Je n'ai aucune énergie, aucun projet, envie de rien, parfois des comportements addictifs. On peut parler de dépression.
Je ne me considère cependant pas comme malheureux, je me complais au final assez bien dans ma médiocrité.
Comment sortir d'une boucle dépressive qui dure depuis années malgré les efforts pour en sortir ? (longues études, relations amoureuses, amis, sport)
Sachant que tout ce que j'entreprends du projet scolaire/professionnel jusqu'à la relation amoureuse sérieuse est altéré, attaqué et en définitive brisé par ce qui ressemble beaucoup à une dépression (dans mon cas personnel lié surtout à des TCA).
Comme si 50% de mes facultés cognitives et de mon temps était accaparé par des ondes négatives lié à ma situation, ce qui donne la désagréable impression (malgré les apparences qu'on peut ou pas renvoyé aux autres) de faire du surplace, voir de régresser sur certains points de notre vie.
Chaque année j'ai l'impression de vivre une année pire que la précédente à ce niveau là et finalement ça ne s'arrête jamais, les efforts sont durs à fournir passé un certain stade de tentatives et après avoir éloigné sciemment de soi les personnes qui nous aimes.
Le 11 avril 2021 à 16:29:59 :
Comment sortir d'une boucle dépressive qui dure depuis années malgré les efforts pour en sortir ? (longues études, relations amoureuses, amis, sport)
Sachant que tout ce que j'entreprends du projet scolaire/professionnel jusqu'à la relation amoureuse sérieuse est altéré, attaqué et en définitive brisé par ce qui ressemble beaucoup à une dépression
La pathologie m'est inconnue, mais si un ami à moi serait venu me voir avec ces problématiques je lui aurais conseillé de mettre par écrit toutes les actions qui sont sources de satisfaction et d'insatisfaction dans la vie quotidienne pour voir ce qui prime. Est-ce que tu te laisses abattre plus rapidement par des évènements, est-ce que tu es insatisfait de tes relations, est-ce que tu vis à travers des rêves et des envies lointaines sans chercher à les mettre en oeuvre au quotidien, etc...
Est-ce que tu n'es pas plutôt coincé dans un cercle vicieux, qui, pathologie mise à part, t'aurais rendu misérable quoi qu'il en soit ? Si le concept, voire même la pathologie n'existait pas, est-ce que tu serais heureux actuellement, tout de suite, avec la vie que tu as ?
Est-ce qu'il ne faudrait pas régler tous les problèmes évidents qui ne tiennent que de notre pouvoir avant de s'aventurer vers la médecine ?
Le 11 avril 2021 à 16:52:34 :
Tu es psychologue Clinicien ?
Non et je n'ai jamais prétendu l'être comme en témoignent tous mes messages jusqu'à présent.
Le 11 avril 2021 à 13:59:30 :
Le 11 avril 2021 à 13:50:59 :
Je trouve ça intéressant comme analyse ceci dit la dépression reste une pathologie clinique avérée avec ses symptômes son versant physique etcUn cerveau dépressif ne fonctionne pas comme un cerveau sain
Ca reste vrai qu'il y a toujours une part de responsabilité mais a mon avis c'est pas ou l'un ou l'autre c'est pour ça que c'est particulierement compliqué
Je ne fais pas médecine, mais puisqu'il s'agit d'une véritable pathologie qui a des effets sur le cerveau, est-ce qu'il ne faudrait pas plutôt diagnostiquer les patients en s'intéressant justement à leur cerveau plutôt qu'à leurs paroles/sentiments ?
Un examen clinique ne coûte pratiquement rien, la neuroimagerie si. Aussi, les méthodes d'imagerie dont on dispose ne sont ni suffisamment spécifiques, ni suffisamment sensibles pour se substituer à l'entretien psychiatrique.
C'est curieux, je vois une psychothérapeute pour mes troubles du comportement alimentaire et elle m'a proposé de faire la même chose au début, écrire pour exprimer et voir ce qu'il va et ce qu'il ne va pas dans ma vie. Ça a fonctionné jusqu'à un certain point, et oui plus le temps passe plus je vie dans un quotidien fait de rêves et d'envie, jamais réalisés, ou alors jam réalisé entièrement. Je m'étais mis à la peinture il y a quelques mois ça m'a fait du bien, il faut que je reprenne.
Inutile de dire que les mesures sanitaires et les cours en distanciel n'ont rien arranger.
