Topic de GymbroGothique :

COMMENT ON PEUT AIMER son TRAVAIL ?

petite boule au ventre à cause de mon taff qui commence bientôt (télétravail mais fliquage permanent et des collègues qui crachent dans mon dos) :) bon courage à tous
J’aime l’argent que je fais grâce à mon travail

Le 26 février 2024 à 07:14:49 :

Le 26 février 2024 à 07:13:31 :

Le 26 février 2024 à 07:11:58 :

Le 26 février 2024 à 07:09:48 :
Le problème du taf selon moi cest le nombre d'heure
On devrait pouvoir toucher un smic en bossant 5h max par jour
Cest pas normal de donner sa vie comme ça just pour manger :(

Exactement

L'horaire parfait ce serait 8h30-13h30 ou jusqu'à max 16h30.

Ce sont vraiment les horaires qui rendent 90% des gens dépressifs

Je suis même pas encore salarié et mon weekend est passé en deux secondes

Qd j'aurais un taff, je sens deja que ce sera terrible. Après j'aurais pas un métier trop stressant mais bon

Par contre ça c'est un problème propre à la France, dans certains pays ça fait du 7h-15h avec 30mn de pause le midi (en France ça ferait du 7h-14h grâce aux 35h)

En France tu as des pauses du midi ultra longues qui te font finir à 18-19h

C'est aberrant ça d'ailleurs perso je mange en 20 minutes mais c'est interdit par la loi de faire des pauses aussi courtes. :)

non c'est pas interdit apparement :(

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F34555

Ya plein de mecs à mon taff qui kiffent leur taff.
Les raisons principales c'est le fait de se sentir puissant vis à vis de ses larbins, et de pouvoir déléguer tout leur travail.
(que des managers).

C'est quelque chose que je ne comprends pas

Impossible d'être heureux dans le salariat selon moi à moins d'être dans une planque ultime 100% TT avec très bon salaire.

je fais du mixage pour des clienttes voix off (tu sais les voix qu'on entends à la tv)
mais aussi mix-master pour des musiques

là tu aimes ton taff
TON client
PAYÉ le JOUR J

:bave:

dommage que ça soit des petits contrats mais tu vois on peut aimer un taf

LE TRAVAIL ET LA TECHNIQUE
Dissertation.
L'amour du travail a-t-il un sens?
Faut il aimer son travail?
Introduction.
Pour paragrapher Voltaire, " le travail nou éloigne de trois grands maux : l'ennui, le vice et le besoin. " Cela peut constituer un début d'explication sur le fait qu'on puisse aimer son travail au point d'y consacrer même l'essentiel de son temps, de sa vie et de son énergie. Malgré cela, il faut savoir que les grecs méprisaient le travail car ils voyaient en lui une activité servile indigne d'un homme libre. De ce point de vue, l'amour du travail est un non sens. Car aimer le travail serait aimer ses propres chaînes et sa propre servilité. La question qu'on peut se poser est si l'amour du travail a un sens et s'il est justifié ou s'il procède avant tout d'une illusion voire d'un aveuglement sur sa vraie nature.

I. L'amour du travail, son sens.
A. Description et analyse psychologique.
Certains aiment le travail ou du moins leur travail. A tort ou à raison, ils ont le sentiment que travailler leur procure du bonheur et contribue à leur épanouissement personnel. En effet il est indéniable que travailler permet de se sentir plus utile et donc d'être fier de son travail. On peut aimer le travail car il permet de s'aimer soi même. Ce serait alors logique. Un psychologue, Mihaly Csikszentmihalyi, dit avoir consacré sa vie de chercheur à découvrir ce qui rend les gens heureux. Et il estime que nos plus grands bonheurs correspondent à un état de concentration ou d'absorption complète dans une activité qu'il nomme flow ( flux ). Cette théorie éclaire le jugement de Kant, lequel affirme que le " ciel n'aurait pas pris soin de nous avec plus de bienveillance en nous offrant toutes choses déjà préparées. " L'homme en effet, a besoin d'occupation et de s'oublier lui même dans une tâche qui l'absorbe.

B. Aimer ce qu'on fait.
" Chaque chose a deux anses : l'une par où l'on peut la porter, l'autre, par où on ne le peut pas, é écrit Epictète. Mieux vaux donc aimer le travail étant donné que nous devons travailler. Le travail serait comme inscrit dans l'ordre naturel des choses. A ce moment là mieux vaut l'accepter voire l'aimer si cela est possible. Il faut donc voir le travail sous un jour plus favorable si on veut se donner une chance de l'aimer et de connaître le bonheur. Le sage est heureux et libre parce qu'il donne son assentiment à l'ordre des choses. C'est ce qu'affirmaient les soiciens. Il est en accord, en harmonie avec ce qui est ou doit être. Mieux vaut en effet aimer ce qu'on a, ce qu'on est et ce qu'on fait que de se condamner à être éternellement insatisfait après tout. Aimer le travail signifie aimer la vie, pas forcément telle qu'on la rêve mais telle qu'elle peut l'être et telle qu'on la vie. Cela est un raisonnement sensé.

