Ce soir, on se pose et on cause DYSPHORIE DE GENRE

Le 30 mai 2021 à 21:44:57 :
J'ai survolé gentillement au début jusqu'a lire "patriarcat blanc" du coup j'ai d'autant plus survolé le reste j'avoue

Et t'as pas vu le gros sticker macron à côté du "patriarcat blanc" ?

Tu devrais relire. C'est mieux, si tu veux t'exprimer : ça t'évite de montrer à tout le monde que tu réponds sans savoir de quoi tu causes

Le 30 mai 2021 à 21:45:25 :

Le 30 mai 2021 à 21:43:37 :

Le 30 mai 2021 à 21:34:13 :

Le 30 mai 2021 à 21:31:44 :

Le 30 mai 2021 à 21:28:09 :

Le 30 mai 2021 à 21:23:14 :

Le 30 mai 2021 à 21:18:36 :

Le 30 mai 2021 à 21:13:39 :
"Sans regard social, cette dysphorie n'existerait pas chez de nombreuses personnes."

Totalement faux, le problème des dysphoriques c'est leurs corps, surtout chez les hommes qui ont des poils et de la barbe et se sentent femme, socialement tu es libre de te comporter comme tu veux.

T'es dysphorique ?

Parce que oui, les dysphoriques détestent souvent leur corps. Mais pas directement : parce que ça les ramène à une identité sociale.

Tu as déjà essayé de te comporter "comme tu veux" ? Moi oui. Et sur le plan professionnel, sur le plan sentimental, sur le plan social, sur énormément de plans, c'est galère. Et tu te prends en plein museau une violence assez inouïe.

Rien qu'en prenant, enfant, la décision de ne pas m'épiler les jambes, j'ai signé pour des années d'humiliations parfois publiques, de violences et de remarques à la con. Et je te parle que de poils sur des jambes.

Les mecs qui s'amusent à flirter un peu trop avec la féminité en prennent également plein la gueule.

Virtuellement, oui, tu es libre de te comporter comme tu veux. Dans la pratique, te comporter comme tu veux a un prix, et il est souvent bien salé.

Le problème c'est de ton charisme et ton leadership. J'ai connu des femmes qui ne s'épilaient pas non pas pour des questions sexualité mais tout simplement par flemme, et elles se faisaient respecter par tous le monde. Une en particulier a terminé avec un banquier et ils montent des entreprises ensemble.

Ce n'est pas une question de sexualité : je suis en couple hétéro depuis pas mal d'années.

Le problème c'est ta manière de t'imposer, de te comporter. C'est pas la société qui est responsable de tes sentiments de gènes et du regard des autres qui pèse sur toi.

Je suis quelqu'un qu'on définirait (et je pense que ça se ressent quand j'écris) de plutôt assuré et plus prompt à diriger qu'à suivre. Je n'ai donc jamais eu la sensation de me laisser marcher dessus peut-être, justement, parce que j'ai pas supporté qu'on m'humilie quand j'étais môme. Mais la violence existe néanmoins, et ce n'est pas parce que tu t'imposes qu'elle n'existe pas.

Mon beau-père est mort récemment, juste après m'avoir à demi-mot avoué qu'il aurait souhaité "autre chose" comme belle-fille.
J'ai des patients qui refusent parfois d'être soignés par quelqu'un avec mon physique (notamment des personnes religieuses).
J'ai déjà eu des tentatives d'intimidation suffisamment poussées pour que le charisme n'y puisse rien.

Il y a des violences qui se foutent éperdument de ton leadership.

Tu n'es jamais totalement libre, khey. Aussi charismatique sois-tu, t'en prends dans la gueule. Perso, j'en parle pas IRL. Il n'empêche que ça te trotte dans la tête quand tu rentres le soir et que tu gagnes ton pieu.

Ce que tu appelles des "violences" c'est juste des intérêts différents entre individus.

Des parents qui renient leurs enfants car ils sont déçu d'eux il y en a partout, des gens qui veulent pas faire d'affaire avec d'autres c'est leurs liberté également.

J'appelle pas ça de la violence.

Je serais curieux d'avoir ta définition de la violence.

Parce qu'en toute sincérité, ça te reste plus longtemps dans les tripes de t'être fait renier pour ton apparence que de t'être pris une droite.

Tu as pas besoin d'être transsexuel pour être renié par ton apparence, suffit d'être petit, pas très beau, avoir de l'acné, souvent même une calvitie.

C'est pas de la violence car c'est la liberté de chacun de renié les autres, je suis libre de dire a mon enfant que je suis déçu de lui, je suis libre de ne pas vouloir commercer avec un individu que je trouve pas beau.

Une droite c'est une atteinte a la liberté de part une attaque concrète sur le corps de l'autre.

Il y a une différence entre être déçu d'un enfant et de le refuser dans son identité/dans ses valeurs.

Je comprends ta définition de la violence (ça ne me vexe pas !) mais ça n'est pas, au sens ontologique, quelque chose que tu peux limiter à "une attaque concrète sur le corps de l'autre".

