Le 09 mars 2025 à 18:35:15 :
Le 09 mars 2025 à 18:16:42 :
La scientifique de haut niveau qui est passé d'opinions nuancés sur des sujets qu'elle maîtrise à influenceuse "scientifique" généraliste putaclic qui se fait citer par des sites créationnistes? ( https://uncommondescent.com/?s=sabine juste un exemple )![]()
C'est pas interdit même pour des chercheurs de critiquer l'éthique (complétement à la ramasse) de l'institution académique.
Ca fait longtemps que c'est connu qu'il y a énormement de bullshit dans à peu près tout les domaines.Evidemment ce genre de critiques ne plait pas au scientistes stupides et aux académiques bullshitters qui se sentent attaqué et qui sont très contents que les golems considère la "science" comme la nouvelle religion dont ils seraient les prêtres.
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Le 09 mars 2025 à 18:35:22 :
D'autre part, elle a une vision "hypocrite" (ou "politique" choisissez le terme que vous préférez) de l'économie de marché.
Parce qu'elle fait comme si il n'y avait pas déjà de la recherche privé, et comme si elle n'avait pas déjà un bilany'a plein d'exemple de ça : les médecins qui recommandait la cigarette, l'industrie du sucre qui a financé des études pour enfumé la recherche public qui commençait a montrer que le sucre était mauvais pour la santé, etc ..
laissez la recherche entièrement au privé, c'est se garantir que des groupes de pressions et des lobby vont essayer d'utiliser la science pour laver leur image, au dépend de la santé des gens
PS : bon pour autant elle a raison sur le fait que la recherche publique est vraiment inefficace, mais pour une tout autre raison : on a pas segmenté les domaines de recherche et ont les as pas hiérarchisé entre eux. Ce qui fait qu'on va mettre beaucoup d'argent dans un domaine qui n'aura que peux d'utilité et qu'on va limité l'argent sur des domaines beaucoup plus porteur de progrès. (c'est caricaturale mais vous avez l'idée
)
Les deux question ne sont absolument pas mutuellement exclusives.
Au contraire
Quand vous comprendrez que tout le système de croyances existant ne sert que as faire croire au prolos que la situation est légitime.
Presque toutes.
Aujourd hui, on pond un article en 30 minutes avec la IA qui répond au format demander, alors attention ce seras pas interresant, mais, ça fait le taf pour se maintenir. Suffit que des collègues nous cites et que nous les citions et on peut se faire passer pour bon dans n'importe quel domaine, auprès d'as peut pret n'importe qui. (Évidemment, certains sont pas dupes)
Partout, dans toutes les sphères de tout les métiers, la majoritées des gens branles rien.
Après tu en as qui sont excellents.
Surtout que certains on accès à des meilleurs IA depuis bien avant nous.
Les defauts actuel des IA servent surtout à nous faire croire qu'elles étaient pas utiliser avant d'après moi, or il est évident que si.
Le 09 mars 2025 à 18:40:00 :
Quand vous comprendrez que tout le système de croyances existant ne sert que as faire croire au prolos que la situation est légitime.
Presque toutes.Aujourd hui, on pond un article en 30 minutes avec la IA qui répond au format demander, alors attention ce seras pas interresant, mais, ça fait le taf pour se maintenir. Suffit que des collègues nous cites et que nous les citions et on peut se faire passer pour bon dans n'importe quel domaine, a pres d'as peut pret n'importe qui. (Évidemment, certains sont pas dupes)
Partout, dans toutes les sphères de tout les métiers, la majoritées des gens branles rien.
Après tu en as qui sont excellents.
voilà.
Le 09 mars 2025 à 18:35:15 :
Le 09 mars 2025 à 18:16:42 :
La scientifique de haut niveau qui est passé d'opinions nuancés sur des sujets qu'elle maîtrise à influenceuse "scientifique" généraliste putaclic qui se fait citer par des sites créationnistes? ( https://uncommondescent.com/?s=sabine juste un exemple )![]()
C'est pas interdit même pour des chercheurs de critiquer l'éthique (complétement à la ramasse) de l'institution académique.
Ca fait longtemps que c'est connu qu'il y a énormement de bullshit dans à peu près tout les domaines.Evidemment ce genre de critiques ne plait pas au scientistes stupides et aux académiques bullshitters qui se sentent attaqué et qui sont très contents que les golems considère la "science" comme la nouvelle religion dont ils seraient les prêtres.
