[RISITAS] Il part refaire sa vie à l'étranger et finit SDF
SuppriméBon, le chapitre 17 a sauté... et je n'ai pas l'intention de lutter contre la censure sachant que je me suis déjà sérieusement autocensuré
Donc, pour lire le chapitre 17 et les autres s'ils sautent, allez sur le fameux site d'archive de jvc dont on a pas le droit de prononcer le nom (j'ai vérifié, ils ont été save)
Toujours un plaisir de te lire camarade. J'ai rattrapé les quelques chapitres que je n'avais pas encore lu.
C'est quand même cocasse de rêver de grandeur et d'être au RSA.
Le 05 février 2024 à 10:57:28 :
Toujours un plaisir de te lire camarade. J'ai rattrapé les quelques chapitres que je n'avais pas encore lu.C'est quand même cocasse de rêver de grandeur et d'être au RSA.
L'auteur qui n'a toujours pas fait d'argent comme prévu et continue de glander mais refuse de travailler au McDo.
Le 06 février 2024 à 00:44:48 :
Le 05 février 2024 à 10:57:28 :
Toujours un plaisir de te lire camarade. J'ai rattrapé les quelques chapitres que je n'avais pas encore lu.C'est quand même cocasse de rêver de grandeur et d'être au RSA.
L'auteur qui n'a toujours pas fait d'argent comme prévu et continue de glander mais refuse de travailler au McDo.
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Écrire prend du temps et j'ai fait le choix d'écrire ces derniers mois plutôt que d'essayer de faire de l'argent
Chapitre 18-1 : l'Hermite
Je suis monté à Paris pour rencontrer Léa et ça s’est très bien passé
Quand je rentre chez mes parents, je suis victorieux
Pour une fois dans ma vie, tout a coulé sans accrocs avec une fille !
On s’était déjà embrassé il y a 2 ans et elle m’avait rejeté un peu après
D’ailleurs, c’est malsain, mais mon égo blessé a l’impression d’avoir pris une revanche sur la vie
Bref, peu importe, ça s’est bien passé et je suis confiant pour la suite
Léa m’a dit qu’elle était occupée avec ses partiels et une formation annexe dans les semaines à venir, mais elle m’a promis de s’organiser pour que l’on se revoie en mai (soit d'ici 1 mois)
Dans mon esprit, c’est clair, on va passer l’été ensemble (en travaillant sur nos projets respectifs)
Après, on se séparera probablement, j’irai passer la piscine de l’école 42 et je m’installerai à Lyon
L’avenir semble radieux et profondément simple…
Une semaine plus tard, le matin au réveil, j’ai une légère douleur à la poitrine
2h plus tard, la douleur est toujours là
Étant donné que les signes d’une embolie pulmonaire peuvent être discrets, je ne prends pas de risque et vais aux urgences
D’ailleurs, depuis que j’ai repris le sport, j’ai l’impression que ma douleur originelle au mollet est légèrement revenue
Les probabilités de récidive de ma thrombose ne sont pas nulles…
Mais, aux urgences, les examens ne montrent rien d’anormal : il n’y a pas de récidive et mon cœur semble en parfait état
J’accepte donc que ma sensation au mollet et au cœur sont surement purement psychologiques
Les semaines passent… où je médite toujours assidument 20 min le matin et 10 min le soir
Seulement, mes sortes de pincements au cœur perturbent de plus en plus mes méditations
Je suis de moins en moins apaisé à la fin de mes séances
Pire, en me focalisant sur ma douleur dans la poitrine (ce que je n’arrive pas à éviter), je la prends de plus en plus au sérieux
Je finis donc par aller voir un médecin, mais, après un nouvel examen, il n’y a vraiment rien (il me donne quand même une ordonnance pour aller voir un cardiologue)
Théoriquement, je vais bien, mais j’ai toujours cette tension dans la poitrine qui me fait, exceptionnellement, une douleur très intense quand je respire
On est en mai, je travaille toujours sur le Commando Underground : je fais des lives toutes les semaines et continue d’écrire les guides d’action
Mais, à cause de cette douleur dans la poitrine, j’arrête progressivement de méditer, étant donné que j’en suis au point où ça me fait plus de mal que de bien
Évidemment, mon naturel chaotique et toutes mes souffrances reviennent alors toquer à la porte comme de vieilles connaissances (ou comme le monstre sous le lit qui voulait m’attraper les pieds étant gamin)
Sans mon shoot de méditation biquotidien, je ne peux plus supporter d’être chez mes parents
Par chance, mon frère par en stage et me laisse squatter son appart dans une ville de 60 000 habitants
Chapitre 18-2 : l'Hermite
Le mois de mai passe, j’essaie d’avoir des nouvelles de Léa, mais elle repousse toujours…
Quand on arrive en juin (donc qu’elle n’a pas tenu sa promesse de me revoir), je lui demande qu’on s’appelle pour clarifier la situation une bonne fois pour toutes
Elle me répond par un enregistrement vocal où elle me dit qu’elle n’arrivera pas à retenir ses larmes si l’on se parle au téléphone
Mon côté extrêmement intense, quasi mystique quand je fais l’amour et profondément détaché, quasi indifférent en dehors, doit être difficile à vivre
Je suis, ni plus ni moins, et c’est tragique, comme le serpent qui tend à Eve un fruit exquis, mais à la redescente violente (et suis condamné à le rester jusqu’à rencontrer une serpente somptueuse…)
Quand Eva m’a annoncé la séparation la première fois, elle fuyait mon regard et se tournait autant que possible (au point d’être dos à moi à certains moments) en me disant qu’elle n’arriverait pas à se retenir de me sauter dans les bras autrement
Il y a un côté plaisant de savoir que je fais cet effet, mais c’est tout aussi déplaisant de savoir que c’est bien la partie 100 % lucide de l’autre qui me rejette
D’ailleurs, on parle souvent d’Adam et Eve, mais qui se soucie de la solitude du serpent, obligé de proposer rien de moins que le fruit de la connaissance absolue pour espérer pécho une fille bien ?
