Topic de LJDV_Moth :

Je suis le seul à réaliser l'horreur que représente la mort ?

Le 06 avril 2025 à 23:27:02 :
la vraie horreur c'est de prendre conscience que notre ame est en danger du feu de l'enfer éternel. C'est mon cas et j'essaye d'être une personne meilleure. Le bien et le mal existe en dépit des matérialistes.

Quand on a un pied dans l'abime on le sens dans notre être, on est consumé par l'angoisse

Source : bouquin écrit par des types dans des grottes il y a 2500 ans.

Dans le fond on ne fait qu’exister au travers d’un assemblage de cellules qui collaborent pour nous maintenir "en vie". Si on y réfléchit ce terme de "vie" n’est qu’une étiquette qu’on met sur la somme de processus biologiques et chimiques qui nous animent

Avant notre naissance nous n’étions que du néant qui n’avait pas encore pris forme. Et après notre mort nous retournons à cet état de vide absolu, sans conscience ni souvenir ni sensation

L’idée de la mort nous échappe parce que d’un point de vue évolutif notre cerveau n’a jamais eu besoin de saisir pleinement ce concept pour assurer notre survie.
De la même façon certains phénomènes de la physique quantique dépassent notre intuition. L’intrication quantique par exemple, peut sembler impliquer une "communication" instantanée entre deux particules séparées par des milliards de kilomètres, alors qu’en réalité il n’y a pas de transfert d’information au sens classique.

Quant à ce qui survient après la mort, je pense que la réincarnation est l’hypothèse la plus probable. Les atomes qui nous composent se transforment et fusionnent avec d’autres, pour éventuellement se retrouver sous la forme d’une pierre ou d’une plante par exemple, dénuée de conscience. Ils pourraient aussi redevenir un être humain, par un processus qui serait alors instantané, à l’image d’une anesthésie générale : sans cerveau pour percevoir quoi que ce soit, la notion de temps disparaît

Bref arrêtez de vous rendre malade par la peur de mourir.
Notre cerveau est capable de se poser ces questions certes mais l’unique objectif biologique de tout être vivant est de perpétuer son espèce en s’adaptant et en transmettant ses gènes à la génération suivante. C’est le but de n’importe quel autre organisme sur terre et ça restera ainsi pour toujours, alors kiffer votre putain de vie bordel au lieu de boucler sur le 18 25

Le 07 avril 2025 à 02:01:08 :
Et autre truc glauque que j'ai appris à force de m'intéresser à la mort

énormément de vieux se suicident également

à un certain âge tu sais que y'a plus de proba qu'un organe lâche dans ton corps, c'est juste logique tout a une durée limitée et une fin

donc par peur d'être surpris par la mort ou pour avoir le sentiment de contrôler la situation, des vieux se C+T, quelques écrivains et gens connus ont avouaient s'être C+T à cause de ça

car on entend souvent ouais quand on a bien vécu et qu'on est vieux on s'en tape de la mort etc, c'est plus complexe que ça et ça peut être clairement du bullshit.

Il y a limite deux écoles concernant les vieux.

Ceux qui acceptent leur mort avec fatalité voir soulagement car c'est la nature des choses et ceux qui en finissent avant d'être impotent

Et ceux aussi qui n'ont rien choisit et se font prendre pour une raison ou une autre.

Je comprends que l'inconnu de la situation que représente la mort puisse faire émerger toutes sortes de pressentis plus ou moins rationnel.

Pourtant ça va être le meilleur moment, et je dirais que personnellement je suis plutôt serein face à cette futur situation quand je me projette.

Après on sera tranquille, comme avant notre naissance. Plus de casse-couilles, de soucis, de problèmes, de charges mental etc.

En plus on aura connu l'expérience de la vie, qui avec ses hauts et ses bas représente une expérience que je suis content de vivre et que je serais content d'avoir vécu.

Après Ciao, au calme !

https://image.noelshack.com/fichiers/2017/16/1492543494-risi-ronaldo.png

Nous provenons de poussières d’étoiles et de nébuleuses, et nous finirons pareil.
La boucle est bouclé. Quelle magnifique fin poétique !

Le 07 avril 2025 à 02:08:05 :
Dans le fond on ne fait qu’exister au travers d’un assemblage de cellules qui collaborent pour nous maintenir "en vie". Si on y réfléchit ce terme de "vie" n’est qu’une étiquette qu’on met sur la somme de processus biologiques et chimiques qui nous animent

Avant notre naissance nous n’étions que du néant qui n’avait pas encore pris forme. Et après notre mort nous retournons à cet état de vide absolu, sans conscience ni souvenir ni sensation

L’idée de la mort nous échappe parce que d’un point de vue évolutif notre cerveau n’a jamais eu besoin de saisir pleinement ce concept pour assurer notre survie.
De la même façon certains phénomènes de la physique quantique dépassent notre intuition. L’intrication quantique par exemple, peut sembler impliquer une "communication" instantanée entre deux particules séparées par des milliards de kilomètres, alors qu’en réalité il n’y a pas de transfert d’information au sens classique.