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Je vois pas en quoi c'est "putaclic" de faire des critiques là où c'est très probablement mérité
Et les arguments ils sont où ?
On le connaît le discours : des midwits veulent faire de la recherche. Ils sont pas assez high IQ pour être de bons chercheurs et publier de bons travaux, ce qui blesse leur ego. Ils préfèrent dire qu'il y a une méchante machination du monde académique contre eux et les golems comme toi gobent ça
Le 09 mars 2025 à 18:40:00 :
Quand vous comprendrez que tout le système de croyances existant ne sert que as faire croire au prolos que la situation est légitime.
Presque toutes.Aujourd hui, on pond un article en 30 minutes avec la IA qui répond au format demander, alors attention ce seras pas interresant, mais, ça fait le taf pour se maintenir. Suffit que des collègues nous cites et que nous les citions et on peut se faire passer pour bon dans n'importe quel domaine, auprès d'as peut pret n'importe qui. (Évidemment, certains sont pas dupes)
Partout, dans toutes les sphères de tout les métiers, la majoritées des gens branles rien.
Après tu en as qui sont excellents.Surtout que certains on accès à des meilleurs IA depuis bien avant nous.
Les defauts actuel des IA servent surtout à nous faire croire qu'elles étaient pas utiliser avant d'après moi, or il est évident que si.
Mouais. Tes article bullshit jamais tu les présente en conf, jamais tu les mets en valeurs dans ton cv et finalement au premier entretien pour un poste de postdoc un peu côté ou une tenure ca fait *pop*
Le 09 mars 2025 à 18:52:57 :
Le 09 mars 2025 à 18:40:00 :
Quand vous comprendrez que tout le système de croyances existant ne sert que as faire croire au prolos que la situation est légitime.
Presque toutes.Aujourd hui, on pond un article en 30 minutes avec la IA qui répond au format demander, alors attention ce seras pas interresant, mais, ça fait le taf pour se maintenir. Suffit que des collègues nous cites et que nous les citions et on peut se faire passer pour bon dans n'importe quel domaine, auprès d'as peut pret n'importe qui. (Évidemment, certains sont pas dupes)
Partout, dans toutes les sphères de tout les métiers, la majoritées des gens branles rien.
Après tu en as qui sont excellents.Surtout que certains on accès à des meilleurs IA depuis bien avant nous.
Les defauts actuel des IA servent surtout à nous faire croire qu'elles étaient pas utiliser avant d'après moi, or il est évident que si.
Mouais. Tes article bullshit jamais tu les présente en conf, jamais tu les mets en valeurs dans ton cv et finalement au premier entretien pour un poste de postdoc un peu côté ou une tenure ca fait *pop*
Le système académique repose majoritairement sur une boucle auto validante ne garantit ni l’excellence ni la légitimité des travaux.
Admettons que les articles de faible valeur ne passent pas en conférence et ne sont pas mis en avant dans un CV (Ce dont je doute, franchement, et hautement). Ça ne change rien au fait qu’ils existent, qu’ils nourrissent artificiellement des métriques qui elles sont ensuite réutiliser, qu’ils sont cités entre pairs dans une logique d’entre soi et qu’ils influencent indirectement les recrutements et notament les croyances temporelles du système, la même idée en fonction du moment et même des evaluateurs peut mener à des résultats fort divergents.
Quand le critère d’évaluation repose sur la reconnaissance d’un système qui s’auto entretient, ce système est une bulle où la pertinence réelle des travaux importe moins que leur conformité à des attentes internes, la redondance des occurences, et c'est la capacités à sortir des schèma qui justement définissent la valeurs des apports, une idée nouvelle mais proche, à mes yeux des dernières à litteralement valeur de la merde, tandis qu'une qui sort des cadres fait une percée dans la pensée. (Mais ça devient hors sujet, je le lance plus dans une critique de l'académique la.)
Allons plus loin, si pour devenir postdoc,
il faut produire des travaux validés par ceux qui définissent la légitimité académique, alors soit ces travaux sont d'un niveau équibalent à ceux des chercheurs en place (ce qui rend inutile toute hiérarchie dans la transmission du savoir) soit la validation repose sur d’autres critères que la seule qualité scientifique.
Dans ce cas, soit beaucoup de postdocs sont promus grâce à des travaux de complaisance, soit le statut de postdoc lui même ne signifie rien de fondamentalement prestigieux, si ce n’est un passage obligé dans une mécanique institutionnelle. Bref, soit l’enseignement académique sert de simple justification au pouvoir en place, soit la distinction entre maître et apprenti est largement fictive.