Le 11 avril 2021 à 17:10:49 :
Le 11 avril 2021 à 13:59:30 :
Le 11 avril 2021 à 13:50:59 :
Je trouve ça intéressant comme analyse ceci dit la dépression reste une pathologie clinique avérée avec ses symptômes son versant physique etcUn cerveau dépressif ne fonctionne pas comme un cerveau sain
Ca reste vrai qu'il y a toujours une part de responsabilité mais a mon avis c'est pas ou l'un ou l'autre c'est pour ça que c'est particulierement compliqué
Je ne fais pas médecine, mais puisqu'il s'agit d'une véritable pathologie qui a des effets sur le cerveau, est-ce qu'il ne faudrait pas plutôt diagnostiquer les patients en s'intéressant justement à leur cerveau plutôt qu'à leurs paroles/sentiments ?
Un examen clinique ne coûte pratiquement rien, la neuroimagerie si. Aussi, les méthodes d'imagerie dont on dispose ne sont ni suffisamment spécifiques, ni suffisamment sensibles pour se substituer à l'entretien psychiatrique.
Donc au final le diagnostic ne dépend que du ressenti et de la bonne volonté du patient ?
Le 11 avril 2021 à 17:22:21 :
Le 11 avril 2021 à 17:10:49 :
Le 11 avril 2021 à 13:59:30 :
Le 11 avril 2021 à 13:50:59 :
Je trouve ça intéressant comme analyse ceci dit la dépression reste une pathologie clinique avérée avec ses symptômes son versant physique etcUn cerveau dépressif ne fonctionne pas comme un cerveau sain
Ca reste vrai qu'il y a toujours une part de responsabilité mais a mon avis c'est pas ou l'un ou l'autre c'est pour ça que c'est particulierement compliqué
Je ne fais pas médecine, mais puisqu'il s'agit d'une véritable pathologie qui a des effets sur le cerveau, est-ce qu'il ne faudrait pas plutôt diagnostiquer les patients en s'intéressant justement à leur cerveau plutôt qu'à leurs paroles/sentiments ?
Un examen clinique ne coûte pratiquement rien, la neuroimagerie si. Aussi, les méthodes d'imagerie dont on dispose ne sont ni suffisamment spécifiques, ni suffisamment sensibles pour se substituer à l'entretien psychiatrique.
Donc au final le diagnostic ne dépend que du ressenti et de la bonne volonté du patient ?
Ça dépend de la compétence du clinicien et de la coopération du patient, comme pour tous les diagnostics cliniques.
Le 11 avril 2021 à 16:04:39 :
Le 11 avril 2021 à 15:32:53 :
Le 11 avril 2021 à 15:26:42 :
Le 11 avril 2021 à 15:10:39 :
Le 11 avril 2021 à 13:59:30 :
Le 11 avril 2021 à 13:50:59 :
Je trouve ça intéressant comme analyse ceci dit la dépression reste une pathologie clinique avérée avec ses symptômes son versant physique etcUn cerveau dépressif ne fonctionne pas comme un cerveau sain
Ca reste vrai qu'il y a toujours une part de responsabilité mais a mon avis c'est pas ou l'un ou l'autre c'est pour ça que c'est particulierement compliqué
Cette lecture ne prétend pas que cette pathologie n'existe pas, mais plutôt qu'une bonne majorité (et encore, ce n'est pas établi explicitement) des personnes "atteintes" ne l'utiliseraient plus que comme un prétexte.
Je ne fais pas médecine, mais puisqu'il s'agit d'une véritable pathologie qui a des effets sur le cerveau, est-ce qu'il ne faudrait pas plutôt diagnostiquer les patients en s'intéressant justement à leur cerveau plutôt qu'à leurs paroles/sentiments ?
Tu vois par exemple moi je suis sous Prozac, reconnu cliniquement dépressif, et par exemple mon circuit de la récompense est flingué
Donc le psy il traite le tangible le physique mais après y'a des interactions : tu vois là je suis beaucoup plus heureux et motivé mais il me reste de tres mauvaises habitudes cognitives et de la vie de tout les jours à supprimer
Sans prozac j'aurais pas pu me relever simplement car la chimie de mon cerveau est cassée
Le 11 avril 2021 à 15:14:45 :
La dépression, la vraie te flingue ta cognition et ta mémoire notamment : tu réflechis beaucoup moins bien, tu as des trous, tu ne sais plus comment réagir ou interragir. Litteralement au niveau neuronal toncerveau se "fige" ne fait plus de nouvelles connexions et prend toujours les memes chemins redondantsÀ quoi ressemble le processus de diagnostic ?