Pendant ce temps, Adam, le chad qui a toujours tout eu sans rien branler baise (mal) la meilleure femme de la création depuis qu’elle existe
Ouais, le serpent est un campagnard incel qui a transcendé sa condition par son travail et son intelligence, et qui in fine réussit à séduire Eve et la fait jouir comme un dieu
Eve se rend alors compte qu’Adam est un mauvais coup et tombe folle amoureuse du serpent
Sauf que le serpent garde au fond de lui un profond mépris pour cette femme qui le dédaignait avant sa réussite et il se trouve incapable de l’aimer
Résultat, Eve, la pimbêche inconséquente, est rejetée par un homme qu’elle aime pour la première fois de sa vie
De son côté, Adam, le privilégié à l’égo démesuré (démesuré, mais parfaitement accepté, validé et encouragé) se retrouve trompé et méprisé par sa femme
Ils découvrent alors ensemble ce qu’a été la vie du serpent depuis l’origine du monde : l’enfer
Adam et Eve, les deux aristocrates désargentés par la libre économie de marché, découvrent alors la violence et la dureté de la vie du commun des mortels
Pendant ce temps, le serpent retourne dans son arbre, repu de sa partie de jambe en l’air avec Eve, mais aussi coupable d’avoir causé tant de tort juste pour “ça”
Il ne voulait pas détruire le monde ou blesser qui que ce soit, la seule chose qu’il demandait était une femme qu’il soit capable d’aimer
Bien sûr, il tente quand même de garder Eve comme plan cul, mais l’ascenseur émotionnel avec lui est trop violent pour qu’elle accepte bien longtemps (sans parler de ce baltringue d’Adam qui est jaloux)
Bref, je vais passer l’été sans une femme à mes côtés
Maintenant que les fondations du Commando Underground sont posées (un livre, 3 guides d’action, des lives hebdomadaires et une quinzaine de membres), il est temps de le faire connaitre au reste du monde
Je pars donc explorer internet, mais après plusieurs jours sur Twitter, je commence à avoir des idées noires face à la médiocrité, la bêtise et cette sorte de malveillance amicale omniprésente
À force d’insulter (intelligemment et avec bienveillance) des twittos, je commence à avoir quelques followers
Seulement, quand je regarde leur profil, je ne veux pas être suivi par ces gens-là, donc je les supprime de mes followers
Fondamentalement, je rêve d’être suivi exclusivement par des étudiants à Polytechnique…
Et plus exactement, par de jeunes marquises mannequins en parallèle de leurs études à Polytechnique (me disant, comme une femme m’en a déjà fait le plus divin honneur, que la lecture de mes livres les fait mouiller)
Mais mes rêves sont loin d’être des réalités pour le moment et, si j’envoie chier tous les gens lambdas qui me suivent, bas… mathématiquement, je ne vais jamais réussir à me faire connaitre
Toute ma problématique est là et découle d’un problème plus profond : à qui s’adresse le Cmd (abréviation de “Commando Underground”) ?
À l’origine, dans mon tout premier manifeste il y a 6 ans, je m’adressais aux “penseurs”
Puis, j’ai entendu parler du QI et ai commencé à assimiler mon concept de “penseur” aux surdoués (ce qui s’est révélé juste, mais seulement en partie)
Résultat, j’ai choisi comme cible initiale pour le Cmd : les jeunes surdoués non privilégiés qui ont eu une enfance pourrie, mais qui sont déterminés à se battre pour obtenir tout ce qu’ils veulent de la vie
Seulement, un soir, après une journée à remuer la fange de Twitter, j’ai une révélation pendant un trail
En arrivant en courant au sommet d’une montagne, je prends conscience d’une chose : mon enfance et ma jeunesse ont été exceptionnellement pourries
Les gens “comme moi” sont une proportion infime de la population, voire mon parcours de vie est absolument unique
Autrement dit, je ne peux pas “aider mon moi de 18 ans”, car il n’existe pas (je n’ai rencontré personne qui s’en rapproche même de loin)
Et, quand bien même il existerait des mini-moi, leur volonté de distinction leur ferait tracer leur propre voie en ne prenant de moi (et donc du Cmd) que la part des anges, à la manière d’un Hermite
Or, depuis le départ, j’essaie de créer une véritable communauté, une fraternité
Mais une communauté n’existe jamais réellement, c’est une illusion conceptuelle, de même que l’État
La réalité est qu’il n’y a que des hommes qui se rassemblent…
