Les mères ont honte de leur fils PUCEAU

Le 20 août 2018 à 23:48:48 Doudiiiiiii a écrit :
"C'est toi qui est tarée
Rien que le titre que tu as mis, tu n'es pas un peu folle?? Tu crois que c'est un drame si ton fils de 21 ans est encore puceau?? Il y en a bien plus que tu ne le croit des mecs de 21 ans qui n'ont jamais fait l'amour, seulement, ils ne vont pas le crier sur les toits parce que ça n'aurait aucun intérêt!

Il a eu une adolescence trop calme? Tu aurais préfèré le voir se droguer? Ca t'aurait rassuré?

Un conseil: fout lui la paix et laisse le vivre, c'est un adulte, alors traite le comme un adulte et évite de te montrer humiliante avec tes c6nneries!"

DE LAIR

Elle a raison quand même

Pour la source sur la Belle et la Bête: https://www.youtube.com/watch?v=mMkTava2JFo

Tout prend sa source dans le mythe de psyché et eros: https://fr.wikipedia.org/wiki/Psych%C3%A9_(mythologie)

Le 20 août 2018 à 23:45:49 MisterBadPitre a écrit :

Le 20 août 2018 à 23:44:50 Kheydesccodeter a écrit :

Le 20 août 2018 à 23:31:25 MisterBadPitre a écrit :
Les puceaux du monde moderne, c'est un mix entre Hanzel et Grettel et Peter Pan.

Leurs mères sont comme la sorcière, gavant les enfants de sucreries pour mieux les manger après.
A trop le protéger, ce qui peut paraitre une bonne intention devient un désastre et cache un plan moins vertueux. La mère culpabilise son enfant de ne pas sortir alors qu'elle l'a elle même éduqué dans le but qu'il reste. Car la mère ne se sentira exister qu'à ce prix là, elle ne veut pas être abandonné et veut garder le contrôle tout en revêtant le voile de la vertu. Le phénomène prend de l'ampleur à une époque où les pères sont absents pour se mettre entre leurs épouses et leur enfant, laissant libre court à ce mécanisme stupide.

On se retrouve avec une génération de Peter Pan, qui ne veulent pas faire de choix (ce qu'implique le passage à l'âge adulte, renoncer pour se spécialiser, le contraire de Pan, Pan est la traduction de tout les possibles, le potentiel de l'enfant qui peut tout être mais qui n'est encore rien). Ils s'enferment dans leur monde imaginaire virtuel et préfèrent la compagnie de la Fée Clochette qui n'existe pas, une sorte de fée du porno. Au lieu d'aller vers Wendy, mature et certaine d'elle qui souhaite vivre quelque chose de concret et quitter le pays imaginaire.
Mais l'horloge avance et se rapproche, alors le jeune homme désemparé se rapproche de Crochet, qui a peur du temps qui passe. Ce foutu crocodile, chaque seconde, lui rappelle sa main perdue et à de nouveau faim. Le temps dévore un peu plus la marge de manœuvre du jeune rêveur et ne lâchera jamais prise.

Il a refusé de choisir son sacrifice, maintenant la vie va choisir son sacrifice à sa place.
Sur la fin de la vingtaine, sans diplôme ni emploi, il va subir de plein fouet les conséquences qu'il cherchait désespéramment à éloigner en posant des écrans entre lui et elles.

https://www.youtube.com/watch?v=JjfClL6nogo

Wow. Ça vient d'où ? Ça décris EXACTEMENT ma situation hormis l'aspect relations et filles.

C'est plus ou moins le propos de la vidéo
C'est juste une analyse psychologique de contes.

Mais si les contes survivent au temps et nous parlent, c'est parce qu'ils contiennent des motifs de la psyché humaine universelle. On comprend sans pouvoir mettre en mot le message.

Par exemple, la rivalité mère/fille à l’adolescence, c'est Blanche-Neige.
La surprotection de l'enfant dont je parle, c'est également la Belle au bois dormant.