Puisque les écrans sont capables de dérégler les capacités d'attention et de concentration, pourquoi est-ce que des mauvais choix de vie ne pourraient pas dérégler le circuit de récompense ?
J'imagine que la ritaline a des effets avérés sur n'importe quel cerveau, autrement il n'y aurait pas un si grand business dans les facultés américaines, hyperactifs ou non. Pour les étudiants, c'est une façon immédiate d'augmenter leur performance, un point c'est tout.
Le Prozac (par exemple) n'aurait-il pas le même effet ? Une façon immédiate de débloquer sa dopamine ?
C'est simple le psy m'a demandé si je voulais me buter, combien de fois par semaines j'avais des crise de larmes je lui ai répondu 3 fois par semaines
Et non, tu te trompes, le prozac n'a aucun effet sur un cerveau non dépressif.
Je t'invite à plus d'humilité tu parles d'un ton peremptoire d'un sujet que tu ne maîtrises pas.
Pour avoir fait quelques recherches je n'ai rien lu qui pourrait indiquer que cela ne fonctionnerait que sur les dépressifs. Je n'ai cependant pas fait médecine et c'est bien pour ça que je pose des questions. À ma connaissance, je n'ai pas établi d'affirmations.
"Comment PROZAC fonctionne
Tout le monde possède dans son cerveau une substance appelée sérotonine. Les personnes qui sont déprimées, qui souffrent de troubles obsessionnels compulsifs ou de boulimie ont des taux moins élevés de sérotonine que les autres. Le fonctionnement de PROZAC et des autres ISRS n’est pas totalement expliqué mais ils pourraient aider à augmenter le taux de sérotonine dans le cerveau. Traiter ces maladies est important pour vous aider à vous sentir mieux. "
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(BASE DE DONNÉES PUBLIQUE DES MÉDICAMENTS)"Les données mettent en évidence que le prozac n'est pas un simple ISRS. Il élève également les niveaux de dopamine et noradrénaline de façon conséquente ce qui explique son effet stimulant et certains effets secondaires à type d'agressivité et des changements de comportements. Il possède aussi un effet cholinergique qui apporte essentiellement des effets négatifs et n'est en théorie pas souhaitable avec les ISRS."
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(Fluoxétine, Wikipédia)Ayant un dépressif sous la main, je t'ai demandé s'il était possible que les antidépresseurs ne soient pas la solution, et que l'on puisse appliquer leurs effets à tous. De ce que j'ai lu, le médicament n'est pas capable de déterminer si oui ou non quelqu'un est dépressif et d'agir en conséquence, il semble uniquement augmenter les taux de sérotonine et de dopamine, qui que tu sois.
Étant donné que tu en consommes et que tu les défends, j'imagine que tu es bien informé sur la question et que tu as fait des recherches sur ce que tu ingérais et sur les effets que cela avait sur ton cerveau, d'où mes questions. Autrement, tu serais culotté de donner des leçons d'humilité à quelqu'un qui essaie seulement de comprendre le sujet et qui n'a démontré aucune animosité.
Quant au diagnostic, si un élève en médecine est présent j'aimerais bien savoir s'il est possible d'évaluer les réactions du cerveau par le biais des scans ? Ça paraît plus efficace qu'un entretien basé sur le ressenti d'un patient.
c'est intéressant, je me suis déjà fais plus ou moins des réflexions sur le sujet
par exemple je me suis souvent demandé si j'étais moi même à un certains degré en dépression suite à plusieurs problèmes perso mais quand j'y réfléchis à tête reposé je me rend compte que j'ai pas vraiment de bonne "raison" de l'être car ma vie pourrait être 10x pire mais je suis quand même "malheureux"
je me demande donc ce qui permet de savoir quand quelqu'un est réellement dépressif ou pas et si elle ne l'est pas alors pourquoi elle ressent quand même une espèce de pseudo dépression mais qui n'en est donc pas une
C'est ce que disaient les psychiatres Henri Baruk et Thomas Szasz, la psychiatrie peut avoir pour effet pervers de déresponsabiliser les gens.
J'ai un lourd passif psychiatrique et pour moi la psychiatrie c'est de la grosse daube.
Essayé plus de dix molécules différentes, aucune n'a fonctionné.
Je n'ai jamais vu un topic aussi intéressant, je ne m'attendais pas à tant de réflexion devant un poste du blabla 15-18.
J'en arrive à avoir des doute sur moi même désormais, à la vue de ce qui est exposé ici.
JvArchive compagnon