Qui se rassemblent autour de quoi ? D’une idée, d’un sentiment, d’une action, d’un projet ou d’un homme, et principalement d’un homme
Résultat, je suis vainement en train d’essayer de créer une famille
Concrètement, depuis l’origine du Cmd, je considère chaque membre comme un petit frère
D’ailleurs, je les connais tous pour avoir parlé au moins 1 ou 2h au téléphone avec eux
Sans parler des quelques tables rondes que j’ai animées à un moment
Mais je fais fausse route, il n’y aura jamais de communauté, seulement des hommes qui se rassemblent et qui, potentiellement, partagent quelques choses en commun
Dans ce schmilblick, ma seule place est celle d’un homme qui capte un peu d’attention pour permettre aux autres de se rassembler…
Un Hermite dont la lanterne est un phare qui permet aux autres de se repérer dans la nuit pour suivre leur propre chemin
Dans cette dynamique de remise en question, je suis aussi face à un autre problème : la victimisation s’avère totalement contreproductive
Le principe des lives hebdomadaires que j’anime depuis 4 mois est simple : "Si vous avez le problème xx, ce n’est pas de votre faute, c’est parce qu’il y a xx (vous habitez au fin fond de la campagne par exemple) Mais aujourd’hui, vous pouvez changer ou obtenir xx et voilà comment : xx (conseils, plan et opportunités)"
Ça me semblait entrainant, mais, étonnamment, quand on justifie et excuse les échecs passés d’un homo sapiens, ça l’autorise aussi à se victimiser et à se chercher des excuses au présent
Je m’en suis notamment rendu compte en suivant un des membres plus d'une heure chaque semaine pendant 2 mois
À partir du jour où j’ai inversé la dynamique en le poussant à se concentrer exclusivement sur sa part de libre arbitre, sa voix dramatiquement dépressive a commencé à changer, au point que j’ai eu l’impression de le voir renaitre
Bon, après, si mon influence sur les premiers membres n’a pas été aussi positive que je l’espérais, ça va (je les ai tous appelés un par un pour m’en assurer)
Un des membres va obtenir son master à 18 ans, un autre devrait bientôt intégrer l’EPFL, un autre s’est dépucelé 3 semaines après avoir lu mon guide sur les relations et les autres continuent sur une bonne lancée (école d’ingé notamment)
Bref, face à ces dernières conclusions, je vais devoir réformer le Cmd
Mais nous sommes fin juin, il est temps pour moi de partir à Lyon passer la piscine de l’école 42
Chapitre 19-1 : Dieu et 42
Bref, face à ces dernières conclusions, je vais devoir réformer le Cmd
Mais nous sommes fin juin, il est temps pour moi de partir à Lyon passer la piscine de l’école 42
J’arrive à Lyon quelques jours avant le début la piscine, histoire de profiter un peu de la ville
Nous sommes en plein milieu des émeutes (suite à la mort de nahel) et je suis logé place Bellecour (en coloc chez un étudiant de l’école 42 pour 250€ le mois)
Le soir, depuis mon matelas à même le sol, j’entends des explosions et des hurlements jusqu’à presque 00h
Pour me mettre dans l’ambiance, je lis Orages d’acier
En me plongeant dans ce récit d’un soldat allemand sous les bombardements de la première guerre mondiale, j’ai l’impression d’y être !
D’ailleurs, comme certains soldats face à l’absurdité de la guerre, je suis en plein conflit avec Dieu sur la question du libre abitre…
Et quand le premier jour de la piscine de l’école 42 arrive, je n’ai pas envie de faire le moindre effort social… contrairement à avant
À partir du lycée, à chaque rentrée scolaire, j’étais le mec qui parlait avec tout le monde
Puis, deux semaines plus tard, je m’isolais et ne parlais quasiment plus à personne (faute d’avoir trouvé des gens qui m’intéressaient)
Je m’arrangeais simplement pour avoir à l’air à peu près intégré à un groupe afin de ne pas manger tout seul à la cantine le midi
Sauf qu’aujourd’hui, devant le portail de l’école 42, ma solitude passée s’est transformée en misanthropie, je n’ai plus envie de faire le moindre effort
En gros, j’ai perdu la foi, c’est limite si je ne fais pas un gros doigt d’honneur à Dieu en lui disant :
"Je t’emmerde, je sais que tu ne me donneras rien, donc je ne ferai même pas l’effort d’essayer.
D’ailleurs, pourquoi je suis venu passer un concours dans une école d’informatique ?
J’ai vraiment l’intention de bosser dans ce domaine ?”
