Ici on poste des beaux textes

https://www.youtube.com/watch?v=A6A_dTHmdp0

Avec la musique c’est mieux.

J'ai l'impression d'avoir assisté à quelque chose et que je n'aurais pas dû, elle a quel âge cette Marilou ?

Quand je mourrai
Offre ce qui restera de moi
Aux enfants et aux vieillards
Qui attendent la mort

Et si tu dois pleurer
Pleure pour ton frère
Pour ta soeur qui marche
Près de toi dans la rue

Quand tu auras besoin de moi
Prend quelqu'un dans tes bras
Et offre lui ce que tu veux m'offrir

Je veux te laisser quelque chose
Quelque chose de plus fort que des mots
De plus fort qu'une voix
Cherche moi
Dans tous ceux que j'ai connu
Ou aimé

Et si tu ne peux pas m'offrir à d'autres
Au moins laisse-moi vivre dans ton regard
Pas dans ton esprit.

Si tu veux vraiment m'aimer
Laisse des mains toucher d'autres mains
Laisse des corps toucher d'autres corps
Et renonce à garder avec toi
Les enfants qui veulent être libres

Parfois les gens meurent
Mais jamais l'amour
Alors, quand il ne restera de moi que l'amour
Offre moi à d'autres

© Merrit Malloy

Le 02 mai 2023 à 23:45:40 :
L'amour sans trêve

Ce triangle d’eau qui a soif
cette route sans écriture
Madame, et le signe de vos mâtures
sur cette mer où je me noie

Les messages de vos cheveux
le coup de fusil de vos lèvres
cet orage qui m’enlève
dans le sillage de vos yeux.

Cette ombre enfin, sur le rivage
où la vie fait trêve, et le vent,
et l’horrible piétinement
de la foule sur mon passage.

Quand je lève les yeux vers vous
on dirait que le monde tremble,
et les feux de l’amour ressemblent
aux caresses de votre époux.

Du coup j'arrive pas à savoir si ça parle de cul ou pas
Jamais lu Anthonin Artaud, je prends note, merci clé

Le 02 mai 2023 à 23:44:34 :
Et pourquoi pas Onffray ? Je croyais qu'on recherchait la littérature ici par les Torchons.

Aurélie Valognes après tant que vous y êtes ?

On poste tous les textes qui nous touchent, même le rap, même les magazines, même les listes de courses clé

"Cet être, c'est moi : j'ai compris, et mon image ne me trompe pas ;

je me consume d'amour pour moi : je provoque la flamme que je porte.

Que faire ? Me laisser implorer ou implorer ? Que demander, du reste ?

L'objet de mon désir est en moi : ma richesse est aussi mon manque.

Ah ! Que ne puis-je me séparer de mon corps ! Voeu inattendu

de la part d'un amant : je voudrais que s'éloigne l'être que j'aime.

Déjà la douleur m'ôte mes forces, le temps qui me reste à vivre

n'est pas long, et je m'éteins dans la fleur de l'âge. Du reste,

la mort ne m'est pas pénible : dans la mort, je cesserai de souffrir.

Cet être que j'aime, je voudrais qu'il ait vécu plus longtemps ;

maintenant unis à deux par le coeur, nous mourrons d'un seul souffle. »

Ça n'est pas la plus belle traduction, mais c'est ce que j'ai trouvé dans l'immédiat.

Un classique de George Sand.

Je suis très émue de vous dire que j'ai
bien compris l'autre soir que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais bien que ce soit
là une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à vous montrer mon
affection toute désintéressée et sans cal-
cul, et si vous voulez me voir aussi
vous dévoiler sans artifice mon âme
toute nue, venez me faire une visite.
Nous causerons en amis, franchement.
Je vous prouverai que je suis la femme
sincère, capable de vous offrir l'affection
la plus profonde comme la plus étroite
en amitié, en un mot la meilleure preuve
dont vous puissiez rêver, puisque votre
âme est libre. Pensez que la solitude où j'ha-
bite est bien longue, bien dure et souvent
difficile. Ainsi en y songeant j'ai l'âme
grosse. Accourrez donc vite et venez me la
faire oublier par l'amour où je veux me
mettre.