Évidemment dans certains cas, ce que je dit est complétement faux, mais j'en ai déja parler.
Edit :
Surtout clé, tout le monde ne vise pas une tenure ou un postdoc côté. Certains se contentent d’exister dans le système (La majorité, et c'est bien "normal", prévisible) de publier juste assez pour ne pas disparaître et parfois même ça suffit pour avoir des financements ou un poste pépère.
Et puis, ce que tu décris c’est pour les postes académiques de haut niveau. Mais beaucoup de chercheurs occupent des positions moins prestigieuses, où la publication en masse sans réelle substance passe. Sans parler des domaines où les critères d’évaluation sont flous, et où l'entre soi joue plus que la qualité du travail.
Un des problèmes selon moi, vient du fait que le domaine académique possède une porte mal fermée aux influences extérieures. Et je ne jette la pierre à personne un système trop fermé finit par se détériorer. Mais trop ouvrir la porte fait tomber à l’eau le principe même d’académie, tandis que l'entrouvrir permet aux mastodontes extérieurs d’en influencer la direction, censée être déjà définie.
C’est là toute la difficulté d’un milieu où chacun peut se mêler de tout. Je ne dis pas qu’il faudrait restreindre les libertés j’y suis attaché mais dans ce cas, elles posent un vrai problème d’égalité des chances face à l’objectif théorique de l’institution.
une idée nouvelle mais proche, à mes yeux des dernières à litteralement valeur de la merde, tandis qu'une qui sort des cadres fait une percée dans la pensée. (Mais ça devient hors sujet, je le lance plus dans une critique de l'académique la.)
Bon en vrai, pas tout à fait ça permet de lutter contre le bullshit et cela peut être très beau, mais ça casse les élans, qui sont pourtant quelque chose d’incroyable. Et je trouve que la capacité à faire des semi hors sujet voit vraiment sa valeur être dérobée comme si c'étais quelque chose de stupide, alors que c'est je crois l'exact contraire.
Le 09 mars 2025 à 18:48:05 :
Le 09 mars 2025 à 18:35:15 :
Le 09 mars 2025 à 18:16:42 :
La scientifique de haut niveau qui est passé d'opinions nuancés sur des sujets qu'elle maîtrise à influenceuse "scientifique" généraliste putaclic qui se fait citer par des sites créationnistes? ( https://uncommondescent.com/?s=sabine juste un exemple )![]()
C'est pas interdit même pour des chercheurs de critiquer l'éthique (complétement à la ramasse) de l'institution académique.
Ca fait longtemps que c'est connu qu'il y a énormement de bullshit dans à peu près tout les domaines.Evidemment ce genre de critiques ne plait pas au scientistes stupides et aux académiques bullshitters qui se sentent attaqué et qui sont très contents que les golems considère la "science" comme la nouvelle religion dont ils seraient les prêtres.
![]()
Je vois pas en quoi c'est "putaclic" de faire des critiques là où c'est très probablement méritéEt les arguments ils sont où ?
On le connaît le discours : des midwits veulent faire de la recherche. Ils sont pas assez high IQ pour être de bons chercheurs et publier de bons travaux, ce qui blesse leur ego. Ils préfèrent dire qu'il y a une méchante machination du monde académique contre eux et les golems comme toi gobent ça
https://en.wikipedia.org/wiki/Why_Most_Published_Research_Findings_Are_False
Ne toujours pas avoir pris la IannidisPill en 2025
Sinon il y a aussi les affaires Sokal 1 et 2, et on voit bien régulièrement des études qui prennent des dizaines voir centaines de millier de dollars/euros pour étudier des truc complètement bidons et qui en prime ne présentent aucun réultats.
Bref si t'as besoin d'arguments, on est justement sur un topic sur Hoffenfelder qui t'en donnera plein
J'ai regardé la vidéo mais pas encore de façon intégrale : j'ai écouté jusqu'à la fin de la critique de l'argument n°2. D'après ce que j'ai vu, j'ai l'impression que son discours est cohérent, en lien avec la réalité, mais tout de même du côté très sévère et très économiquement libéral de la fourchette des opinions raisonnables.
Elle a ses biais, j'ai évidemment les miens. Elle a eu à sortir du milieu académique tandis que j'y fais carrière donc voilà
Une partie des critiques porte sur l'inutilité de la recherche. Or la recherche fondamentale cherche la compréhension plutôt que l'utilité. Selon qu'on mesure la qualité de la recherche par sa production d'utilité ou sa production de compréhension, on n'aboutit pas du tout au même diagnostic. J'imagine que "to please to academia" est la version acerbe de ce que je pontifie sous le terme "compréhension" : parfois, on dit la même chose avec une coloration différente.