Pendant cette première journée à l’école, je suis un peu confus, mais, surtout, je suis à cran, là, j’ai juste envie de me barrer à l’autre bout du monde
Eh bien, simplement parce qu’il y a quelques jours, en rentrant de chez mon frère, j’ai passé un midi avec mes parents avant de partir à Lyon
Et il a suffi d’un unique repas avec eux pour me plonger dans un état de tension abominable pour une semaine
Résultat, quand je débarque enfin dans cette école (qui me plait à tous les niveaux), je suis dans le même état de tension infernal qui a pourri ma jeunesse
Or, j’avais fait en sorte que ça ne se reproduise plus en coupant les ponts avec mes parents 1 an et demi plus tôt
Ouais, c’est ridicule, mais j’ai été faible
Face à ma thrombose, j’ai renié mon honneur et ma dignité en retournant chez eux, je ne peux m’en prendre qu’à moi
Quand je rentre de ce premier jour à l’école 42, je m’achète trois 86
Mais quand je finis à peine à la moitié de la première, j’arrête de boire (et je jetterai le reste)
La (très) légère vague d’alcool qui me parcourt les veines m’apaise et éclaircit mon esprit
J’ai été faible, j’ai fauté en retournant chez mes parents et le seul moyen de conjurer le mauvais sort et de reprendre mes distances avec eux
Bien sûr, se libérer de telles relations n’est pas forcément aisé, d’autant que j’ai l’impression d’être le méchant de l’histoire
C’est vrai, ils m’ont accueilli, nourri, logé, blanchi quand j’étais dans une mauvaise passe
Et moi, le fils ingrat, je ne me soucie aucunement de ce que mon départ pourra leur faire
Eh bien soit, j’en prends la responsabilité
De toute façon, ils ne se sont pas réellement souciés de moi pendant mes 18 premières années, après délibérations du jury, je ne leur dois rien
C’est ainsi que, quelques jours plus tard, j’ai la discussion la plus triste et violente qui puisse y avoir entre un père et son fils (je raconte beaucoup de chose, mais cette discussion est trop intime pour être partagée)
Au téléphone, mon cœur est plongé dans deux sentiments terriblement contraires
Je suis le guerrier fanatique qui fait brûler le monde et la petite fille qui pleure son père sous les décombres
“La neige tombe aux portes de la ville,
Là est assise une enfant de Strasbourg.
Elle reste là malgré le froid, la bise,
Elle reste là malgré le froid du jour. (bis)”
L’appel est tellement violent que le lendemain, je somatise : j’ai la gorge en feu, un mal de crâne épouvantable et plus aucune énergie
Résultat, je n’arrive à sortir de mon lit qu’à 11h passé
Pas de chance, à 8h, j’avais reçu un message m’annonçant mon heure de passage pour un oral : 10h
Le jour suivant, c’est le premier examen de la piscine et j’ai toujours la tête profondément enfoncée dans le cul
Avec, en prime, un évident manque de volonté, je ne trouve le moyen de me “connecter en mode exam” qu’au moment où les 5 min pour y parvenir arrivent à leur terme
Ok, bon, on doit être 20 % à avoir échoué, ça arrive même aux meilleurs
J’ai perdu une bataille, mais pas la guerre, par contre, avec le chaos de la première semaine, j’ai pris du retard
J’enclenche donc le mode autiste : j’arrive le matin avec la musique à fond dans mes écouteurs et ne parle plus à personne pour bosser un maximum
Chapitre 19-2 : Dieu et 42
À la fin de la deuxième semaine, j’ai rejoint le top 20 % des étudiants et le 2e examen arrive
Installé dans la grande salle, j’attends le top départ avec toujours dans le cœur cette tristesse et ce doute profond sur le libre arbitre et Dieu
L’examen commence et quelle n’est pas ma surprise quand il m’est impossible de me connecter !
Merde, j’ai oublié de m’inscrire à l’exam ! (il fallait s’inscrire à 2 endroits différents et je ne m’étais inscrit qu’à un seul)
Je sors donc de la salle au bout des 5 min réglementaires sous le regard concentré des autres élèves qui me jugent du coin de l’œil
Une nouvelle fois, je suis humilié, mais humilié par Dieu en personne
Dieu m’a laissé une fraction de libre arbitre qui m’aurait suffi à réussir l’examen, mais je ne l’ai pas utilisé
Si j’avais pris au sérieux la piscine depuis le départ, j’aurais vérifié mon inscription plusieurs fois, jusqu’à être sûr
Je suis donc totalement responsable de mon échec, comme je suis responsable de ma rupture avec Eva et de mon retour chez mes parents
Si j’avais simplement utilisé correctement ma petite part de libre arbitre, tout ceci ne serait pas arrivé…
Les semaines suivantes, je me reprends en main
Et puis, coder est génial, pour la première fois de ma vie, j’ai l’impression d’avoir la possibilité, le droit et même le devoir de me palucher le cerveau 12h par jour
Pour une fois dans ma vie, les cours ne me donnent pas des idées noires
Parce que oui, à la fac, il est rigoureusement impossible de ne pas avoir d’idées noires quand on a un peu d’esprit et d’ambition
Mais quand on lit ce qu’a écrit Adam Smith il y a 250 ans, il y a de quoi être pessimiste :
“Il y a déjà plusieurs années qu'à l'université d'Oxford la plus grande partie des professeurs publics ont abandonné totalement jusqu'à l'apparence même d'enseigner ”
Évidemment, ceux qui ont fait prépa (ou qui, inversement, sont trop stupides pour se rendre compte du niveau misérable des universités) ne pourront pas comprendre
Concrètement, quand j’étais en fac d’économie, j’étais obligé d’écrire des histoires (sans aucun rapport avec le cours évidemment) en me concentrant au maximum dessus pour ne plus entendre le prof
Pourquoi ? Parce que le fond du cours était misérable, voire totalement faux et, la forme, malveillante, ce qui, comme tout être normalement constitué, avait de quoi me rendre fou
Pour illustrer, un peu avant le 1er confinement, je suis sorti d’un cours de micro-économie en donnant un grand coup de poing dans la porte après qu’un prof (qui portait une Rolex) m’ait mis hors de moi par sa débilité et sa malveillance
D’ailleurs, les profs avec qui je m’entendais étaient aussi atterrés que moi
Un jour, un prof de maths désabusé m’a même demandé si je pouvais le remplacer au tableau pour tenter d’expliquer un truc que les autres élèves ne comprenaient pas
Évidemment, toujours prompt à servir le bien commun, j’ai accepté
Mais sans grand succès face à la vingtaine de déchets aux yeux globuleux assis face à moi qui, il faut le dire, n’en avait pas grand-chose à foutre (rendant, du même coup, toutes interactions sociales avec des gens de mon âge, impossible)
Ouais, en gros, en dehors des filières élitistes (auxquelles mon enfance ne m’a pas permis d’accéder), le système éducatif en France est une fosse à purin au fond duquel repose l'épave de l’ascenseur social
Je disais donc que, tous les matins, en allant à l’école 42, je tombe amoureux dans le métro ou le bus
Ah, ce n’est pas de ça dont je parlais ?