Quant à ce qui survient après la mort, je pense que la réincarnation est l’hypothèse la plus probable. Les atomes qui nous composent se transforment et fusionnent avec d’autres, pour éventuellement se retrouver sous la forme d’une pierre ou d’une plante par exemple, dénuée de conscience. Ils pourraient aussi redevenir un être humain, par un processus qui serait alors instantané, à l’image d’une anesthésie générale : sans cerveau pour percevoir quoi que ce soit, la notion de temps disparaît

Bref arrêtez de vous rendre malade par la peur de mourir.
Notre cerveau est capable de se poser ces questions certes mais l’unique objectif biologique de tout être vivant est de perpétuer son espèce en s’adaptant et en transmettant ses gènes à la génération suivante. C’est le but de n’importe quel autre organisme sur terre et ça restera ainsi pour toujours, alors kiffer votre putain de vie bordel au lieu de boucler sur le 18 25

Le matérialisme, c'est bien joli, mais il faudra à un moment expliquer comme il marche. Je rappelle que l'on n'est pas capables d'expliquer comment des processus chimiques produisent une quelconque subjectivité, mais uniquement d'expliquer quels processus chimiques produisent telle expérience.

De plus, la théorie de l'évolution se contredit si on considère qu'il y a des comportements qui existent "pour quelque chose". À moins que l'on ne tombe dans de l'intelligent design.

Le 07 avril 2025 à 02:19:40 :

Le 07 avril 2025 à 02:08:05 :
Dans le fond on ne fait qu’exister au travers d’un assemblage de cellules qui collaborent pour nous maintenir "en vie". Si on y réfléchit ce terme de "vie" n’est qu’une étiquette qu’on met sur la somme de processus biologiques et chimiques qui nous animent

Avant notre naissance nous n’étions que du néant qui n’avait pas encore pris forme. Et après notre mort nous retournons à cet état de vide absolu, sans conscience ni souvenir ni sensation

L’idée de la mort nous échappe parce que d’un point de vue évolutif notre cerveau n’a jamais eu besoin de saisir pleinement ce concept pour assurer notre survie.
De la même façon certains phénomènes de la physique quantique dépassent notre intuition. L’intrication quantique par exemple, peut sembler impliquer une "communication" instantanée entre deux particules séparées par des milliards de kilomètres, alors qu’en réalité il n’y a pas de transfert d’information au sens classique.

Quant à ce qui survient après la mort, je pense que la réincarnation est l’hypothèse la plus probable. Les atomes qui nous composent se transforment et fusionnent avec d’autres, pour éventuellement se retrouver sous la forme d’une pierre ou d’une plante par exemple, dénuée de conscience. Ils pourraient aussi redevenir un être humain, par un processus qui serait alors instantané, à l’image d’une anesthésie générale : sans cerveau pour percevoir quoi que ce soit, la notion de temps disparaît

Bref arrêtez de vous rendre malade par la peur de mourir.
Notre cerveau est capable de se poser ces questions certes mais l’unique objectif biologique de tout être vivant est de perpétuer son espèce en s’adaptant et en transmettant ses gènes à la génération suivante. C’est le but de n’importe quel autre organisme sur terre et ça restera ainsi pour toujours, alors kiffer votre putain de vie bordel au lieu de boucler sur le 18 25

Le matérialisme, c'est bien joli, mais il faudra à un moment expliquer comme il marche. Je rappelle que l'on n'est pas capables d'expliquer comment des processus chimiques produisent une quelconque subjectivité, mais uniquement d'expliquer quels processus chimiques produisent telle expérience.

De plus, la théorie de l'évolution se contredit si on considère qu'il y a des comportements qui existent "pour quelque chose". À moins que l'on ne tombe dans de l'intelligent design.

C'est un peu hors sujet avec l'apparition de la vie et de la mort.

Après oui c'est pas étonnant qu'on connait pas tout encore, l'être vivant, plus particulièrement le cerveau est une machine extrêmement complexe c'est le fruit de MILLIONS d’années d’évolution et d’adaptation, et je pense que savoir ça est suffisant pour supposer ce qu'il y a après la mort. Tout ce qui le constitue aujourd’hui résulte de la sélection naturelle, qui a conservé ce qui s’avérait avantageux pour la survie et la reproduction dans tel ou tel environnement

Dans tout les cas même si on comprend un jour parfaitement le fonctionnement du corps humain cela ne nous renseigne pas vraiment sur la mort. Cette réalité concerne tous les êtres vivants car ils suivent tous le même chemin, c'est juste qu'ils ont pas la conscience comme les humains pour s'en rendre compte

Pour te rassurer l'op, dit toi que après la mort tu n'existera plus pour l'éternité, c'est à dire plus jamais

Imagine un temps long, c'est très long

Mais cette fois une durée qui n'a pas de fin

Le 06 avril 2025 à 23:15:16 :
La mort c'est pas le problème c'est le chemin surtout

Le 07 avril 2025 à 02:39:17 :

Le 07 avril 2025 à 02:19:40 :

Le 07 avril 2025 à 02:08:05 :
Dans le fond on ne fait qu’exister au travers d’un assemblage de cellules qui collaborent pour nous maintenir "en vie". Si on y réfléchit ce terme de "vie" n’est qu’une étiquette qu’on met sur la somme de processus biologiques et chimiques qui nous animent

Avant notre naissance nous n’étions que du néant qui n’avait pas encore pris forme. Et après notre mort nous retournons à cet état de vide absolu, sans conscience ni souvenir ni sensation

L’idée de la mort nous échappe parce que d’un point de vue évolutif notre cerveau n’a jamais eu besoin de saisir pleinement ce concept pour assurer notre survie.
De la même façon certains phénomènes de la physique quantique dépassent notre intuition. L’intrication quantique par exemple, peut sembler impliquer une "communication" instantanée entre deux particules séparées par des milliards de kilomètres, alors qu’en réalité il n’y a pas de transfert d’information au sens classique.