Le désir féminin est parfaitement retranscris dans la Belle et la Bête. Les recherches pornographiques des femmes tournent autour d'un élément sauvage qu'elles veulent dompter pour elles toutes seules.
Les recherches qu'a enregistré Google sur la pornographie féminine (qui est bien plus basé sur la lecture que la vidéo même si la vidéo existe) donne des résultats très drôles... Le top 5 par ordre croissant: Vampire, Loup-Garou, Chirurgien, Millionnaire et...Pirate

Toi t'as saigné les lectures de Jordan Peterson, je me souviens de la vidéo où il parle du top 5

Le 20 août 2018 à 23:53:05 Marth200 a écrit :

Le 20 août 2018 à 23:45:49 MisterBadPitre a écrit :

Le 20 août 2018 à 23:44:50 Kheydesccodeter a écrit :

Le 20 août 2018 à 23:31:25 MisterBadPitre a écrit :
Les puceaux du monde moderne, c'est un mix entre Hanzel et Grettel et Peter Pan.

Leurs mères sont comme la sorcière, gavant les enfants de sucreries pour mieux les manger après.
A trop le protéger, ce qui peut paraitre une bonne intention devient un désastre et cache un plan moins vertueux. La mère culpabilise son enfant de ne pas sortir alors qu'elle l'a elle même éduqué dans le but qu'il reste. Car la mère ne se sentira exister qu'à ce prix là, elle ne veut pas être abandonné et veut garder le contrôle tout en revêtant le voile de la vertu. Le phénomène prend de l'ampleur à une époque où les pères sont absents pour se mettre entre leurs épouses et leur enfant, laissant libre court à ce mécanisme stupide.

On se retrouve avec une génération de Peter Pan, qui ne veulent pas faire de choix (ce qu'implique le passage à l'âge adulte, renoncer pour se spécialiser, le contraire de Pan, Pan est la traduction de tout les possibles, le potentiel de l'enfant qui peut tout être mais qui n'est encore rien). Ils s'enferment dans leur monde imaginaire virtuel et préfèrent la compagnie de la Fée Clochette qui n'existe pas, une sorte de fée du porno. Au lieu d'aller vers Wendy, mature et certaine d'elle qui souhaite vivre quelque chose de concret et quitter le pays imaginaire.
Mais l'horloge avance et se rapproche, alors le jeune homme désemparé se rapproche de Crochet, qui a peur du temps qui passe. Ce foutu crocodile, chaque seconde, lui rappelle sa main perdue et à de nouveau faim. Le temps dévore un peu plus la marge de manœuvre du jeune rêveur et ne lâchera jamais prise.

Il a refusé de choisir son sacrifice, maintenant la vie va choisir son sacrifice à sa place.
Sur la fin de la vingtaine, sans diplôme ni emploi, il va subir de plein fouet les conséquences qu'il cherchait désespéramment à éloigner en posant des écrans entre lui et elles.

https://www.youtube.com/watch?v=JjfClL6nogo

Wow. Ça vient d'où ? Ça décris EXACTEMENT ma situation hormis l'aspect relations et filles.

C'est plus ou moins le propos de la vidéo
C'est juste une analyse psychologique de contes.

Mais si les contes survivent au temps et nous parlent, c'est parce qu'ils contiennent des motifs de la psyché humaine universelle. On comprend sans pouvoir mettre en mot le message.

Par exemple, la rivalité mère/fille à l’adolescence, c'est Blanche-Neige.
La surprotection de l'enfant dont je parle, c'est également la Belle au bois dormant.

Le désir féminin est parfaitement retranscris dans la Belle et la Bête. Les recherches pornographiques des femmes tournent autour d'un élément sauvage qu'elles veulent dompter pour elles toutes seules.
Les recherches qu'a enregistré Google sur la pornographie féminine (qui est bien plus basé sur la lecture que la vidéo même si la vidéo existe) donne des résultats très drôles... Le top 5 par ordre croissant: Vampire, Loup-Garou, Chirurgien, Millionnaire et...Pirate

Toi t'as saigné les lectures de Jordan Peterson, je me souviens de la vidéo où il parle du top 5

Exact, j'adore les mythes et les contes et la symbolique.
Quand j'ai découvert ce type, c'était comme arrivé dans un restau avec buffet à volonté.