Dans ta définition tout et n'importe quoi peut être catégorisé comme de la violence dont des simples désaccords. Dans ma définition la violence est une atteinte a la liberté d'autrui.

Le 30 mai 2021 à 21:49:47 :

Le 30 mai 2021 à 21:45:25 :

Le 30 mai 2021 à 21:43:37 :

Le 30 mai 2021 à 21:34:13 :

Le 30 mai 2021 à 21:31:44 :

Le 30 mai 2021 à 21:28:09 :

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Le 30 mai 2021 à 21:18:36 :

Le 30 mai 2021 à 21:13:39 :
"Sans regard social, cette dysphorie n'existerait pas chez de nombreuses personnes."

Totalement faux, le problème des dysphoriques c'est leurs corps, surtout chez les hommes qui ont des poils et de la barbe et se sentent femme, socialement tu es libre de te comporter comme tu veux.

T'es dysphorique ?

Parce que oui, les dysphoriques détestent souvent leur corps. Mais pas directement : parce que ça les ramène à une identité sociale.

Tu as déjà essayé de te comporter "comme tu veux" ? Moi oui. Et sur le plan professionnel, sur le plan sentimental, sur le plan social, sur énormément de plans, c'est galère. Et tu te prends en plein museau une violence assez inouïe.

Rien qu'en prenant, enfant, la décision de ne pas m'épiler les jambes, j'ai signé pour des années d'humiliations parfois publiques, de violences et de remarques à la con. Et je te parle que de poils sur des jambes.

Les mecs qui s'amusent à flirter un peu trop avec la féminité en prennent également plein la gueule.

Virtuellement, oui, tu es libre de te comporter comme tu veux. Dans la pratique, te comporter comme tu veux a un prix, et il est souvent bien salé.

Le problème c'est de ton charisme et ton leadership. J'ai connu des femmes qui ne s'épilaient pas non pas pour des questions sexualité mais tout simplement par flemme, et elles se faisaient respecter par tous le monde. Une en particulier a terminé avec un banquier et ils montent des entreprises ensemble.

Ce n'est pas une question de sexualité : je suis en couple hétéro depuis pas mal d'années.

Le problème c'est ta manière de t'imposer, de te comporter. C'est pas la société qui est responsable de tes sentiments de gènes et du regard des autres qui pèse sur toi.

Je suis quelqu'un qu'on définirait (et je pense que ça se ressent quand j'écris) de plutôt assuré et plus prompt à diriger qu'à suivre. Je n'ai donc jamais eu la sensation de me laisser marcher dessus peut-être, justement, parce que j'ai pas supporté qu'on m'humilie quand j'étais môme. Mais la violence existe néanmoins, et ce n'est pas parce que tu t'imposes qu'elle n'existe pas.

Mon beau-père est mort récemment, juste après m'avoir à demi-mot avoué qu'il aurait souhaité "autre chose" comme belle-fille.
J'ai des patients qui refusent parfois d'être soignés par quelqu'un avec mon physique (notamment des personnes religieuses).
J'ai déjà eu des tentatives d'intimidation suffisamment poussées pour que le charisme n'y puisse rien.

Il y a des violences qui se foutent éperdument de ton leadership.

Tu n'es jamais totalement libre, khey. Aussi charismatique sois-tu, t'en prends dans la gueule. Perso, j'en parle pas IRL. Il n'empêche que ça te trotte dans la tête quand tu rentres le soir et que tu gagnes ton pieu.

Ce que tu appelles des "violences" c'est juste des intérêts différents entre individus.

Des parents qui renient leurs enfants car ils sont déçu d'eux il y en a partout, des gens qui veulent pas faire d'affaire avec d'autres c'est leurs liberté également.

J'appelle pas ça de la violence.

Je serais curieux d'avoir ta définition de la violence.

Parce qu'en toute sincérité, ça te reste plus longtemps dans les tripes de t'être fait renier pour ton apparence que de t'être pris une droite.

Tu as pas besoin d'être transsexuel pour être renié par ton apparence, suffit d'être petit, pas très beau, avoir de l'acné, souvent même une calvitie.

C'est pas de la violence car c'est la liberté de chacun de renié les autres, je suis libre de dire a mon enfant que je suis déçu de lui, je suis libre de ne pas vouloir commercer avec un individu que je trouve pas beau.

Une droite c'est une atteinte a la liberté de part une attaque concrète sur le corps de l'autre.

Il y a une différence entre être déçu d'un enfant et de le refuser dans son identité/dans ses valeurs.

Je comprends ta définition de la violence (ça ne me vexe pas !) mais ça n'est pas, au sens ontologique, quelque chose que tu peux limiter à "une attaque concrète sur le corps de l'autre".

Dans ta définition tout et n'importe quoi peut être catégorisé comme de la violence dont des simples désaccords. Dans ma définition la violence est une atteinte a la liberté d'autrui.

J'ai pas donné de définition de la violence ? J'ai juste donné des exemples qui y appartenaient d'après moi

Mais admettons : même ta définition de la violence peut concerner les personnes qui veulent "faire ce qu'elles veulent" socialement

La violence physique, mais pas que.

