Le 29 mars 2025 à 12:11:57 CyberPsyOp a écrit :
Il faut une malhonnêteté crasse ou une ignorance crasse - au choix - pour nier l’ampleur du développement fulgurant qu’a connu l’URSS sous le communisme. En à peine quelques décennies, ce pays exsangue, arriéré et rural est devenu une superpuissance industrielle, dotée d’infrastructures modernes, de logements pour des millions de personnes, d’un système éducatif et scientifique de premier plan, et d’une culture florissante qui a su produire aussi bien des cosmonautes que des virtuoses. Il en va de même pour la Chine, dont l’essor a été tout aussi vertigineux, arrachant des centaines de millions d’êtres humains à la misère dans un temps record, pendant que les grandes démocraties passaient des siècles à s’enrichir sur l’exploitation du reste du monde.
Les falsificateurs de l’Histoire aiment à ressasser l’Holodomor comme un "g-nocide" orchestré par Staline, mais il suffit de lire les travaux d’historiens non communistes comme Robert Davies et Stephen Wheatcroft, qui ont méthodiquement épluché les archives soviétiques, pour voir cette fable s’effondrer. Loin d’une machination planifiée, la famine de 1932-1933 s’inscrit dans un cycle de disettes qui frappaient régulièrement l’Empire russe bien avant la révolution. Staline lui-même n’a appris l’ampleur du désastre qu’une fois la catastrophe déjà en cours et a aussitôt ordonné l’envoi de blé aux régions affamées, y compris en Ukraine. Loin de condamner son peuple à la mort, l’URSS s’est employée à éradiquer ces famines récurrentes par l’industrialisation agricole et la planification, exactement comme la Chine communiste l’a fait ensuite. À la différence des régimes capitalistes, qui se contentent de pleurer sur les cadavres tout en regardant le marché "s’autoréguler", ces États ont brisé le cycle de la faim et assuré, une fois pour toutes, l’autosuffisance alimentaire de leurs peuples.
Quant à la Seconde Guerre mondiale, l’amnésie volontaire des apologistes du "monde libre" frôle l’obscène. C’est l’Armée rouge qui a brisé la colonne vertébrale du IIIe Reich, éliminant à elle seule 80% des soldats nazis. C’est Stalingrad qui a marqué le début de la fin pour Hitler, pas les gesticulations anglo-américaines en Afrique du Nord. Et ce fameux prêt-bail américain, dont certains aiment à vanter l’importance, n’a été accordé qu’après ces victoires décisives, et il ne représentait qu’une infime portion de l’effort de guerre soviétique. L’URSS a payé sa victoire de son propre sang, pendant que d’autres comptaient les points en attendant de rafler les bénéfices de l’après-guerre.
Il n'y a que les néo-n^zis et les crypto-fascistes pour essayer de réduire la grandeur communiste à l'horreur n^zie.
Tu oublies de parler des populations déportées, des goulags, et j'en passe. N'importe quel progressiste ou personne de gauche condamnerait l'URSS. Mais comme vous êtes de mauvaise foi et malhonnêtes c'est ok tier.
Par contre l'URSS ne représente pas le communisme.