C. Travailler permet de changer ce qui peut l'être.
Marc Aurèle, empereur romaine, écrivait : " Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l'être, mais aussi la sagesse de distinguer l'un de l'autre. Dans son esprit il s'agit surtout d'agir à la lumière de l'idée qu'on a davantage de pouvoir sur nos pensée, nos désirs ou nos émotions que sur le cours des choses. Mais si on peut interpréter la formule autrement, on peut dire que dans le monde il y a des choses qu'on peut changer et d'autres qu'on est contraint d'accepter. Et cela a tendance à être confusant pour certains. Accepter qu'on peut changer ou au contraire s'évertuer à changer ce qui ne peut l'être. Dans cette perspective, aimer le travail c'est accepter ce qui ne peut être changé. L'homme est condamné à travailler pour adapter la nature à ses besoins. Et en même temps changer tout ce qui peut l'être par le travail et l'effort. Dès lors c'est la détestation du travail qui apparait comme étant illogique étant donné qu'elle consisterait à refuser ce qu'on ne peut qu'accepter, en l'occurrence la nécessité de travailler, tout en en s'interdisant de changer ce qui peut l'être grâce au travail précisément.

Transition.
Cependant est ce qu'aimer son travail ou l'amour du travail en général a un sens? Et dans quelle mesure? Peut on toujours l'aimer?

II. L'amour du travail peut ne pas avoir de sens.
A. Travail ou travail aliéné.
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B. L'amour du travail peut être un amour passionné voire fou.
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C. Aimer le travail ou aimer seulement le travail, telle est la question.
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Conclusion.
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A compléter.

TRAVAIL

Notre vocabulaire fait un usage peu économe du terme travail. Celui ci semble désigner toute activité dès lors qu'elle est socialement rentable. Travaillent ainsi pêle même non seulement l'ouvrier, l'employé ou le cadre mais aussi l'enfant apprenant à l'école, l'artiste peignant une oeuvre, le sportif professionnel, etc.... Cette inflation du terme pose un problème : s'il peut signifier toutes sortes d'activité sociales, le travail signifie t il encore quelque chose de précis?

La satisfaction des besoins.
Le point commun de tous les travaux n'est pas la rémunération ( il y a des formes historiques de travail comme l'esclavage antique ou le servage médiéval qui ne sont pas rémunérées de même qu'il existe des activités rémunérées qu'il est difficile d'appeler travail ) mais le but du travail : la transformation de la nature dans un sens utile à l'homme c'est à dire en vue de la satisfaction de ses besoins. Cette définition du travail permet de ne pas le confondre avec le jeu ou les loisirs, c'est à dire des activités désintéressées dont la motivation principale est le plaisir que l'on y trouve. Il est possible de la sorte, de discriminer les activités socialement utiles et de n'appeler travail que celles étant liées à la production des biens nécessaires à la vie. Ainsi pour un grec le travail et le fait des esclaves ou de la seule catégorie des producteurs. L'homme d'action, le politique, le philosophe eux, ne travaillent pas et leur activité est perçue comme d'autant plus éminente qu'elle est délivrée de cette nécessité. En reprenant avec Hannah Arendt la distinction d'Aristote, entre theôria ( spéculation ), praxis ( action ) et poiêsis ( fabrication ou travail ), le travail serait l'activité humaine la plus proche de l'animalité, de la nécessité biologique, en vertu de sa finalité qui est de satisfaire nos besoins, elle serait aussi la plus éphémère dans ses réalisations. Le produit du travail est en effet destiné à être consommé; la loi du travail est donc la reproduction indéfinie de ses objets et des actes accomplis pour les produire, la répétition monotone du cycle production consommation.

Le travail est il une malédiction?
Le caractère souvent pénible du travail renforce l'idée négative que l'on peut s'en faire. Activité de transformation de la nature, n'est il pas le résultat d'une lutte entre l'homme et le monde? S'il faut travailler la nature pour en extraire des produits utiles, c'est que spontanément, elle ne les offre pas : il faut défricher, extraire, labourer, construire; il faut aménager un environnement primitivement hostile et, à cette fin, se fatiguer. " Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front " dit la Genèse, impératif lié au châtiment du péché original et auquel fait écho la nostalgie d'un paradis perdu où Adam n'aurait qu'à entretenir le jardin d'Eden, ou bien comme chez Rousseau, la nostalgie d'un état de nature où il suffirait de cueillir le fruit de l'arbre et boire l'eau de la source. Le travail n'apparaît il pas alors comme la part maudite de la condition humaine, comme une torture d'autant plus insupportable qu'elle est nécessaire à la reproduction de la vie? On notera que l'étymologie du mot porte la trace de cette vision du travail : tripalium désignait un instrument de contrainte au moyen duquel on attachait le bétail.

