
Ce mec c'est Ron Swanson
JvArchive compagnon