Quant à ce qui survient après la mort, je pense que la réincarnation est l’hypothèse la plus probable. Les atomes qui nous composent se transforment et fusionnent avec d’autres, pour éventuellement se retrouver sous la forme d’une pierre ou d’une plante par exemple, dénuée de conscience. Ils pourraient aussi redevenir un être humain, par un processus qui serait alors instantané, à l’image d’une anesthésie générale : sans cerveau pour percevoir quoi que ce soit, la notion de temps disparaît

Bref arrêtez de vous rendre malade par la peur de mourir.
Notre cerveau est capable de se poser ces questions certes mais l’unique objectif biologique de tout être vivant est de perpétuer son espèce en s’adaptant et en transmettant ses gènes à la génération suivante. C’est le but de n’importe quel autre organisme sur terre et ça restera ainsi pour toujours, alors kiffer votre putain de vie bordel au lieu de boucler sur le 18 25

Le matérialisme, c'est bien joli, mais il faudra à un moment expliquer comme il marche. Je rappelle que l'on n'est pas capables d'expliquer comment des processus chimiques produisent une quelconque subjectivité, mais uniquement d'expliquer quels processus chimiques produisent telle expérience.

De plus, la théorie de l'évolution se contredit si on considère qu'il y a des comportements qui existent "pour quelque chose". À moins que l'on ne tombe dans de l'intelligent design.

C'est un peu hors sujet avec l'apparition de la vie et de la mort.

Après oui c'est pas étonnant qu'on connait pas tout encore, l'être vivant, plus particulièrement le cerveau est une machine extrêmement complexe c'est le fruit de MILLIONS d’années d’évolution et d’adaptation, et je pense que savoir ça est suffisant pour supposer ce qu'il y a après la mort. Tout ce qui le constitue aujourd’hui résulte de la sélection naturelle, qui a conservé ce qui s’avérait avantageux pour la survie et la reproduction dans tel ou tel environnement

Dans tout les cas même si on comprend un jour parfaitement le fonctionnement du corps humain cela ne nous renseigne pas vraiment sur la mort. Cette réalité concerne tous les êtres vivants car ils suivent tous le même chemin, c'est juste qu'ils ont pas la conscience comme les humains pour s'en rendre compte

Si la conscience et la subjectivité ne sont pas des phénomènes physiques, alors il y a une âme, et ça bouleverse totalement la vision que l'on a du monde. Or, il est impossible de les expliquer biologiquement, en revanche, c'est tout à fait cohérent métaphysiquement. Donc ce n'est pas si hors-sujet que cela, surtout quand à côté de ça le bien et le mal ne sont pas que des intuitions mais des matières vraiment accessibles rationnellement, avec la métaphysique aristotélicienne.

Après les religieux et créationnistes faut prendre en compte que tout ça s'est fait en milliards millions d'années

encore heureux que l'univers produit des choses magnifiques et complexes en autant de temps combinées à des probabilités

d'ailleurs y'a un type qui a fait une simulation en mettant de l'aléatoire dans des atomes, à un moment donné assez rapidement y'a eu des comportements et choses logiques dans sa simulation

c'est comme la formation des étoiles par exemple globalement ça reste quelque chose de chaotique avec énormément de matières "principalement de l'hydrogène", pourtant à un moment donné on a une étoile en équilibre parfait pendant des millions milliards d'années.

Le 07 avril 2025 à 02:59:02 :

Le 07 avril 2025 à 02:39:17 :

Le 07 avril 2025 à 02:19:40 :

Le 07 avril 2025 à 02:08:05 :
Dans le fond on ne fait qu’exister au travers d’un assemblage de cellules qui collaborent pour nous maintenir "en vie". Si on y réfléchit ce terme de "vie" n’est qu’une étiquette qu’on met sur la somme de processus biologiques et chimiques qui nous animent

Avant notre naissance nous n’étions que du néant qui n’avait pas encore pris forme. Et après notre mort nous retournons à cet état de vide absolu, sans conscience ni souvenir ni sensation

L’idée de la mort nous échappe parce que d’un point de vue évolutif notre cerveau n’a jamais eu besoin de saisir pleinement ce concept pour assurer notre survie.
De la même façon certains phénomènes de la physique quantique dépassent notre intuition. L’intrication quantique par exemple, peut sembler impliquer une "communication" instantanée entre deux particules séparées par des milliards de kilomètres, alors qu’en réalité il n’y a pas de transfert d’information au sens classique.