Elle argue qu'on ne peut pas se projeter à long terme dans ses recherches au sein du monde académique. C'est vrai pour la recherche sur projets, typique du monde anglosaxon et qui prend progressivement du terrain en Europe. Toutefois, le modèle traditionnel français du chercheur libre de ses recherches existe encore. Donc cet argument peut avoir de la pertinence pour certains types de carrière à certains endroits mais manque de pertinence dans pas mal de situations aussi
Concernant le "on ne sait jamais", elle brasse de l'air. Déjà, on ne sait jamais si ça servira mais on sait quel type de compréhension ça aide à défricher. Parfois, on sait aussi à quoi ça sert, d'ailleurs. Puis elle s'amuse à être par défaut sceptique envers l'académique. Genre elle constate que le monde académique donne des résultats utiles puis elle dit "on sait jamais, si on avait mis les mêmes efforts dans le privé, ça aurait été peut-être mieux". Gratuit de ouf
Quand je dis "gratuit", je dis pas que c'est nécessairement faux. Je dis juste que c'est 100% gratuit. A ce tarif, on peut défendre toute position et son contraire
Bref, j'ai l'impression qu'elle part de la réalité mais qu'elle amplifie les défauts de l'académique et qualités du privé, et qu'elle néglige les qualités de l'académique et les défauts du privé. Un peu comme les topax qui comparent le communisme idéal au capitalisme concret ou inversement le capitalisme idéal au communisme concret
Le 09 mars 2025 à 20:10:56 :
Le 09 mars 2025 à 18:48:05 :
Le 09 mars 2025 à 18:35:15 :
Le 09 mars 2025 à 18:16:42 :
La scientifique de haut niveau qui est passé d'opinions nuancés sur des sujets qu'elle maîtrise à influenceuse "scientifique" généraliste putaclic qui se fait citer par des sites créationnistes? ( https://uncommondescent.com/?s=sabine juste un exemple )![]()
C'est pas interdit même pour des chercheurs de critiquer l'éthique (complétement à la ramasse) de l'institution académique.
Ca fait longtemps que c'est connu qu'il y a énormement de bullshit dans à peu près tout les domaines.Evidemment ce genre de critiques ne plait pas au scientistes stupides et aux académiques bullshitters qui se sentent attaqué et qui sont très contents que les golems considère la "science" comme la nouvelle religion dont ils seraient les prêtres.
![]()
Je vois pas en quoi c'est "putaclic" de faire des critiques là où c'est très probablement méritéEt les arguments ils sont où ?
On le connaît le discours : des midwits veulent faire de la recherche. Ils sont pas assez high IQ pour être de bons chercheurs et publier de bons travaux, ce qui blesse leur ego. Ils préfèrent dire qu'il y a une méchante machination du monde académique contre eux et les golems comme toi gobent ça
https://en.wikipedia.org/wiki/Why_Most_Published_Research_Findings_Are_False
Ne toujours pas avoir pris la IannidisPill en 2025
Sinon il y a aussi les affaires Sokal 1 et 2, et on voit bien régulièrement des études qui prennent des dizaines voir centaines de millier de dollars/euros pour étudier des truc complètement bidons et qui en prime ne présentent aucun réultats.Bref si t'as besoin d'arguments, on est justement sur un topic sur Hoffenfelder qui t'en donnera plein
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Sokal ne rejette pas du tout le monde académique. De ce que je sais, il dit que certains domaines foireux existent au sein du monde académique, typiquement autour de la branche French Theory de la philosophie ou de certaines branches peu méthodiques de la sociologie. Ca ne dit rien sur les domaines scientifiques, par exemple.
Le 09 mars 2025 à 19:41:29 :
Le 09 mars 2025 à 18:52:57 :
Le 09 mars 2025 à 18:40:00 :
Quand vous comprendrez que tout le système de croyances existant ne sert que as faire croire au prolos que la situation est légitime.
Presque toutes.Aujourd hui, on pond un article en 30 minutes avec la IA qui répond au format demander, alors attention ce seras pas interresant, mais, ça fait le taf pour se maintenir. Suffit que des collègues nous cites et que nous les citions et on peut se faire passer pour bon dans n'importe quel domaine, auprès d'as peut pret n'importe qui. (Évidemment, certains sont pas dupes)
Partout, dans toutes les sphères de tout les métiers, la majoritées des gens branles rien.