Je lisais déjà les œuvres de Jung sur la symbolique et l'inconscient collectif. Disons que Peterson, c'est plus digeste, il rend accessible plus facilement, c'est un bon complément

Le 20 août 2018 à 23:56:40 Kheydesccodeter a écrit :
Donc si on applique les conseils de ce Peterson ils faut sur les kheys puceaux deviennent soit riches avec un haut statut social soit criminels ?

Bah c'est pour ça que les bad boy plaisent, après quand la femme vieillit elle veut fonder une famille et veut la sécurité (financière également) et le sérieux. Reste que sexuellement, elles désirent ce qui est dangereux/bestial (masculin quoi) et ça se voit bien quand elles sont jeunes car il n'y a que le désir sexuel pur qui rentre en compte et c'est plus tard qu'elles commencent à être dans le calcul.

Le 20 août 2018 à 23:56:40 Kheydesccodeter a écrit :
Donc si on applique les conseils de ce Peterson il faut sur les kheys puceaux deviennent soit riches avec un haut statut social soit criminels ?

les mecs de columbine avaient compris

[22:12:00] <Lincoler>
Pardon maman

PUTAIN JE MEUUURS

Le 20 août 2018 à 23:56:40 Kheydesccodeter a écrit :
Donc si on applique les conseils de ce Peterson il faut sur les kheys puceaux deviennent soit riches avec un haut statut social soit criminels ?

Non, si on suit ses conseils. Faut ranger sa chambre, prendre un train de vie sain et affronter ses peurs.
Dire la vérité, ne jamais remettre à plus tard ce qu'on pourrait faire maintenant, ne pas se laisser écraser et aller au conflit quand c'est nécessaire. Se fixer un but qui justifira toute la souffrance de l'existence et te fasse dire ça valait la peine, aussi misérable que je suis, j'ai quand même porter ma croix jusque là.

La vie est souffrance. Si tu évites la souffrance, tu éviteras la vie par la même occasion.

Rien de révolutionnaire, c'est pragmatique et concret. Le truc, c'est que lui te l'explique en décortiquant ta psyché en même temps, ce qui donne plus de poids à son discours et motive plus.

Le 20 août 2018 à 23:51:54 tatamigalaxy a écrit :

Le 20 août 2018 à 23:50:12 ziziaquatique3 a écrit :

je sais qu'il est très pudique et c'est bien cela le problème

mais j'ai voulu lui venir en aide et carrément le bousculer, je lui ai dit que je pouvais lui donner des conseils pour aborder les filles, qu'il n'y avait pas de honte à être puceau mais il s'est braqué et depuis je crois qu'il m'en veut beaucoup d'avoir aborder ce sujet mais j'en ai assez de ce non dit

Cette folle

AYAAAA les fameux conseils de la maman

"sois toi même"

"sois gentil"

Soit toi même c'est pas faux, le sois gentil, faut pas le prendre comme le fait d'être un soumis qui réplique jamais, se faire marcher dessus, mais plus comme le fait de pas battre sa meuf , la tromper, lui mentir etc Faut pas comprendre de travers

Le problème pour certains , c'est pas le fait qu'il soit gentil ou méchant, mais le fait qu'il ne sont pas intéressant ou le sont surement mais le montre pas

J'ai exactement le même schéma décrit ici :
- père absent dès le plus jeune âge
- mère surprotectrice

Maintenant que le constat est clairement établit, quelles sont les solutions et les conseils pour devenir un minimum normal ?

Pour la gentillesse, dites vous que vous n'êtes pas gentil mais faible.
Le bien n'est pas l'absence de mal. Vous êtes juste un méchant qui attend le bon contexte pour frapper.