Mais si, je parlais d’amour, d’amour pour le beau, l’excellence et la paix qu’ont systématiquement piétiné toutes les institutions publiques que j’ai rencontré
Donc, je disais, moi qui aie grandi dans un trou perdu où les femmes sont immondes, arrivé à Lyon, je suis au paradis
Chaque matin, je tombe amoureux
Chaque matin, je croise le regard d’un ange et mon cœur s’accélère dans les transports en commun
Mais je me sens toujours vide, je ne suis plus qu’un simple étudiant en école d’informatique à 25 ans… en somme, je ne suis rien et n’ai rien à leur dire…
Deux semaines intenses passent encore et la piscine se termine
Juste avant la fin, je propose à un mec avec qui j’ai un peu parlé pendant ce mois à l’école 42, de lui remettre un exemplaire de La Bible du Commando Underground (que j’avais commandé spécialement pour lui après qu’il m’ait dit être intéressé)
Quand je lui envoie une photo du sommaire en guise de teasing pour lui offrir avant qu’il ne parte, il me dit qu’il connait déjà plus ou moins tous ces sujets et qu’il a un peu la flemme de sortir de chez lui pour le récupérer
Toujours dans mes réflexions sur le libre arbitre, je conclus que ce mec qui écoute Keny Arkana, fume et va se défoncer au festival de théâtre de rue à d’Aurillac, mérite entièrement sa vie de merde
Exactement comme tous ces déchets aux yeux globuleux qui squattent les sièges de la fac en passant leurs journées sur YouTube (ou à parler des derniers ragots à la mode) et qui, après quelques années de ce jeu de rôle absurde, viennent exiger un emploi décent
La seule chose qu’ils méritent, c’est [insérer propos violent, mais comique et qui ne tombe pas sous le coup de la loi]
C’est vrai, je n’ai pas “réussi”, je n’ai pas fait de grandes études, je ne suis pas riche, je n’ai encore rien accompli de grandiose et je ne suis même pas vraiment beau, mais putain, j’ai toujours essayé de lutter, et de lutter dans une injustice crasse
En définitive, plus le temps passe, plus j’ai l’impression que les gens méritent ce qui leur arrive
Ceux qui ont passé leur vie à se plaindre sans faire le moindre effort pour changer, méritent de continuer à subir (et j’en ai fait partie à certains moments de ma vie)
Bien sûr, il y a des injustices et des coups du sort terribles et, comme il est écrit dans la Bible : “Personne n’est responsable de sa vie et de ce qu’il est à 18 ans.”
Pour autant, aussi faible soit notre part de libre arbitre, elle est suffisante
C’est cette petite part qui m’a permis de passer des heures à spammer internet jusqu’à rencontrer Eva
C’est cette petite part qui m’a permis de vivre une histoire d’amour merveilleuse avec elle (tout en ayant presque tous les jours des “opportunités” de tout faire foirer)
Et c’est encore cette petite part qui m’a fait tout foirer quand j’ai arrêté de croire en elle (en enchainant les loupés)
Cherche et tu trouveras (mais souviens-toi aussi que rien n’a à être facile, c’est ok de subir un peu)
Maintenant, est-ce qu’un gamin qui sort dépressif d’une secte à 18 ans peut être excusé ?
Certes, il n’est pas responsable de son passé et donc de sa vie actuelle
Par contre, il est totalement responsable de son avenir
Pas que cette affirmation soit parfaitement juste, mais c’est simplement la seule qui soit viable, car personne ne viendra le sauver
Se plaindre ou s’apitoyer sur son sort ne conduit strictement nulle part et ce n’est probablement même pas ce que ce jeune voudrait entendre
Et c’est ainsi, errant dans Lyon après la piscine, que j’enterre la hache de guerre avec Dieu : "Si j’avais simplement utilisé le peu de libre arbitre que Dieu m’a confié, tout se serait significativement mieux déroulé…"
Chapitre 19-1 : Dieu et 42
Bref, face à ces dernières conclusions, je vais devoir réformer le Cmd
Mais nous sommes fin juin, il est temps pour moi de partir à Lyon passer la piscine de l’école 42
J’arrive à Lyon quelques jours avant le début la piscine, histoire de profiter un peu de la ville
Nous sommes en plein milieu des émeutes (suite à la mort de nahel) et je suis logé place Bellecour (en coloc chez un étudiant de l’école 42 pour 250€ le mois)
Le soir, depuis mon matelas à même le sol, j’entends des explosions et des hurlements jusqu’à presque 00h
Pour me mettre dans l’ambiance, je lis Orages d’acier
En me plongeant dans ce récit d’un soldat allemand sous les bombardements de la première guerre mondiale, j’ai l’impression d’y être !