Après tu en as qui sont excellents.Surtout que certains on accès à des meilleurs IA depuis bien avant nous.
Les defauts actuel des IA servent surtout à nous faire croire qu'elles étaient pas utiliser avant d'après moi, or il est évident que si.
Mouais. Tes article bullshit jamais tu les présente en conf, jamais tu les mets en valeurs dans ton cv et finalement au premier entretien pour un poste de postdoc un peu côté ou une tenure ca fait *pop*
Le système académique repose majoritairement sur une boucle auto validante ne garantit ni l’excellence ni la légitimité des travaux.
Je ne parle que pour la science car n'ai pas les compétences pour parler d'autres branches du monde académique.
Il y a un truc pour lequel il n'est pas clair si tu le prétends ou non. Donc j'enfonce une porte ouverte mais il est possible que tu sois d'accord avec moi là-dessus.
En sciences, il n'est pas adéquat de dire que la validation d'un résultat repose majoritairement sur une boucle autovalidante. Justement, tout le principe est qu'un travail théorique doit fournir une argumentation solide et qu'une travail non théorique doit avoir une validation expérimentale. L'expérience rattache au réel.
De même, la solidité d'une argumentation ne relève pas que de ce que décrète le bon vouloir de telle communauté : à de petites nuances près qui n'importent pas vraiment ici, on peut dire que le fait qu'une déduction logique soit bien fondé ou non est une propriété de l'énoncé, pas un décret arbitraire de l'évaluateur.
Bref, considérer un résultat comme valide ou pas est en interaction avec des propriétés objectives, ce n'est pas une boucle en circuit fermé dont les aboutissants ultimes relèvent de "on se met tous d'accord et on le reste".
L'importance des travaux, ça effectivement il y a du jugement humain qui rentre en jeu. Soulignons toutefois que ce jugement humain a lieu dans une boucle qui se nourrit du retour du réel. Cela ne veut pas dire que ce jugement est dépouillé d'humanité et des biais associés, mais il reste nourri de réel.
Admettons que les articles de faible valeur ne passent pas en conférence et ne sont pas mis en avant dans un CV (Ce dont je doute, franchement, et hautement).
Un article bullshit publié dans un journal obscur ne sert à rien, en tout cas dans ce que je connais (envisager une carrière en recherche en maths dans des Pays genre USA, France, etc).
Ça ne change rien au fait qu’ils existent, qu’ils nourrissent artificiellement des métriques qui elles sont ensuite réutiliser, qu’ils sont cités entre pairs dans une logique d’entre soi et qu’ils influencent indirectement les recrutements et notament les croyances temporelles du système, la même idée en fonction du moment et même des evaluateurs peut mener à des résultats fort divergents.
Pour ma part, je ne sais pas ce qu'est un h-index et n'ai jamais regardé quelles étaient les métriques de tel ou tel journal. Un journal vaut par sa réputation, et sa réputation tient aux articles influents qu'on y a lus. A cet égard, un article de merde au mieux n'a pas d'incidence sur l'opinion générale concernant ce journal, et a même des chances de dégrader l'opinion.
Quand le critère d’évaluation repose sur la reconnaissance d’un système qui s’auto entretient, ce système est une bulle où la pertinence réelle des travaux importe moins que leur conformité à des attentes internes, la redondance des occurences, et c'est la capacités à sortir des schèma qui justement définissent la valeurs des apports, une idée nouvelle mais proche, à mes yeux des dernières à litteralement valeur de la merde, tandis qu'une qui sort des cadres fait une percée dans la pensée. (Mais ça devient hors sujet, je le lance plus dans une critique de l'académique la.)
Sortir d'un schéma n'est pas une fin en soi. Le but est d'aller vers des schémas toujours plus pertinents. Et il n'y a pas de recette miracle pour cela, ça dépend de l'état des connaissances et de la réalité du monde.
Parfois, le bon move pour mieux comprendre la nature est d'approfondir le paradigme en cours ; parfois, c'est de le bouleverser. Et même quand il y a bouleversement, il y a généralement une certaine forme de continuité (Einstein ne renie pas Newton).
Et symétriquement, approfondir dans une direction stérile ne va pas aider la compréhension générale ; et sortir d'un schéma pour en proposer un inadéquat ne va pas aider non plus.