Nature et conditions du travail : une contradiction?
Le machinisme libère t il l'homme de cette souffrance? La réponse semble négative. La division sociale des métiers est utile et permet l'acquisition d'une habileté intéressante. Mais la division technique des tâches est problématique. Leur extrême parcellarisation ôte toute signification à leur exécution. le travailleur, tel Charlot dans " Les Temps modernes " ne se représente plus ni le but de son activité, ni même la liaison des différents moments qui la constituent. Et le caractère répétitif, mécanique, des gestes fait alors du travail une des pratiques humaines les moins intelligentes.... et les moins humaines : plus le travail et rationalisé ( taylorisme, fordisme ), plus il devient " bête ". Cette mécanisation inintelligente des tâches témoigne t elle d'un aspect essentiel du travail? Sans doute si, comme Hannah Arendt, on en réduit la définition à la satisfaction animale des besoins par la reproduction du cycle production consommation. Mais on peut renverser cette perspective : les conditions de travail liées à la production de masse, loin d'être conformes à l'essence du travail humain, en dénaturent la signification authentique. Ces conditions mêmes ne sont elles pas d'autant plus scandaleuses que le travail devrait être une source de reconnaissance et d'accomplissement de soi?

L'aliénation du travail.
De là la critique faite par Marx de l'aliénation du travail : celle ci ne dénonce pas seulement une exploitation économique - le travail produisant plus de valeur que le travail n'en retire en échange ( ce que Marx appelait le surtravail ), - mais plus profondément, une situation où l'homme ne se reconnaît pas dans son travail. Or cette critique suppose que le travail doive permette la réalisation de l'homme. Elle suppose donc la référence philosophique à une essence de l'humanité que le travail serait censé accomplir.

Le travail est il le propre de l'homme?
N'est il alors pas permis de considérer le travail, contrairement à l'analyse de Hannah Arendt, comme ce qui est spécifiquement humain et même ce par quoi l'homme produit son humanité? On notera en ce sens avec Marx, que le travail est le résultat d'un projet conscient et volontaire, alors que l'activité animale est instinctive; et avec Hegel, qu'il arrache l'homme à son existence immédiate, en lui imposant la médiation du temps ( il faut différer la satisfaction des besoins, attendre que la récolte pousse.... ) ainsi que celle de l'outil. Le travail est alors non seulement le moyen d'une maîtrise de la nature, qu'il adapte aux besoins humains, mais il est aussi comme le dit Hegel, celui d'une extériorisation ou d'une objectification de soi: dans la nature maîtrisée par le travail, l'homme se reconnaît et s'affirme.

La valeur du travail.
Si l'on peut s'inquiéter, avec Nietzsche, de la glorification du travail, par la civilisation de la production de masse, ce n'est pas pour lui opposer un droit à la paresse, ni un droit aristocratique des activités de luxe, mais pour retrouver au contraire le vrai sens du travail. Celui ci est, comme le souligne Simon Veil, l'activité qui ne sépare pas la pensée de l'action, le travail intellectuel et le travail manuel; il est ce que peut l'homme face à la nécessité des choses. Il est en cela la mesure de notre liberté. En nous donnant une discipline, il est formateur et pour l'espace et pour l'individu. Certes on pourra dire que c'est une vision idyllique du travail humain. Mais la réalité moderne du chômage et de l'exclusion sociale ne contraint elle pas à repenser le statut du travail dans nos sociétés? Est il raisonnable d'identifier, comme cela semble être le cas, le travail à l'emploi, de sorte que l'on finirait par travailler uniquement pour ne pas être au chômage? Enfin, la nécessité, imposée par la révolution technologique, de lier travail et formation, n'oblige t elle pas à réaliser le rêve humaniste d'un travail " total , à la fois intellectuel et actif?

Payé 4-5k net pour un job que j’aime et utile, mais y’a des jours j'ai la flemme

C’est surtout me lever le matin qui est dur, et voir les semaines filer comme des secondes… manquer de temps pour des projets perso, manquer de temps pour profiter, pour glander…

Un WE ça passe trop vite. Surtout quand tu bosses minimum 40h semaine…

Données du topic

Auteur
GymbroGothique
Date de création
26 février 2024 à 06:51:01
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