Il n'est pas toujours facile d'être un homme, moins encore d'être un homme pur.

Mais être pur c'est retrouver cette patrie de l'âme ou devient sensible la parenté du monde,

Où les coups du sang, rejoignent les pulsations violentes du soleil de deux heures...

Dans l'été d'Algérie j'apprends qu'une seule chose est plus pratique que la souffrance, et c'est la vie d'un homme heureux.

Mais ce peut être aussi bien le chemin d'une plus grande vie, puisque cela conduit à ne pas tricher...

Sans doute, je ne me fais pas d'illusions, il n'y'a pas beaucoup d'amour dans les vies dont je parle,

Je devrais dire qu'il n'y'en a plus beaucoup, mais du moins, elles n'ont rien éludé.

Il y'a des mots que je n'ai jamais bien compris comme celui de "péché"...

Je crois savoir pourtant que ces hommes n'ont pas péché contre la vie.

Car si il y'a un péché contre la vie ce n'est peut-être pas tant d'en désespérer que d'espérer une autre vie,

Et se dérober à l'implacable grandeur de celle-ci.

Ces hommes n'ont pas triché, "Dieux" de l'été, ils le fûrent à vingt ans par leur ardeur à vivre,

Et le sont encore, privés de tout espoir...

Dans la boîte de Pandore où grouillent tous les maux de l'humanité,

Les Grecs firent sortir l'espoir après tous les autres,
Comme le plus terrible de tous.

Je ne connais pas de symbole plus émouvant...

Car l'espoir, au contraire de ce qu'on croit, équivaut à la résignation,

Et vivre, c'est ne pas se résigner.

Des poèmes subtils, ils ne comprennent rien,
Mais les lisent quand même, et les trouvent jolis.

Ça parle de nous ?

Le 03 mai 2023 à 00:10:16 :
Un classique de George Sand.

Je suis très émue de vous dire que j'ai
bien compris l'autre soir que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais bien que ce soit
là une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à vous montrer mon
affection toute désintéressée et sans cal-
cul, et si vous voulez me voir aussi
vous dévoiler sans artifice mon âme
toute nue, venez me faire une visite.
Nous causerons en amis, franchement.
Je vous prouverai que je suis la femme
sincère, capable de vous offrir l'affection
la plus profonde comme la plus étroite
en amitié, en un mot la meilleure preuve
dont vous puissiez rêver, puisque votre
âme est libre. Pensez que la solitude où j'ha-
bite est bien longue, bien dure et souvent
difficile. Ainsi en y songeant j'ai l'âme
grosse. Accourrez donc vite et venez me la
faire oublier par l'amour où je veux me
mettre.

Tu as oublié la clef de lecture pour les non-avertis

Le topic quotidien des poètes médiocres

Voir des gens sans talent tenter d'écrire et jouir de leur débacle, quelle délicieuse schadenfreude

Le 03 mai 2023 à 00:12:21 GusFrime a écrit :
Le topic quotidien des poètes médiocres

Voir des gens sans talent tenter d'écrire et jouir de leur débacle, quelle délicieuse schadenfreude

Pourquoi j’ai l’irrépressible impression que tu viens d’apprendre ce mot la semaine dernière (ou le mois dernier, tu vois l’idée) ?

Le 03 mai 2023 à 00:11:23 :

Le 03 mai 2023 à 00:10:16 :
Un classique de George Sand.

Je suis très émue de vous dire que j'ai
bien compris l'autre soir que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais bien que ce soit
là une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à vous montrer mon
affection toute désintéressée et sans cal-
cul, et si vous voulez me voir aussi
vous dévoiler sans artifice mon âme
toute nue, venez me faire une visite.
Nous causerons en amis, franchement.
Je vous prouverai que je suis la femme
sincère, capable de vous offrir l'affection
la plus profonde comme la plus étroite
en amitié, en un mot la meilleure preuve
dont vous puissiez rêver, puisque votre
âme est libre. Pensez que la solitude où j'ha-
bite est bien longue, bien dure et souvent
difficile. Ainsi en y songeant j'ai l'âme
grosse. Accourrez donc vite et venez me la
faire oublier par l'amour où je veux me
mettre.