Quant à ce qui survient après la mort, je pense que la réincarnation est l’hypothèse la plus probable. Les atomes qui nous composent se transforment et fusionnent avec d’autres, pour éventuellement se retrouver sous la forme d’une pierre ou d’une plante par exemple, dénuée de conscience. Ils pourraient aussi redevenir un être humain, par un processus qui serait alors instantané, à l’image d’une anesthésie générale : sans cerveau pour percevoir quoi que ce soit, la notion de temps disparaît

Bref arrêtez de vous rendre malade par la peur de mourir.
Notre cerveau est capable de se poser ces questions certes mais l’unique objectif biologique de tout être vivant est de perpétuer son espèce en s’adaptant et en transmettant ses gènes à la génération suivante. C’est le but de n’importe quel autre organisme sur terre et ça restera ainsi pour toujours, alors kiffer votre putain de vie bordel au lieu de boucler sur le 18 25

Le matérialisme, c'est bien joli, mais il faudra à un moment expliquer comme il marche. Je rappelle que l'on n'est pas capables d'expliquer comment des processus chimiques produisent une quelconque subjectivité, mais uniquement d'expliquer quels processus chimiques produisent telle expérience.

De plus, la théorie de l'évolution se contredit si on considère qu'il y a des comportements qui existent "pour quelque chose". À moins que l'on ne tombe dans de l'intelligent design.

C'est un peu hors sujet avec l'apparition de la vie et de la mort.

Après oui c'est pas étonnant qu'on connait pas tout encore, l'être vivant, plus particulièrement le cerveau est une machine extrêmement complexe c'est le fruit de MILLIONS d’années d’évolution et d’adaptation, et je pense que savoir ça est suffisant pour supposer ce qu'il y a après la mort. Tout ce qui le constitue aujourd’hui résulte de la sélection naturelle, qui a conservé ce qui s’avérait avantageux pour la survie et la reproduction dans tel ou tel environnement

Dans tout les cas même si on comprend un jour parfaitement le fonctionnement du corps humain cela ne nous renseigne pas vraiment sur la mort. Cette réalité concerne tous les êtres vivants car ils suivent tous le même chemin, c'est juste qu'ils ont pas la conscience comme les humains pour s'en rendre compte

Si la conscience et la subjectivité ne sont pas des phénomènes physiques, alors il y a une âme, et ça bouleverse totalement la vision que l'on a du monde. Or, il est impossible de les expliquer biologiquement, en revanche, c'est tout à fait cohérent métaphysiquement. Donc ce n'est pas si hors-sujet que cela, surtout quand à côté de ça le bien et le mal ne sont pas que des intuitions mais des matières vraiment accessibles rationnellement, avec la métaphysique aristotélicienne.

Je ne crois pas en l'existence d'une âme et je pense que la conscience, la subjectivité ou même la notion de bien et de mal peuvent être comprises à travers les mécanismes de sélection naturelle et d'évolution. Si l'on admet l'existence d'une âme, alors tout être vivant (plantes, animaux, voire virus) devrait en être pourvu, ce qui manque de cohérence selon moi.

S'il est vrai que les sciences actuelles ne fournissent pas encore d'explication parfaitement aboutie de la conscience, l'histoire des découvertes scientifiques nous montre qu'un grand nombre de phénomènes autrefois jugés "inexplicables" ont fini par recevoir une description rationnelle et cohérente.

Et puis, l'idée qu'il faudrait forcément une "âme" pour fonder la réalité du bien et du mal n'est pas la seule option envisageable. On peut aussi concevoir des fondements éthiques basés sur la raison, sur la nature sociale de l'être humain, ou sur des considérations utilitaristes et déontologiques.
Par exemple comment expliques-tu que certaines personnes, après un accident cérébral, deviennent handicapées et ne sont plus les mêmes mentalement ?

Je ne dis pas que la vision métaphysique est inintéressante. Elle montre la richesse du débat et met en lumière les limites de notre compréhension actuelle. Mais je pense quand même que l'approche matérialiste et évolutionniste, qui ne suppose pas l'existence d'une entité immatérielle, fournit une explication plus parcimonieuse et plus en accord avec ce que nous observons du vivant.

La mort est ce qui rend la vie si belle

Le 07 avril 2025 à 03:06:22 :
Après les religieux et créationnistes faut prendre en compte que tout ça s'est fait en milliards millions d'années

encore heureux que l'univers produit des choses magnifiques et complexes en autant de temps combinées à des probabilités

d'ailleurs y'a un type qui a fait une simulation en mettant de l'aléatoire dans des atomes, à un moment donné assez rapidement y'a eu des comportements et choses logiques dans sa simulation

c'est comme la formation des étoiles par exemple globalement ça reste quelque chose de chaotique avec énormément de matières "principalement de l'hydrogène", pourtant à un moment donné on a une étoile en équilibre parfait pendant des millions milliards d'années.