L'homme bon est fort, donc il est soumis à la tentation de faire le mal. C'est de résister à cette tentation qui donne toute sa valeur à sa gentillesse parce que c'est sa seule volonté qui l'empêche de t'écraser sur le champ. Et ça, les gens aiment.

Encore faut il être en capacité d'être soumis à la tentation, ça ne sert à rien de prétendre être bon tant que vous n'êtes pas en capacité de pouvoir être mauvais. Les gens le sentent instinctivement et ne vous prennent pas au sérieux.

Je peux copier un pavé qui développe cette idée si ça intéresse des kheys. C'est rien de novateur mais ça reprend ce que Peterson explique sur ce sujet dans les grandes lignes.

Bonjours cristina75014

votre fils est sensible, il n'accepte pas dêtre vexé par les filles de de son age (jeux de femmes) alors il a eu recourt a cette façon , en ce qui concerne sa manière de se masturber ne te préoccupe pas car chacun a sa manière préféré afin d'obtenir son plaisir,tu dois lui venir en aide sans aborder le sujet avec lui .
il faut lhabituer a voir le corps de la femme quotidiennement et pour cela il faut se balader devant lui en nuisette, jupe courte et le haut sans tee shirt avec soutient et se changer en laissant la porte ouverte.
des fois il faut lui demander de vous ramener le sorti de bain en lui dévoilant tes fesses .
puis au bous de quelques semaines il faut sarrêter pour savoir s'il devient nerveux ou il changera d'attitude

C'est normal que ça m’excite énormément ??

Le 21 août 2018 à 00:02:11 comfa54fad a écrit :
J'ai exactement le même schéma décrit ici :
- père absent dès le plus jeune âge
- mère surprotectrice

Maintenant que le constat est clairement établit, quelles sont les solutions et les conseils pour devenir un minimum normal ?

Commence par envoyer chier tes parents et les meufs

Concentre toi sur toi et essaye de séduire les meufs même si tu t'en fous d'elles

Le 21 août 2018 à 00:02:55 MisterBadPitre a écrit :
Pour la gentillesse, dites vous que vous n'êtes pas gentil mais faible.
Le bien n'est pas l'absence de mal. Vous êtes juste un méchant qui attend le bon contexte pour frapper.

L'homme bon est fort, donc il est soumis à la tentation de faire le mal. C'est de résister à cette tentation qui donne toute sa valeur à sa gentillesse parce que c'est sa seule volonté qui l'empêche de t'écraser sur le champ. Et ça, les gens aiment.

Encore faut il être en capacité d'être soumis à la tentation, ça ne sert à rien de prétendre être bon tant que vous n'êtes pas en capacité de pouvoir être mauvais. Les gens le sentent instinctivement et ne vous prennent pas au sérieux.

Je peux copier un pavé qui développe cette idée si ça intéresse des kheys. C'est rien de novateur mais ça reprend ce que Peterson explique sur ce sujet dans les grandes lignes.

Ne pas confondre bon et inoffensif

Pourquoi la gentillesse ne paie pas ?

Je pense que beaucoup d’hommes ont fait l'expérience de ce triste constat durant leur enfance.
Malgré toutes les bonnes intentions des adultes, un rapide coup d’oeil dans une cour de récréation et
vous devinerez la plupart du temps qui sera la capitaine de l’équipe éphémère de foot et qui sera sur
la touche. Qui sera choisit en premier et qui devra se battre pour ne serait-ce qu’avoir le droit de
jouer. Les relations en grandissant se complexifient bien évidemment, mais certaines expériences
laissent des traces. Et ce triste constat continue d’avoir son importance même à l’âge adulte.
Certains, peut être, ont encore du mal avec ça et avancent dans la vie sans comprendre pourquoi la
vie semble aussi incohérente sur ce sujet.
On nous a élevé selon un présupposé honorable: La gentillesse est quelque chose de strictement
meilleur que la méchanceté et quand la vie, il vaut mieux être gentil que méchant. Tout cela est
faux.
Pas totalement faux, mais profondément incomplet.
Et nous, petits garçons naïfs, n'avions pas le recul à cet âge là pour comprendre la partie manquante
du puzzle. Pourquoi nous restions éternellement le gardien plutôt que l’attaquant, quand on a la
chance de ne pas être carrément le ballon. Qu’est ce qui nous échappait ?

