Le 10 mars 2025 à 11:07:12 :
Singapour, c’est l’utopie d’un homme de droite qui aurait eu carte blanche pour bâtir une cité idéale, sans ces fioritures gauchisantes qui ralentissent le progrès. Imagine un endroit où l'État est à la fois un despote bienveillant et un comptable obsédé par l’efficacité. Une ville où le capitalisme ne se cache pas derrière des oripeaux de « social-démocratie », où la réussite individuelle est célébrée et où les parasites sociaux sont priés de dégager fissa.
Là-bas, pas de syndicats braillards pour bloquer le centre-ville tous les deux mois, pas de bureaucratie kafkaïenne qui ponctionne 60 % de ton salaire pour engraisser des fonctionnaires obèses de privilèges. L’impôt sur le revenu est une broutille, l’administration fonctionne avec une précision chirurgicale et si quelqu’un jette un papier par terre, il risque de se prendre un coup de trique en public. C’est ça, la vraie justice sociale : pas de discours creux sur « l’égalité des chances », mais une société où si tu bosses et que tu ne fais pas chier les autres, tu prospères.
Le système de santé ?
Le meilleur au monde, ultra-performant, et sans le gouffre financier de la sécu.
L’éducation ?
La meilleure au monde, sélective, exigeante, tournée vers l’excellence.
Le logement ?
Le meilleur système au monde, avec un taux de 90% de propriétaires, pas de squatters qui viennent pleurnicher sur le droit au logement pendant qu’ils crament des poubelles : tout le monde peut acheter son appart via un système où l’État encourage la propriété privée avec un fort interventionnisme économique dans le domaine, en empêchant la spéculation, et sans verser pour autant dans le communisme.
Et la sécurité, mon ami, la sécurité !
Pas un clodo pour t’importuner, pas un caïd pour dealer devant l’école de tes gosses, pas un wokiste hystérique pour coller des affiches sur la « déconstruction des privilèges ». Singapour, c’est l’ordre et la discipline, le tout enrobé dans une réussite économique insolente qui fait baver le reste du monde.
Alors oui, certains diront que c’est une dictature soft, que la presse est muselée et que mâcher du chewing-gum est passible d’amende. Mais franchement, qui s’en plaint quand les rues sont propres, les impôts dérisoires et que l’économie tourne comme une horloge suisse sous amphétamines ?