Totalement d'accord :oui:

Le 07 avril 2025 à 03:22:21 :

Le 07 avril 2025 à 02:59:02 :

Le 07 avril 2025 à 02:39:17 :

Le 07 avril 2025 à 02:19:40 :

Le 07 avril 2025 à 02:08:05 :
Dans le fond on ne fait qu’exister au travers d’un assemblage de cellules qui collaborent pour nous maintenir "en vie". Si on y réfléchit ce terme de "vie" n’est qu’une étiquette qu’on met sur la somme de processus biologiques et chimiques qui nous animent

Avant notre naissance nous n’étions que du néant qui n’avait pas encore pris forme. Et après notre mort nous retournons à cet état de vide absolu, sans conscience ni souvenir ni sensation

L’idée de la mort nous échappe parce que d’un point de vue évolutif notre cerveau n’a jamais eu besoin de saisir pleinement ce concept pour assurer notre survie.
De la même façon certains phénomènes de la physique quantique dépassent notre intuition. L’intrication quantique par exemple, peut sembler impliquer une "communication" instantanée entre deux particules séparées par des milliards de kilomètres, alors qu’en réalité il n’y a pas de transfert d’information au sens classique.

Quant à ce qui survient après la mort, je pense que la réincarnation est l’hypothèse la plus probable. Les atomes qui nous composent se transforment et fusionnent avec d’autres, pour éventuellement se retrouver sous la forme d’une pierre ou d’une plante par exemple, dénuée de conscience. Ils pourraient aussi redevenir un être humain, par un processus qui serait alors instantané, à l’image d’une anesthésie générale : sans cerveau pour percevoir quoi que ce soit, la notion de temps disparaît

Bref arrêtez de vous rendre malade par la peur de mourir.
Notre cerveau est capable de se poser ces questions certes mais l’unique objectif biologique de tout être vivant est de perpétuer son espèce en s’adaptant et en transmettant ses gènes à la génération suivante. C’est le but de n’importe quel autre organisme sur terre et ça restera ainsi pour toujours, alors kiffer votre putain de vie bordel au lieu de boucler sur le 18 25

Le matérialisme, c'est bien joli, mais il faudra à un moment expliquer comme il marche. Je rappelle que l'on n'est pas capables d'expliquer comment des processus chimiques produisent une quelconque subjectivité, mais uniquement d'expliquer quels processus chimiques produisent telle expérience.

De plus, la théorie de l'évolution se contredit si on considère qu'il y a des comportements qui existent "pour quelque chose". À moins que l'on ne tombe dans de l'intelligent design.

C'est un peu hors sujet avec l'apparition de la vie et de la mort.

Après oui c'est pas étonnant qu'on connait pas tout encore, l'être vivant, plus particulièrement le cerveau est une machine extrêmement complexe c'est le fruit de MILLIONS d’années d’évolution et d’adaptation, et je pense que savoir ça est suffisant pour supposer ce qu'il y a après la mort. Tout ce qui le constitue aujourd’hui résulte de la sélection naturelle, qui a conservé ce qui s’avérait avantageux pour la survie et la reproduction dans tel ou tel environnement

Dans tout les cas même si on comprend un jour parfaitement le fonctionnement du corps humain cela ne nous renseigne pas vraiment sur la mort. Cette réalité concerne tous les êtres vivants car ils suivent tous le même chemin, c'est juste qu'ils ont pas la conscience comme les humains pour s'en rendre compte

Si la conscience et la subjectivité ne sont pas des phénomènes physiques, alors il y a une âme, et ça bouleverse totalement la vision que l'on a du monde. Or, il est impossible de les expliquer biologiquement, en revanche, c'est tout à fait cohérent métaphysiquement. Donc ce n'est pas si hors-sujet que cela, surtout quand à côté de ça le bien et le mal ne sont pas que des intuitions mais des matières vraiment accessibles rationnellement, avec la métaphysique aristotélicienne.

Je ne crois pas en l'existence d'une âme et je pense que la conscience, la subjectivité ou même la notion de bien et de mal peuvent être comprises à travers les mécanismes de sélection naturelle et d'évolution. Si l'on admet l'existence d'une âme, alors tout être vivant (plantes, animaux, voire virus) devrait en être pourvu, ce qui manque de cohérence selon moi.

Le bien et le mal ne sont pas une question d'évolution mais d'objectivité. Qu'un appareil photo prenne ou non de bonnes photos, cela est indépendent de l'évolution, et le mal moral s'analyse comme le mal en général.
Si l'âme est, l'âme d'une plante n'est pas celle d'un homme, car un homme n'est pas une plante. Où serait l'incohérence ?

S'il est vrai que les sciences actuelles ne fournissent pas encore d'explication parfaitement aboutie de la conscience, l'histoire des découvertes scientifiques nous montre qu'un grand nombre de phénomènes autrefois jugés "inexplicables" ont fini par recevoir une description rationnelle et cohérente.

C'est donc se reposer sur une croyance, et une croyance toute à fait audacieuse dans le cas de la conscience, puisqu'on est bien en peine de présenter comment un phénomène matériel pourrait faire émerger quelque chose qui n'est pas matériel, comme la sensation, qui relève de l'inobservable et d'une sphère absolument privée. Ce dernier point est bien exprimé dans l'article connu de Thomas Nagel (Quel effet cela fait-il d'être une chauve-souris ?).