Tu as oublié la clef de lecture pour les non-avertis

Je viens de la trouver sur internet ahi
Lire seulement les vers impairs

Le 03 mai 2023 à 00:15:37 :

Le 03 mai 2023 à 00:12:21 GusFrime a écrit :
Le topic quotidien des poètes médiocres

Voir des gens sans talent tenter d'écrire et jouir de leur débacle, quelle délicieuse schadenfreude

Pourquoi j’ai l’irrépressible impression que tu viens d’apprendre ce mot la semaine dernière (ou le mois dernier, tu vois l’idée) ?

J'ai appris ce mot il y a 4 ou 5 ans quand j'ai découvert Nietzsche avec les autres droitardés

Je te cache pas que je l'utilise rarement car d'ordinaire je suis profondément bon

Mais que veux-tu, voir des gens aussi subtils que citernes tenter d'écrire, ça me remplit de malice

Le 03 mai 2023 à 00:18:06 :

Le 03 mai 2023 à 00:15:37 :

Le 03 mai 2023 à 00:12:21 GusFrime a écrit :
Le topic quotidien des poètes médiocres

Voir des gens sans talent tenter d'écrire et jouir de leur débacle, quelle délicieuse schadenfreude

Pourquoi j’ai l’irrépressible impression que tu viens d’apprendre ce mot la semaine dernière (ou le mois dernier, tu vois l’idée) ?

J'ai appris ce mot il y a 4 ou 5 ans quand j'ai découvert Nietzsche avec les autres droitardés

Je te cache pas que je l'utilise rarement car d'ordinaire je suis profondément bon

Mais que veux-tu, voir des gens aussi subtils que citernes tenter d'écrire, ça me remplit de malice

Mais seulement deux kheys ont posté leurs poèmes, ici on cite seulement

Le 03 mai 2023 à 00:18:06 :

Le 03 mai 2023 à 00:15:37 :

Le 03 mai 2023 à 00:12:21 GusFrime a écrit :
Le topic quotidien des poètes médiocres

Voir des gens sans talent tenter d'écrire et jouir de leur débacle, quelle délicieuse schadenfreude

Pourquoi j’ai l’irrépressible impression que tu viens d’apprendre ce mot la semaine dernière (ou le mois dernier, tu vois l’idée) ?

J'ai appris ce mot il y a 4 ou 5 ans quand j'ai découvert Nietzsche avec les autres droitardés

Je te cache pas que je l'utilise rarement car d'ordinaire je suis profondément bon

Mais que veux-tu, voir des gens aussi subtils que citernes tenter d'écrire, ça me remplit de malice

y'a quoi dans ce que j'ai produit qui est gênant ?

Le 03 mai 2023 à 00:18:06 GusFrime a écrit :

Le 03 mai 2023 à 00:15:37 :

Le 03 mai 2023 à 00:12:21 GusFrime a écrit :Le topic quotidien des poètes médiocres

Voir des gens sans talent tenter d'écrire et jouir de leur débacle, quelle délicieuse schadenfreude

Pourquoi j’ai l’irrépressible impression que tu viens d’apprendre ce mot la semaine dernière (ou le mois dernier, tu vois l’idée) ?

J'ai appris ce mot il y a 4 ou 5 ans quand j'ai découvert Nietzsche avec les autres droitardés

Je te cache pas que je l'utilise rarement car d'ordinaire je suis profondément bon

Mais que veux-tu, voir des gens aussi subtils que citernes tenter d'écrire, ça me remplit de malice

Ouais, ça ressemble quand même furieusement à de la cuistrerie pour éviter d’avoir à formuler clairement ce qui nous déplaît.