I. Il ne peut y avoir de clémence sans force

Les gens gentils présentent des qualités: gentillesse, parfois intelligence, toujours une certaine
sensibilité mais ça laisse les autres indifférents. Ils vous apprécient oui, mais vous être rarement le
numéro 1 sur la liste de leur priorité, sauf bien sûr quand ils ont besoin d’aide. Pire encore, ils vous
confortent de manière hypocrite en disant qu'après tout c'est la personnalité qui compte et qu'un
connard c'est pas cool juste avant de se plaindre d'une relation toxique. Ces personnes pensent
vraiment ce qu’elles disent. Il ne faut pas les blâmer pour ça. Ils ne savent pas ce qu’ils veulent ou
du moins, ne semblent conscient que de la partie ‘’socialement acceptable’’ de leur désir. Cette part
socialement acceptable, vous l’avez. Alors pourquoi est-ce que cela semble insuffisant ? Pourquoi
ce sentiment d’injustice ?

La réponse est simple : parce que vous êtes faible.

Votre entourage vous pense incapable de faire preuve de fermeté. Ce qui est souvent le cas. Vous
n'êtes pas gentil par conviction mais par faiblesse. Ce que recherche les gens, c'est quelqu'un de
fort, capable d'infliger une punition à son adversaire mais qui, malgré sa supériorité, choisit la
clémence et le pardon. Ce genre de personne inspire les gens, attise le respect et l'admiration.
Mais cette catégorie de personne est en voie d'extinction à notre époque. Cette catégorie est le juste
milieu entre la clémence et la tyrannie, elle profite des avantages des deux côtés tout en excluant les
inconvénients des deux. Le héros est entre les deux. Entre la gentillesse forcée par un état de
faiblesse et la force exercée sans sagesse de manière destructrice.
C’est une posture difficile à tenir et moralement exigeante, c’est un projet de vie et non un acquis.
De nos jours, il devient difficile de trouver autre chose que les deux extrêmes qui profitent
seulement d’une moitié des avantages, des êtres incomplets en somme.
On peut vivre en étant incomplet. L’humanité s’en sort pas trop mal malgré ça. Peut être parce que
chacun cherchera une personne capable de combler ses défauts afin de former un tout plus stable.