D’ailleurs, comme certains soldats face à l’absurdité de la guerre, je suis en plein conflit avec Dieu sur la question du libre abitre…
Et quand le premier jour de la piscine de l’école 42 arrive, je n’ai pas envie de faire le moindre effort social… contrairement à avant
À partir du lycée, à chaque rentrée scolaire, j’étais le mec qui parlait avec tout le monde
Puis, deux semaines plus tard, je m’isolais et ne parlais quasiment plus à personne (faute d’avoir trouvé des gens qui m’intéressaient)
Je m’arrangeais simplement pour avoir à l’air à peu près intégré à un groupe afin de ne pas manger tout seul à la cantine le midi
Sauf qu’aujourd’hui, devant le portail de l’école 42, ma solitude passée s’est transformée en misanthropie, je n’ai plus envie de faire le moindre effort
En gros, j’ai perdu la foi, c’est limite si je ne fais pas un gros doigt d’honneur à Dieu en lui disant :
"Je t’emmerde, je sais que tu ne me donneras rien, donc je ne ferai même pas l’effort d’essayer.
D’ailleurs, pourquoi je suis venu passer un concours dans une école d’informatique ?
J’ai vraiment l’intention de bosser dans ce domaine ?”
Pendant cette première journée à l’école, je suis un peu confus, mais, surtout, je suis à cran, là, j’ai juste envie de me barrer à l’autre bout du monde
Eh bien, simplement parce qu’il y a quelques jours, en rentrant de chez mon frère, j’ai passé un midi avec mes parents avant de partir à Lyon
Et il a suffi d’un unique repas avec eux pour me plonger dans un état de tension abominable pour une semaine
Résultat, quand je débarque enfin dans cette école (qui me plait à tous les niveaux), je suis dans le même état de tension infernal qui a pourri ma jeunesse
Or, j’avais fait en sorte que ça ne se reproduise plus en coupant les ponts avec mes parents 1 an et demi plus tôt
Ouais, c’est ridicule, mais j’ai été faible
Face à ma thrombose, j’ai renié mon honneur et ma dignité en retournant chez eux, je ne peux m’en prendre qu’à moi
Quand je rentre de ce premier jour à l’école 42, je m’achète trois 86
Mais quand je finis à peine à la moitié de la première, j’arrête de boire (et je jetterai le reste)
La (très) légère vague d’alcool qui me parcourt les veines m’apaise et éclaircit mon esprit
J’ai été faible, j’ai fauté en retournant chez mes parents et le seul moyen de conjurer le mauvais sort et de reprendre mes distances avec eux
Bien sûr, se libérer de telles relations n’est pas forcément aisé, d’autant que j’ai l’impression d’être le méchant de l’histoire
C’est vrai, ils m’ont accueilli, nourri, logé, blanchi quand j’étais dans une mauvaise passe
Et moi, le fils ingrat, je ne me soucie aucunement de ce que mon départ pourra leur faire
Eh bien soit, j’en prends la responsabilité
De toute façon, ils ne se sont pas réellement souciés de moi pendant mes 18 premières années, après délibérations du jury, je ne leur dois rien
C’est ainsi que, quelques jours plus tard, j’ai la discussion la plus triste et violente qui puisse y avoir entre un père et son fils (je raconte beaucoup de chose, mais cette discussion est trop intime pour être partagée)
Au téléphone, mon cœur est plongé dans deux sentiments terriblement contraires
Je suis le guerrier fanatique qui fait brûler le monde et la petite fille qui pleure son père sous les décombres
“La neige tombe aux portes de la ville,
Là est assise une enfant de Strasbourg.
Elle reste là malgré le froid, la bise,
Elle reste là malgré le froid du jour. (bis)”
L’appel est tellement violent que le lendemain, je somatise : j’ai la gorge en feu, un mal de crâne épouvantable et plus aucune énergie
Résultat, je n’arrive à sortir de mon lit qu’à 11h passé
Pas de chance, à 8h, j’avais reçu un message m’annonçant mon heure de passage pour un oral : 10h
Le jour suivant, c’est le premier examen de la piscine et j’ai toujours la tête profondément enfoncée dans le cul
Avec, en prime, un évident manque de volonté, je ne trouve le moyen de me “connecter en mode exam” qu’au moment où les 5 min pour y parvenir arrivent à leur terme
Ok, bon, on doit être 20 % à avoir échoué, ça arrive même aux meilleurs
J’ai perdu une bataille, mais pas la guerre, par contre, avec le chaos de la première semaine, j’ai pris du retard
J’enclenche donc le mode autiste : j’arrive le matin avec la musique à fond dans mes écouteurs et ne parle plus à personne pour bosser un maximum
Chapitre 19-2 : Dieu et 42
À la fin de la deuxième semaine, j’ai rejoint le top 20 % des étudiants et le 2e examen arrive
Installé dans la grande salle, j’attends le top départ avec toujours dans le cœur cette tristesse et ce doute profond sur le libre arbitre et Dieu
L’examen commence et quelle n’est pas ma surprise quand il m’est impossible de me connecter !