Et puis, l'idée qu'il faudrait forcément une "âme" pour fonder la réalité du bien et du mal n'est pas la seule option envisageable. On peut aussi concevoir des fondements éthiques basés sur la raison, sur la nature sociale de l'être humain, ou sur des considérations utilitaristes et déontologiques.

Aucunement besoin de l'âme pour fonder le bien et le mal, ce n'est pas ce que j'ai dit. Le bien et le mal sont induits par le fait que les choses ont une nature objective (J'ai dit quelque part sur le topic pourquoi il est faux de soutenir que les natures sont des illusions de notre esprit), ce qui fait qu'elles ont une fin. Quelque chose est bon ou mauvais en fonction de sa conformité avec sa fin. Par exemple, un coeur est mauvais parce qu'il pompe mal le sang du corps, un couteau coupe mal donc c'est un mauvais couteau. On connaît la nature d'une chose via les quatre causes d'Aristote. Le bien et le mal utilitariste sont des subjectivités, tandis que le bien et le mal aristotélicien est une objectivité.

Par exemple comment expliques-tu que certaines personnes, après un accident cérébral, deviennent handicapées et ne sont plus les mêmes mentalement ?

Parce que l'on est composés d'une âme mais aussi d'un esprit, et ceux-ci sont mêlés de la même manière que la forme (au sens aristotélicien du terme. En gros, sa nature) de la balle en caoutchouc avec sa matière : elles sont indissociables. Si on a du caoutchouc qui n'a pas la forme de la balle, on n'a pas une balle en caoutchouc, et on n'a pas non plus de balle en caoutchouc sans caoutchouc. Prendre la matière ou la forme seule, c'est commettre une abstraction et désigner quelque chose qui n'existe pas. C'est pareil avec l'homme si on prend seulement son corps ou son âme : il est composé des deux.

Notre corps possède toutes les propriétés biologiques que nous connaissons et nous avons besoin qu'il fonctionne bien pour vivre correctement, mais cela n'explique pas pourquoi nous sommes capables de dire "je suis". On dépend de son corps et il est une partie intégrante de nous-mêmes, mais il n'est totalement nous, car les processus chimiques ne s'identifient pas avec notre subjectivité. Un processus chimique est un processus chimique. Cela nous ramène à ce que j'ai dit plus tôt : comment de la matière parvenons-nous à de l'immatériel ? La sensation des couleurs, le goût, le ressenti de quoi que ce soit, la subjectivité même, ce ne sont pas des choses observables. La seule chose que l'on peut observer, c'est la manière dont les processus chimiques provoquent ces choses. On sait comment on souffre mais pas pourquoi on souffre. Au niveau physique fondamental, ne se trouvent que des processus chimiques et des signaux électriques.

Je ne dis pas que la vision métaphysique est inintéressante. Elle montre la richesse du débat et met en lumière les limites de notre compréhension actuelle. Mais je pense quand même que l'approche matérialiste et évolutionniste, qui ne suppose pas l'existence d'une entité immatérielle, fournit une explication plus parcimonieuse et plus en accord avec ce que nous observons du vivant.

Les universaux, et à leur suite les formes, sont métaphysiques, bien qu'elles soient comprises dans les êtres, et elles sont une nécessité au langage même. Elles sont justement absolument nécessaires, et c'est leur existence qui provoque le fondement du bien et du mal, et de tout but attribué à quelque chose.

Du coup, je remets ce pour quoi j'affirme que les natures ne sont pas des illusions :

Si tel était le cas, nous serions dans l'incapacité totale de nous exprimer, on serait incapable de s'accorder quant à la désignation des choses, et on n'aurait aucune découverte mathématique. Les principes mathématiques ne pourraient même pas être une chose que l'on partage. Certains aiment rétorquer que nous possédons une structure commune qui fait que nous pensons tous de la même manière, qui explique que nous puissions nous comprendre, mais affirmer cela, c'est déjà réfuter toute forme de nominalisme, puisque c'est reconnaître qu'il y a en vérité des natures. Quant au conceptualisme, s'il était valide, on serait incapable de le prouver, ni même de l'exprimer, puisque sa démonstration requerrait la reconnaissance de natures qui n'existeraient pas et que sa véracité rendrait vaine l'acte même de démonstration.

C'est un gros sujet, il y a plein d'arguments à développer.

Perso j'ai peur de la façon dont je vais mourir mais pas la mort en elle même

Avant de prendre mon téléphone pour forumer je lisais De la nature du bien, de saint Augustin, et il dit ce que je viens de dire :hap:

"On dit d'un mode, d'une forme, d'un ordre qu'ils sont mauvais quand ils sont inférieurs à ce qu'ils devraient être, ou quand ils ne sont pas appliqués aux objets auxquels ils conviennent, ou qu'ils leur sont appliqués d'une manière inconvenante."