A défaut de trouver un héros, lequel de ces deux modèles incomplets les gens vont-ils choisir ? La
force est rare et la faiblesse abondante, par conséquent la gentillesse aussi. Ce qui est rare est cher,
la gentillesse n’est ni l’un, ni l’autre. Le second attirera instinctivement leur faveur, sauf s'ils
sont incapables d’obtenir cette personne et doivent revoir leur exigence à la baisse. Pourquoi ?
Parce qu'ils cherchent la force en premier, et qu'ils se disent à propos du connard ‘’il va finir par
changer’’. Vous noterez que cette espérance de changement n'arrive jamais pour le gentil.
Personne ne se mets avec un gentil dans l'espérance qu'il change et gagne en force. Les gens ne sont
pas mauvais pour autant, ils ne cherchent pas explicitement une personne mauvaise. Cette part de
naïveté peut les pousser à aller vers ces personnalités toxiques durant leur recherche d’un héros.
Espérance constamment déçue par le comportement immature et destructeur des hommes
d’aujourd’hui. Réveillez vous.
Je précise que la force, c'est un moyen de pouvoir. Vous avez la force à partir du moment où l'on
vous respecte et que l'on estime que vous êtes capable de défendre vos intérêts. Cette
estimation est changeante car dépendante de votre environnement proche. Vous semblerez avoir
bien plus de force et de prestance au milieu d’incompétents que lorsqu’on vous comparera aux
experts dans leur domaine. Ce n'est pas forcément la force physique comme avant qui compte, ça
peut être une attitude, un intellect, un statut social. L'important c'est l'image qui sera créée dans
l'esprit de votre entourage.
Et cette hiérarchie est tellement ancrée dans l'imaginaire collectif qu'elle est l'incarnation même de
la figure du héros.
Prenons un des exemples les plus anciens et classique: le chevalier pourfendant le dragon pour
sauver une damoiselle et distribuer le trésor du dragon au peuple.
Cette histoire prend racine dans des situations concrètes de nos ancêtres. Lorsque nous étions plus
proche du singe que de l'Homme, le héros, c'était celui qui grimpait à l'arbre (la montagne) pour
tuer le serpent (le dragon) qui dort sur le trésor (la nourriture) pour permettre aux autres (le peuple)
d'y accéder en sécurité. Par un acte de brutalité utilisé à bon escient, il gagne le respect des
autres et obtient une place privilégiée. Et devinez qui accoure ensuite derrière le héros ? Oui, la
damoiselle.
Tout comme ce singe est probablement devenu une des figures dominantes du groupe.
Bien sûr, avec la civilisation, nous avons complexifié ce schéma en ajoutant de nouvelles valeurs et
sentiments par dessus.
Les choses ne sont plus si simples. Pourtant, l'essence, le principe directeur sous-jacent reste la
même. Toutes les complexifications de l’humanité grandissante ne font que colorer différemment ce
schéma constant. Il faudra beaucoup de colorants pour infléchir l’influence de ce dernier mais il ne
disparaîtra jamais.
Sans force, vous n'êtes rien. Vos qualités ne sont que des marques d'impuissances. Et si vous
n'êtes pas capable de faire la distinction, les autres la feront pour vous.
Cela s’applique également aux femmes, à la différence près que les normes sociétales font que
les femmes pourront s’affirmer et grimper la hiérarchie avec ce genre de comportements mais
que cela ne changera strictement rien à leur valeur sur le marché de la séduction puisque ce
ne sont pas des qualités qu’on leur demande d’avoir à l’heure actuelle. Cela reste une chose extrêmement importante d’un point de vue personnel dans un monde où la limite entre une
situation normale et une situation de harcèlement est fine. Devenez capable de poser la limite
ou les autres le feront pour vous.

II. L'expression de cette force et l'encrage animal de la posture

La première chose, la plus évidente est de faire quelque chose de votre vie. Entreprenez, prenez
votre vie en main. Un homme fait les choses, c'est ce qu'on attend de lui. Trouvez ce qui vous
motive et devenez le meilleur dans ce domaine.
Vous devez être dans une démarche constante d'amélioration de soi à tout les niveaux.
Je ne vais pas m'attarder sur ce sujet, j'enfonce des portes ouvertes. Le problème est qu’il est facile
de remettre à plus tard dans notre société. La frontière entre adolescence et âge adulte est bien plus
perméable qu’avant. A 22 ans, vous êtes encore potentialité. Si vous n’avez rien fait et que vous êtes
encore un peu immature on vous répondra ‘’vous avez 22 ans, vous avez encore le temps. Quelques
années d’errance, c’est normal lorsqu’on est jeune’’. A 28 ans, vous direz ‘’je suis la même
personne qu’à mes 22 ans’’ et on vous répondra ‘’Excepté que tu n’as plus 22 ans. Tu es un vieil
enfant. C’est laid, un vieil enfant’’. Ce qui est pardonnable à un âge ne le sera plus à un autre, peut
importe que vous trouviez cela juste ou non, le monde continuera de tourner sans vous. Il est
d’autant plus facile de se laisser porter par la vie lorsque l’université entretient cette ambiguïté entre
les deux âges et vous préserve du monde extérieur. Le divertissement sans fin et l’abondance de
plaisirs de toutes sortes viennent facilement combler les moments vides dans l’agenda si l’on ne fait
pas attention. Ils sont agréables mais ne vous seront d’aucune utilité plus tard.
Il faut faire la part des choses, ce que la société vous encourage à ne pas faire. C’est une évidence
mais un petit rappel ne fait pas de mal.
Fixez-vous un objectif à long terme, définissez qui vous voulez devenir parce que c'est en suivant ce
chemin d’affirmation de soi que vous passerez de la première posture à la seconde posture.