Enfin, le système académique n'est probablement pas excessivement réfractaire à la nouveauté. Être légèrement réfractaire à la nouveauté n'est d'ailleurs pas forcément mauvais : si on se dit que ce qu'on a fait jusque là a une forme de bienfondé car issu de méthodes saines, alors on n'accueille que les nouveautés qui font leurs preuves, pas l'infini de toutes les nouveautés à la con imaginables.
Mais revenons-en au fait qu'il n'est pas si réfractaire que ça. En termes de discussions avec mes collègues, j'ai l'impression que l'ouverture d'esprit scientifique est raisonnablement présente ; certains sont par défaut excités par ce qui est nouveau.
Et si on se place à une échelle plus "historique", prenons un exemple classique : la physique quantique. Ouin ouin, les scientifiques résistaient au début. Oui, c'est vrai. Mais le bilan ne s'arrête pas là. Le bilan, c'est qu'ils ont résisté d'une façon spécifique : en questionnant la théorie, en lui demandant des explications. Les explications ont été fournies et tout le monde s'est rangé de ce côté. On est typiquement dans une attitude "réfractaire mais qui écoute la réalité", une attitude qui n'est pas prête à écouter n'importe quoi mais qui est prête à écouter le réel.
Allons plus loin, si pour devenir postdoc,
il faut produire des travaux validés par ceux qui définissent la légitimité académique, alors soit ces travaux sont d'un niveau équibalent à ceux des chercheurs en place (ce qui rend inutile toute hiérarchie dans la transmission du savoir) soit la validation repose sur d’autres critères que la seule qualité scientifique.Dans ce cas, soit beaucoup de postdocs sont promus grâce à des travaux de complaisance, soit le statut de postdoc lui même ne signifie rien de fondamentalement prestigieux, si ce n’est un passage obligé dans une mécanique institutionnelle. Bref, soit l’enseignement académique sert de simple justification au pouvoir en place, soit la distinction entre maître et apprenti est largement fictive.
Je ne suis pas sûr d'avoir compris ton passage sur les postdocs. C'est juste une période supplémentaire où tu fais tes preuves, un rallongement de fait des périodes d'essai. Ce n'est pas une histoire de prestige.
Il y a 20 ans, on chopait en France un poste permanent dès la sortie de thèse mais maintenant la situation est plus tendue donc on s'aligne sur le modèle anglosaxon. Ca ne résout pas le problème d'ailleurs, puisqu'allonger la longueur du tuyau n'en change pas le débit. Mais ça le résout légèrement au sens où allonger le tuyau augmente les fuites : à l'usure, certaines personnes se lassent, donc en définitive y a un peu moins de candidats à thèse+5 qu'à thèse+0.
Bref, c'est une façon comme une autre de faire un tri. Probablement une mauvaise car elle ne trie pas tant sur l'excellence scientifique que sur l'endurance/la patience.
En résumé, je comprends assez bien qu'on critique les contrats de postdoc mais je ne comprends pas ta critique à toi.
Mais je suis d'accord sur le fait qu'il y a une boucle cheloue de "il faut avoir fait des postdocs car les autres candidats sur le marché ont des postdocs". Genre "c'est nécessaire car les autres candidats ont enregistré le fait que c'est nécessaire donc fais-le aussi"
Un avantage des postdocs, toutefois, c'est de se former autre part, d'apprendre d'autres techniques, d'autres façons de faire de la recherche. A l'échelle du candidat, il y a aussi une logique toute simple à postuler postdoc : si tu sors de thèse et veux faire de la recherche, en pratique tes chances d'avoir un poste permanent sans postdoc frisent le néant donc tu postules là où tu as des chances d'avoir le poste, à savoir en postdoc. Et effectivement, si possible un postdoc prestigieux car ça fera mieux briller ton CV dans l'optique d'obtenir un poste permanent (si possible un poste permanent sympa).
Concernant les postdocs, ils présentent souvent l'avantage sur les postes permanents d'avoir moins ou pas d'enseignement, ce qui permet de se focaliser sur la recherche. C'est aussi une occasion de voyager (ce qui peut être positif ou négatif selon ce que tu veux et là où tu en es dans ta vie).
Donc tout n'est pas à jeter dedans. Mais bon, c'est sûr que c'est plus serein d'avoir un poste permanent.
La gauche ne s'intéresse pas la science, elle n'en a jamais eu le niveau. Donc c'est normal qu'un scientifique qui essaie de bien faire son boulot s'oppose à elle.
Après chacun son boulot.
JvArchive compagnon