Si on reconnaît que les choses ont une nature particulière, on a un référent pour désigner chacune d'entre elles, et le mal c'est que la chose ne se conforme pas à son référent. :oui:

Le 07 avril 2025 à 03:48:20 :

Le 07 avril 2025 à 03:22:21 :

Le 07 avril 2025 à 02:59:02 :

Le 07 avril 2025 à 02:39:17 :

Le 07 avril 2025 à 02:19:40 :

> Le 07 avril 2025 à 02:08:05 :

>Dans le fond on ne fait qu’exister au travers d’un assemblage de cellules qui collaborent pour nous maintenir "en vie". Si on y réfléchit ce terme de "vie" n’est qu’une étiquette qu’on met sur la somme de processus biologiques et chimiques qui nous animent

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> Avant notre naissance nous n’étions que du néant qui n’avait pas encore pris forme. Et après notre mort nous retournons à cet état de vide absolu, sans conscience ni souvenir ni sensation

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> L’idée de la mort nous échappe parce que d’un point de vue évolutif notre cerveau n’a jamais eu besoin de saisir pleinement ce concept pour assurer notre survie.

> De la même façon certains phénomènes de la physique quantique dépassent notre intuition. L’intrication quantique par exemple, peut sembler impliquer une "communication" instantanée entre deux particules séparées par des milliards de kilomètres, alors qu’en réalité il n’y a pas de transfert d’information au sens classique.

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> Quant à ce qui survient après la mort, je pense que la réincarnation est l’hypothèse la plus probable. Les atomes qui nous composent se transforment et fusionnent avec d’autres, pour éventuellement se retrouver sous la forme d’une pierre ou d’une plante par exemple, dénuée de conscience. Ils pourraient aussi redevenir un être humain, par un processus qui serait alors instantané, à l’image d’une anesthésie générale : sans cerveau pour percevoir quoi que ce soit, la notion de temps disparaît

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> Bref arrêtez de vous rendre malade par la peur de mourir.

> Notre cerveau est capable de se poser ces questions certes mais l’unique objectif biologique de tout être vivant est de perpétuer son espèce en s’adaptant et en transmettant ses gènes à la génération suivante. C’est le but de n’importe quel autre organisme sur terre et ça restera ainsi pour toujours, alors kiffer votre putain de vie bordel au lieu de boucler sur le 18 25

Le matérialisme, c'est bien joli, mais il faudra à un moment expliquer comme il marche. Je rappelle que l'on n'est pas capables d'expliquer comment des processus chimiques produisent une quelconque subjectivité, mais uniquement d'expliquer quels processus chimiques produisent telle expérience.

De plus, la théorie de l'évolution se contredit si on considère qu'il y a des comportements qui existent "pour quelque chose". À moins que l'on ne tombe dans de l'intelligent design.

C'est un peu hors sujet avec l'apparition de la vie et de la mort.

Après oui c'est pas étonnant qu'on connait pas tout encore, l'être vivant, plus particulièrement le cerveau est une machine extrêmement complexe c'est le fruit de MILLIONS d’années d’évolution et d’adaptation, et je pense que savoir ça est suffisant pour supposer ce qu'il y a après la mort. Tout ce qui le constitue aujourd’hui résulte de la sélection naturelle, qui a conservé ce qui s’avérait avantageux pour la survie et la reproduction dans tel ou tel environnement

Dans tout les cas même si on comprend un jour parfaitement le fonctionnement du corps humain cela ne nous renseigne pas vraiment sur la mort. Cette réalité concerne tous les êtres vivants car ils suivent tous le même chemin, c'est juste qu'ils ont pas la conscience comme les humains pour s'en rendre compte

Si la conscience et la subjectivité ne sont pas des phénomènes physiques, alors il y a une âme, et ça bouleverse totalement la vision que l'on a du monde. Or, il est impossible de les expliquer biologiquement, en revanche, c'est tout à fait cohérent métaphysiquement. Donc ce n'est pas si hors-sujet que cela, surtout quand à côté de ça le bien et le mal ne sont pas que des intuitions mais des matières vraiment accessibles rationnellement, avec la métaphysique aristotélicienne.

Je ne crois pas en l'existence d'une âme et je pense que la conscience, la subjectivité ou même la notion de bien et de mal peuvent être comprises à travers les mécanismes de sélection naturelle et d'évolution. Si l'on admet l'existence d'une âme, alors tout être vivant (plantes, animaux, voire virus) devrait en être pourvu, ce qui manque de cohérence selon moi.

Le bien et le mal ne sont pas une question d'évolution mais d'objectivité. Qu'un appareil photo prenne ou non de bonnes photos, cela est indépendent de l'évolution, et le mal moral s'analyse comme le mal en général.
Si l'âme est, l'âme d'une plante n'est pas celle d'un homme, car un homme n'est pas une plante. Où serait l'incohérence ?

S'il est vrai que les sciences actuelles ne fournissent pas encore d'explication parfaitement aboutie de la conscience, l'histoire des découvertes scientifiques nous montre qu'un grand nombre de phénomènes autrefois jugés "inexplicables" ont fini par recevoir une description rationnelle et cohérente.

C'est donc se reposer sur une croyance, et une croyance toute à fait audacieuse dans le cas de la conscience, puisqu'on est bien en peine de présenter comment un phénomène matériel pourrait faire émerger quelque chose qui n'est pas matériel, comme la sensation, qui relève de l'inobservable et d'une sphère absolument privée. Ce dernier point est bien exprimé dans l'article connu de Thomas Nagel (Quel effet cela fait-il d'être une chauve-souris ?).