Merde, j’ai oublié de m’inscrire à l’exam ! (il fallait s’inscrire à 2 endroits différents et je ne m’étais inscrit qu’à un seul)
Je sors donc de la salle au bout des 5 min réglementaires sous le regard concentré des autres élèves qui me jugent du coin de l’œil
Une nouvelle fois, je suis humilié, mais humilié par Dieu en personne
Dieu m’a laissé une fraction de libre arbitre qui m’aurait suffi à réussir l’examen, mais je ne l’ai pas utilisé
Si j’avais pris au sérieux la piscine depuis le départ, j’aurais vérifié mon inscription plusieurs fois, jusqu’à être sûr
Je suis donc totalement responsable de mon échec, comme je suis responsable de ma rupture avec Eva et de mon retour chez mes parents
Si j’avais simplement utilisé correctement ma petite part de libre arbitre, tout ceci ne serait pas arrivé…
Les semaines suivantes, je me reprends en main
Et puis, coder est génial, pour la première fois de ma vie, j’ai l’impression d’avoir la possibilité, le droit et même le devoir de me palucher le cerveau 12h par jour
Pour une fois dans ma vie, les cours ne me donnent pas des idées noires
Parce que oui, à la fac, il est rigoureusement impossible de ne pas avoir d’idées noires quand on a un peu d’esprit et d’ambition
Mais quand on lit ce qu’a écrit Adam Smith il y a 250 ans, il y a de quoi être pessimiste :
“Il y a déjà plusieurs années qu'à l'université d'Oxford la plus grande partie des professeurs publics ont abandonné totalement jusqu'à l'apparence même d'enseigner ”
Évidemment, ceux qui ont fait prépa (ou qui, inversement, sont trop stupides pour se rendre compte du niveau misérable des universités) ne pourront pas comprendre
Concrètement, quand j’étais en fac d’économie, j’étais obligé d’écrire des histoires (sans aucun rapport avec le cours évidemment) en me concentrant au maximum dessus pour ne plus entendre le prof
Pourquoi ? Parce que le fond du cours était misérable, voire totalement faux et, la forme, malveillante, ce qui, comme tout être normalement constitué, avait de quoi me rendre fou
Pour illustrer, un peu avant le 1er confinement, je suis sorti d’un cours de micro-économie en donnant un grand coup de poing dans la porte après qu’un prof (qui portait une Rolex) m’ait mis hors de moi par sa débilité et sa malveillance
D’ailleurs, les profs avec qui je m’entendais étaient aussi atterrés que moi
Un jour, un prof de maths désabusé m’a même demandé si je pouvais le remplacer au tableau pour tenter d’expliquer un truc que les autres élèves ne comprenaient pas
Évidemment, toujours prompt à servir le bien commun, j’ai accepté
Mais sans grand succès face à la vingtaine de déchets aux yeux globuleux assis face à moi qui, il faut le dire, n’en avait pas grand-chose à foutre (rendant, du même coup, toutes interactions sociales avec des gens de mon âge, impossible)
Ouais, en gros, en dehors des filières élitistes (auxquelles mon enfance ne m’a pas permis d’accéder), le système éducatif en France est une fosse à purin au fond duquel repose l'épave de l’ascenseur social
Je disais donc que, tous les matins, en allant à l’école 42, je tombe amoureux dans le métro ou le bus
Ah, ce n’est pas de ça dont je parlais ?
Mais si, je parlais d’amour, d’amour pour le beau, l’excellence et la paix qu’ont systématiquement piétiné toutes les institutions publiques que j’ai rencontré
Donc, je disais, moi qui aie grandi dans un trou perdu où les femmes sont immondes, arrivé à Lyon, je suis au paradis
Chaque matin, je tombe amoureux
Chaque matin, je croise le regard d’un ange et mon cœur s’accélère dans les transports en commun
Mais je me sens toujours vide, je ne suis plus qu’un simple étudiant en école d’informatique à 25 ans… en somme, je ne suis rien et n’ai rien à leur dire…
Deux semaines intenses passent encore et la piscine se termine
Juste avant la fin, je propose à un mec avec qui j’ai un peu parlé pendant ce mois à l’école 42, de lui remettre un exemplaire de La Bible du Commando Underground (que j’avais commandé spécialement pour lui après qu’il m’ait dit être intéressé)
Quand je lui envoie une photo du sommaire en guise de teasing pour lui offrir avant qu’il ne parte, il me dit qu’il connait déjà plus ou moins tous ces sujets et qu’il a un peu la flemme de sortir de chez lui pour le récupérer
Toujours dans mes réflexions sur le libre arbitre, je conclus que ce mec qui écoute Keny Arkana, fume et va se défoncer au festival de théâtre de rue à d’Aurillac, mérite entièrement sa vie de merde
Exactement comme tous ces déchets aux yeux globuleux qui squattent les sièges de la fac en passant leurs journées sur YouTube (ou à parler des derniers ragots à la mode) et qui, après quelques années de ce jeu de rôle absurde, viennent exiger un emploi décent
La seule chose qu’ils méritent, c’est [insérer propos violent, mais comique et qui ne tombe pas sous le coup de la loi]
C’est vrai, je n’ai pas “réussi”, je n’ai pas fait de grandes études, je ne suis pas riche, je n’ai encore rien accompli de grandiose et je ne suis même pas vraiment beau, mais putain, j’ai toujours essayé de lutter, et de lutter dans une injustice crasse
En définitive, plus le temps passe, plus j’ai l’impression que les gens méritent ce qui leur arrive
Ceux qui ont passé leur vie à se plaindre sans faire le moindre effort pour changer, méritent de continuer à subir (et j’en ai fait partie à certains moments de ma vie)
Bien sûr, il y a des injustices et des coups du sort terribles et, comme il est écrit dans la Bible : “Personne n’est responsable de sa vie et de ce qu’il est à 18 ans.”
