Le 03 mars 2025 à 21:08:40 :
J'entends tout ce que tu dis, mais ça ressemble juste à une tentative d’expliquer pourquoi la mort et les malheurs existent, comme un mythe inventé de toutes pièces. Une réflexion pour essayer de justifier le monde tel qu'il est. Si le monde était sans maladie ni souffrance, ces mêmes personnes auraient un tout autre discours du genre : "Vous voyez comme il est parfait."Honnêtement, tout ce que tu as écrit ne me convainc pas, et je pense qu'on ne tombera pas d'accord. J'ai juste lu l'interprétation d'hommes cherchant à justifier l'implication de Dieu et sa prétendue bonté. Rien de plus. Mais merci quand même.
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Je suis pas en train d'expliquer "pourquoi". J'en sais rien. A titre personnel j'y vois "simplement" un effet de cause et de conséquence. Et ce que tu appelles une imperfection est juste une conséquence chimique d'une cause que l'on juge(interprétation) comme désagréable et source de souffrance.
Je suis en train de te dire que parce que ça existe il a fallu faire avec.
Tous ces défis ont amené le vivant à se complexifier.
Le pourquoi, et ce monde parfait dont tu parles, pour moi il ne fait pas sens par rapport à tout ce qu'on connait/constate.
(car encore une fois pour moi perfection quand on parle du projet de dieu ne signifie pas exempt de "défaut", mais plutôt "qui contient tous les possibles" et parce qu'il contient tous les possibles, ça sera à vous de vous battre pour transformer le plomb en or)
En gros ta question ne peut permettre d'accéder à la vérité car tu imposes tes conditions sur ce que doit être le projet de Dieu dès le début de la formule avec ce "si"
Il y a pas de "si'".
Là on a un humain qui fait de l' anthropomorphisme avec Dieu.
Comme le chrétien qui t'aurais dit que Dieu avait fait un monde parfait dans le sens où tu l'entends: Il en sait rien.
On ne peut pas dire que le projet de Dieu est parfait dans le sens où on l'entend ci dessus puisque nous avons une définition complètement arbitraire de ce que doit être la perfection avec des critères comme la mort ou les cancers.
Dès lors que tu veux une approche "prudente", tu emploieras plutôt le mot "complet", c'est à dire "qui contient tous les possibles", à savoir "l'être et le non être"
Phusis par exemple chez les grecs anciens peut désigner l'ensemble des phénomènes.
Un le tout en alchimie est aussi un symbole de cela.
Le chaos qui contient les germes de l'ordre
L'ouroboros
Un principe qui se suffit à lui même, et qui contient toutes les causes, ainsi que la sienne.
Et ça dans un sens, c'est une forme de "perfection".
JvArchive compagnon