La première posture: la proie

Vous remarquerez que les personnes qui ne savent pas se tenir droite ont souvent un caractère plus
faible. Et le lien marche aussi dans l'autre sens. Des enfants, plein de joie de vivre, se font casser
par la vie: harcèlement scolaire, deuil, rupture douloureuse. Et c'est parfois visible au sens littéral,
après cet événement, ils deviennent voûtés. Cela traduit leur état intérieur, ils sont sur la
défensive, sur leur garde. Comme la proie qui s'attend à une attaque.
Et c'est parfaitement logique. J'ai longtemps pensé que c'était culturellement marqué et que la
signification d'une posture n'était qu'arbitraire. La racine de tout ça est encore dans la nature.
Courber le dos, c'est exposer le dos. Et exposer le dos, c'est cacher le ventre.
Votre ventre est le point faible le plus important de votre corps, un coup au ventre et vos
organes, viscères sont touchés. Il ne vous reste plus qu'à attendre une longue et douloureuse
agonie. Le dos, lui, peut encaisser plus facilement. Il faut frapper bien plus fort dans le dos
pour atteindre un organe ne serait-ce que par la quantité de chair et d'os à passer par rapport
au ventre.

La deuxième posture: le prédateur

Ce paragraphe sera plus court parce qu'il découle du premier. L'homme confiant est droit, expose le
buste et porte ses épaules vers l'arrière. Pourquoi ? Évidence encore, il envoi un message: Je suis
suffisamment fort pour me permettre de ne pas me protéger, si tu approches, tu vas le regretter. Il
possède la force que la proie ne possède pas et le fait savoir. La posture défensive n'est qu'une
solution de remplacement pour combler l'absence de force.
Ce comportement est déjà visible chez le homard. Lorsque deux homards se mettent sur la tronche,
le perdant se recroqueville alors que le gagnant expose ses pinces. Ce qui semble illogique puisque
se recroqueviller derrière ses pinces est un meilleur moyen de survie que prendre un tel risque
d'exposition. Notre appréciation de la hiérarchie est beaucoup influencé (mais pas seulement) par
des circuits neuronaux archaïques.
Vous envoyez un message aux autres, vous devez faire comprendre que vous êtes capable de faire
preuve de force.
Alors seulement, vos qualités actuelles prendront une autre ampleur aux yeux des autres et
décupleront votre aura. Parce que ces qualités sont bel et bien des qualités mais elles ont un besoin
d’un minimum de pouvoir pour éclore et montrer au monde la beauté de ces dernières.
Il faut s’engager sur cette voie pour améliorer sa personne mais en même temps le monde autour de
soi. Ne visez pas la gloire ou la reconnaissance, elles ne sont pas le but de cette démarche mais en
seront très probablement les conséquences. ‘’L’émeraude ne perd pas de son éclat faute de
louanges’’ Marc Aurèle.
Commencez par oublier la rancoeur que vous laisse la vie, parce qu'une fois la force obtenue,
vous deviendrez un connard. Il faut exercer son sens moral tout autant que ses capacités. L’un
ne va pas sans l’autre.

La tentation de passer du mauvais côté sera omniprésente, c’est le prix à payer pour atteindre
cette équilibre. C’est la force de la tentation qui donne toute sa noblesse au renoncement.
Redressez-vous et aidez les autres à se redresser. Vous serez leur pilier et cette simple
contribution pourra en inspirer d'autres et fera peut être de ce monde un endroit meilleur.
Votre masculinité n'est pas quelque chose de toxique si vous savez la diriger vers les bons buts.
Embrassez votre part d'ombre et canaliser la vers des buts vertueux.
Vous rendrez service à vous-même et aux autres.