Pour autant, aussi faible soit notre part de libre arbitre, elle est suffisante
C’est cette petite part qui m’a permis de passer des heures à spammer internet jusqu’à rencontrer Eva
C’est cette petite part qui m’a permis de vivre une histoire d’amour merveilleuse avec elle (tout en ayant presque tous les jours des “opportunités” de tout faire foirer)
Et c’est encore cette petite part qui m’a fait tout foirer quand j’ai arrêté de croire en elle (en enchainant les loupés)
Cherche et tu trouveras (mais souviens-toi aussi que rien n’a à être facile, c’est ok de subir un peu)
Maintenant, est-ce qu’un gamin qui sort dépressif d’une secte à 18 ans peut être excusé ?
Certes, il n’est pas responsable de son passé et donc de sa vie actuelle
Par contre, il est totalement responsable de son avenir
Pas que cette affirmation soit parfaitement juste, mais c’est simplement la seule qui soit viable, car personne ne viendra le sauver
Se plaindre ou s’apitoyer sur son sort ne conduit strictement nulle part et ce n’est probablement même pas ce que ce jeune voudrait entendre
Et c’est ainsi, errant dans Lyon après la piscine, que j’enterre la hache de guerre avec Dieu : "Si j’avais simplement utilisé le peu de libre arbitre que Dieu m’a confié, tout se serait significativement mieux déroulé…"

Le 06 février 2024 à 18:13:48 :
Tu as l'air d'avoir mis du temps à te rendre compte que Dieu n'était nullement derrière tes échecs. Pour quelqu'un qui semble intelligent, tu as manqué de clarté et de recul sur ta propre situation.
Le prochain chapitre te permettra de prendre du recul et d'y voir plus clair sur ma vie. Le déterminisme est derrière une grande partie de mes échecs, mais pas des derniers. Quand on a été impuissant pendant longtemps, le libre arbitre met du temps à émerger. Sans parler du sentiment d'urgence (et des problématiques biochimiques associées à la situation à l'origine de ce sentiment) qui ne permet pas d'utiliser correctement son intelligence.
Le 06 février 2024 à 20:16:45 :
Quelles sont tes méthodes de méditation khey ? + j'ai lu le premier chapitre de cette salve j'espère que ça va mieux
J'ai rédigé un guide sur la méditation. Tu peux le télécharger sur ce site : https://www.commando-underground.org (c'est un guide d'action)
Le 06 février 2024 à 20:16:45 :
Quelles sont tes méthodes de méditation khey ? + j'ai lu le premier chapitre de cette salve j'espère que ça va mieux
Si tu comprends l'anglais t'a les ressources youtube de Healthygamergg (Dr alok K)
Psychiatre qui a étudié a Harvard, qui a étudié 7 ans dans un monastère avant de faire médecine
Le 01 février 2024 à 17:55:33 SDFtoElysium a écrit :
Le 01 février 2024 à 17:22:55 :
Le 01 février 2024 à 15:31:40 :
Imaginez, vous vous réveillez un matin et vous rendez compte que votre sexe a pris 1cm en quelques années![]()
Tiens, voici ta récompense pour avoir diverti les kheys avec ton risitas
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Bon risitas khey, dire que t'étais pas loin d'être à roanne bordel, faut que tu passe dans cette ville et que tu me dises ce que t'en penses mon khey.
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J'ai passé quelques mois à Roanne il y a quelques années
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J'avais rencontré une fille de 20 ans en me baladant sur les bords de la Loire vers le Sud
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Quand on est passé devant un mémorial où il y avait marqué "1914-1918", elle n'a pas su me dire si c'était la première ou la deuxieme guerre mondiale
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C'est une ville de pauvres sans avenir, comme toutes les villes de campagne
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ayahi ce niveau d'inculture, ça pourrait carrément être mon ex qui était de Roanne (elle m'a brisé putain)
Quand on commence à partir, je lui propose de la raccompagner chez elle
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Elle est surprise et me demande si je dis ça avec l’idée de la baiser in fine
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Je lui réponds “oui”, avec un peu plus de formes
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Et là, elle me dit qu’elle n’est pas du tout intéressée, que je ne l’attire pas le moins du monde, notamment parce qu’elle a “dominé toutes nos discussions”
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Je tombe un peu des nues… elle a confondu ma pitié et ma compassion patriarcale avec de la soumission…
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Mais ce rejet est quand même extrêmement drôle, donc je rigole et lance une tentative de persuasion rocambolesque, comme si j’étais dans Skyrim : “Tu n’aurais probablement pas d’autres occasions de coucher avec le futur maitre du monde !”
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Aya on dirait les dialogues de Fallout quand ça va pas comme tu espérais
T'étais en train de parler avec un PNJ un peu chelou et puis un mot de travers et tout part en vrille
Données du topic
- Auteur
- SDFtoElysium
- Date de création
- 6 décembre 2023 à 21:38:19
- Date de suppression
- 14 avril 2024 à 13:34:00
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