Le 30 mai 2021 à 21:49:49 :
Si t'es jolie embrasse ta féminité sur le plan corporelle et utilise cette force. Si tu couples ça avec ton mindset d'Homme, hop tu peux contrôler le monde.

Les kheys ont vraisemblablement du mal avec le concept de dysphorie

Le 30 mai 2021 à 21:23:14 :

Le 30 mai 2021 à 21:18:36 :

Le 30 mai 2021 à 21:13:39 :
"Sans regard social, cette dysphorie n'existerait pas chez de nombreuses personnes."

Totalement faux, le problème des dysphoriques c'est leurs corps, surtout chez les hommes qui ont des poils et de la barbe et se sentent femme, socialement tu es libre de te comporter comme tu veux.

T'es dysphorique ?

Parce que oui, les dysphoriques détestent souvent leur corps. Mais pas directement : parce que ça les ramène à une identité sociale.

Tu as déjà essayé de te comporter "comme tu veux" ? Moi oui. Et sur le plan professionnel, sur le plan sentimental, sur le plan social, sur énormément de plans, c'est galère. Et tu te prends en plein museau une violence assez inouïe.

Rien qu'en prenant, enfant, la décision de ne pas m'épiler les jambes, j'ai signé pour des années d'humiliations parfois publiques, de violences et de remarques à la con. Et je te parle que de poils sur des jambes.

Les mecs qui s'amusent à flirter un peu trop avec la féminité en prennent également plein la gueule.

Virtuellement, oui, tu es libre de te comporter comme tu veux. Dans la pratique, te comporter comme tu veux a un prix, et il est souvent bien salé.

Le problème c'est de ton charisme et ton leadership. J'ai connu des femmes qui ne s'épilaient pas non pas pour des questions sexualité mais tout simplement par flemme, et elles se faisaient respecter par tous le monde. Une en particulier a terminé avec un banquier et ils montent des entreprises ensemble.

Le problème c'est ta manière de t'imposer, de te comporter. C'est pas la société qui est responsable de tes sentiments de gènes et du regard des autres qui pèse sur toi.

Ca se voit que tu connais pas le monde du travail pour dire cela

M'enfin, tu tomberas de haut quand tu te prendras la réalité de plein fouet

Le 30 mai 2021 à 21:54:24 :
Est ce que l'op est toujours la et est qu'il répond aux question

Oui, mais pas pour longtemps, j'ai du boulot ce soir

Le 30 mai 2021 à 21:55:00 :

Le 30 mai 2021 à 21:54:24 :
Est ce que l'op est toujours la et est qu'il répond aux question

Oui, mais pas pour longtemps, j'ai du boulot ce soir

Ok je fais vite donc si j'ai bien compris t'as fait des démarches psychologique en vu de ce qui est advenu suite à un trauma c'est bien ça ?

Le 30 mai 2021 à 21:55:58 :

Le 30 mai 2021 à 21:55:00 :

Le 30 mai 2021 à 21:54:24 :
Est ce que l'op est toujours la et est qu'il répond aux question

Oui, mais pas pour longtemps, j'ai du boulot ce soir

Ok je fais vite donc si j'ai bien compris t'as fait des démarches psychologique en vu de ce qui est advenu suite à un trauma c'est bien ça ?

Le "suite à" est pas forcément correct. Je pense qu'y a une corrélation mais pas une causalité directe

Le 30 mai 2021 à 21:56:48 :
Acceptes tu que les personnes en face de toi ne s'adressent pas à toi comme si t'etais un mec ?

Je m'en fiche. Je parle de moi au féminin IRL.

Le 30 mai 2021 à 21:57:28 :

Le 30 mai 2021 à 21:56:48 :
Acceptes tu que les personnes en face de toi ne s'adressent pas à toi comme si t'etais un mec ?

Je m'en fiche. Je parle de moi au féminin IRL.

Ok d'accord

Le 30 mai 2021 à 21:57:50 :
Considères tu cela comme quelque chose de fondamentalement normal ou comme quelque chose qui a une base pathologique ?

"Normal" ne veut pas dire grand chose.

Je me fiche que ce soit ou non pathologique : perso je l'ai toujours vécu comme une pathologie, et y a pas de mal à ça. D'autres refusent ce terme, mais c'est pas mon cas, là aussi, j'ai pas mal de distance avec ça.

Le 30 mai 2021 à 21:59:05 :

Le 30 mai 2021 à 21:57:50 :
Considères tu cela comme quelque chose de fondamentalement normal ou comme quelque chose qui a une base pathologique ?

"Normal" ne veut pas dire grand chose.

Je me fiche que ce soit ou non pathologique : perso je l'ai toujours vécu comme une pathologie, et y a pas de mal à ça. D'autres refusent ce terme, mais c'est pas mon cas, là aussi, j'ai pas mal de distance avec ça.

D'accord.

Tu me semble avoir assez de recul, que penses tu des mouvements que prônent cet état potentiellement pathologique ?