Et puis, l'idée qu'il faudrait forcément une "âme" pour fonder la réalité du bien et du mal n'est pas la seule option envisageable. On peut aussi concevoir des fondements éthiques basés sur la raison, sur la nature sociale de l'être humain, ou sur des considérations utilitaristes et déontologiques.

Aucunement besoin de l'âme pour fonder le bien et le mal, ce n'est pas ce que j'ai dit. Le bien et le mal sont induits par le fait que les choses ont une nature objective (J'ai dit quelque part sur le topic pourquoi il est faux de soutenir que les natures sont des illusions de notre esprit), ce qui fait qu'elles ont une fin. Quelque chose est bon ou mauvais en fonction de sa conformité avec sa fin. Par exemple, un coeur est mauvais parce qu'il pompe mal le sang du corps, un couteau coupe mal donc c'est un mauvais couteau. On connaît la nature d'une chose via les quatre causes d'Aristote. Le bien et le mal utilitariste sont des subjectivités, tandis que le bien et le mal aristotélicien est une objectivité.

Par exemple comment expliques-tu que certaines personnes, après un accident cérébral, deviennent handicapées et ne sont plus les mêmes mentalement ?

Parce que l'on est composés d'une âme mais aussi d'un esprit, et ceux-ci sont mêlés de la même manière que la forme (au sens aristotélicien du terme. En gros, sa nature) de la balle en caoutchouc avec sa matière : elles sont indissociables. Si on a du caoutchouc qui n'a pas la forme de la balle, on n'a pas une balle en caoutchouc, et on n'a pas non plus de balle en caoutchouc sans caoutchouc. Prendre la matière ou la forme seule, c'est commettre une abstraction et désigner quelque chose qui n'existe pas. C'est pareil avec l'homme si on prend seulement son corps ou son âme : il est composé des deux.

Notre corps possède toutes les propriétés biologiques que nous connaissons et nous avons besoin qu'il fonctionne bien pour vivre correctement, mais cela n'explique pas pourquoi nous sommes capables de dire "je suis". On dépend de son corps et il est une partie intégrante de nous-mêmes, mais il n'est totalement nous, car les processus chimiques ne s'identifient pas avec notre subjectivité. Un processus chimique est un processus chimique. Cela nous ramène à ce que j'ai dit plus tôt : comment de la matière parvenons-nous à de l'immatériel ? La sensation des couleurs, le goût, le ressenti de quoi que ce soit, la subjectivité même, ce ne sont pas des choses observables. La seule chose que l'on peut observer, c'est la manière dont les processus chimiques provoquent ces choses. On sait comment on souffre mais pas pourquoi on souffre. Au niveau physique fondamental, ne se trouvent que des processus chimiques et des signaux électriques.

Je ne dis pas que la vision métaphysique est inintéressante. Elle montre la richesse du débat et met en lumière les limites de notre compréhension actuelle. Mais je pense quand même que l'approche matérialiste et évolutionniste, qui ne suppose pas l'existence d'une entité immatérielle, fournit une explication plus parcimonieuse et plus en accord avec ce que nous observons du vivant.

Les universaux, et à leur suite les formes, sont métaphysiques, bien qu'elles soient comprises dans les êtres, et elles sont une nécessité au langage même. Elles sont justement absolument nécessaires, et c'est leur existence qui provoque le fondement du bien et du mal, et de tout but attribué à quelque chose.

Du coup, je remets ce pour quoi j'affirme que les natures ne sont pas des illusions :

Si tel était le cas, nous serions dans l'incapacité totale de nous exprimer, on serait incapable de s'accorder quant à la désignation des choses, et on n'aurait aucune découverte mathématique. Les principes mathématiques ne pourraient même pas être une chose que l'on partage. Certains aiment rétorquer que nous possédons une structure commune qui fait que nous pensons tous de la même manière, qui explique que nous puissions nous comprendre, mais affirmer cela, c'est déjà réfuter toute forme de nominalisme, puisque c'est reconnaître qu'il y a en vérité des natures. Quant au conceptualisme, s'il était valide, on serait incapable de le prouver, ni même de l'exprimer, puisque sa démonstration requerrait la reconnaissance de natures qui n'existeraient pas et que sa véracité rendrait vaine l'acte même de démonstration.

C'est un gros sujet, il y a plein d'arguments à développer.

https://image.noelshack.com/fichiers/2022/37/1/1663014384-ahi-pince-mais.png

Honnêtement j’ai pas envie de débattre pendant des heures là-dessus
Tu avances des idées mais t’as absolument aucune preuve concrète, c’est uniquement basé sur des spéculations philosophiques. Je préfère m’en tenir à ce qu’on peut observer, tester et démontrer

On ne comprend pas encore totalement comment fonctionne le cerveau mais ça viendra crois moi. La science avance vite, et elle a déjà résolu des mystères qu’on pensait insolubles.
(le cerveau pour rappel c’est le fruit de millions d’années d’évolution)

J'ai juste peur de la manière dont je vais mourir

Données du topic

Auteur
LJDV_Moth
Date de création
6 avril 2025 à 23:11:39
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