J'explique le fim "MULHOLLAND DRIVE" de David LYNCH (REP)

C'est vrai que le v*ol des actrices, c'est un problème tout à fait récent qui n'avait pas lieu il y a 24 ans de cela.

Elles sont pas vraiment violées.

Le 25 janvier 2025 à 00:22:19 :

C'est vrai que le v*ol des actrices, c'est un problème tout à fait récent qui n'avait pas lieu il y a 24 ans de cela.

Elles sont pas vraiment v*olées.

Pas toujours mais dans bien des cas, oui. Les actrices et les mannequins sont souvent utilisées dans le trafic d'être humain.

Le 25 janvier 2025 à 00:19:46 :

Le 25 janvier 2025 à 00:17:33 :
Ça fait longtemps que je l'ai pas vu... Dans mon souvenir y'a deux parties, le switch se fait avec un reveil bleu, un truc comme ça. Y'a une partie "reelle", pourrie, la réalité. L'autre partie revée, la réussite, fantasmée par l'actrice.

La rupture n'est pas aussi nette : il y a des personnages qui réapparaissent dans les deux parties et ils ont souvent la même fonction ou rien qui les distingue vraiment.

Le reve s'inspire du réel, certains elements restent ce qu'ils sont. J'ai compris le film comme ça, au deuxième visionnage. C'est tout con mais ça marche. Au premier visionnage j'ai pas capté grand chose. Et j'ai jamais capté Lost Higway par contre

Le 25 janvier 2025 à 00:28:56 :

Le 25 janvier 2025 à 00:19:46 :

Le 25 janvier 2025 à 00:17:33 :
Ça fait longtemps que je l'ai pas vu... Dans mon souvenir y'a deux parties, le switch se fait avec un reveil bleu, un truc comme ça. Y'a une partie "reelle", pourrie, la réalité. L'autre partie revée, la réussite, fantasmée par l'actrice.

La rupture n'est pas aussi nette : il y a des personnages qui réapparaissent dans les deux parties et ils ont souvent la même fonction ou rien qui les distingue vraiment.

Le reve s'inspire du réel, certains elements restent ce qu'ils sont. J'ai compris le film comme ça, au deuxième visionnage. C'est tout con mais ça marche. Au premier visionnage j'ai pas capté grand chose. Et j'ai jamais capté Lost Higway par contre

Le film aura plus de sens quand tu comprendras que l'entièreté du film est un rêve à multiples niveaux.
Sinon, j'explique "Lost Highway" à la page 2 (je crois)

Le 31 janvier 2025 à 00:10:05 :
Mdr le mec essaye de donner du sens à de la poésie. Mec t'as rien compris à l'art

Ah ouais, la poésie et l'art, "c'est quand y a pas de sens". Téma :
gourou
gaga
gougou
caca

T'as vu mon poème ? C'est de l'art, meeeec.

Le 24 janvier 2025 à 21:53:16 :
L’explication basique voudrait qu’une partie du film ne soit qu’une fantaisie ou un rêve dans lequel Diane, la protagoniste, s’invente une histoire d’amour alternative. Dans cette romance imaginaire, elle aurait une toute autre identité, celle de Betty, et elle pourrait y retrouver son ex Camilla qui, elle aussi, aurait dès lors une autre identité construite ex nihilo suite à une amnésie, celle de Rita. Cette fantaisie serait la résultante de la culpabilité de Diane qui s’en veut d’avoir engager un tueur professionnel pour liquider son ex, Camilla.

C’est une lecture assez superficielle, en réalité.

Parce que le véritable sujet de “Mulholland Drive” et l’angle par lequel il faut l’étudier, c3st celui du “casting couch” (souvent traduite par “promotion canapé”), cette pratique qui consiste à coucher donc se prostituer pour obtenir des rôles à Hollywood. Betty est Rita, Rita est Camilla, Camilla est Diane, Diane est la source de toutes ces identités.

Camilla représente la partie en Diane qui s’est prostituée pour atteindre le succès. Diane a échoué. Camilla est donc une sorte de prostituée de luxe qui a réussit, d’où le ressentiment de Diane envers elle. La fantaisie qu’elle a tenté de construire avec Betty et Rita représentait la possibilité de repartir à zéro: pour Diane, il fallait se réconcilier avec cette partie sombre d’elle-même pour retenter le coup et espérer réussir à Hollywood cette fois-ci.

Notez que la première fois que Betty et Rita couchent ensemble, Rita passe du CANAPÉ au LIT. Or la seconde fois, quand le premier niveau de rêve s’est désintégré, Diane essaye de forcer Camilla à baiser sur la CANAPÉ. Sauf que cette fois, Camilla la rejette. Elle n’a rien à y gagner, elle préfère “l’autre mec”, le réalisateur. Parce que lui, peut lui offrir ce qu’elle veut.

Je simplifie énormément mais repenser aux événements du film à travers cette grille de lecture : tout semblera plus clair. Seize ans avant “MeToo” et l’affaire Weinstein, Lynch dénonçait le traitement des femmes à Hollywood.

Y'a-t-il des mulots dedans ?

Le 31 janvier 2025 à 22:52:11 :
Et le cow-boy bordel? Le cowboy?
Je me suis tjs demandé ce qu’il foutait la

tu penses que lynch le sait ?

En 4eme en anglais on avait étudié un texte sur Hollywood
Et ça disait qu’au départ c’était rempli de ranch et de cow boys, peut être une piste à creuser….

Sinon y’a un truc avec les « cinéphiles » qui pensent tjs avoir tout compris qui me fascine.
Une fois je tombe sur une vidéo et pour ceux qui ont vu taxi driver à la fin de Niro tue le mac de jodie Foster il me semble et toute cette scène et la suite est immaculé d’un filtre rouge, l’image est rouge. Ceux qui l’ont vu savent de quoi de je parle.
Donc le golem dans sa vidéo dit « oui, à partir du moment où de Niro tue le Mac et sauve la gamine, l’image devient rouge car c’est le rouge chrétien de la redemption et de la renaissance de de Niro qui trouve enfin un sens à sa vie bla-bla-bla »

Je me dis « bon ok ».

Quelques semaines plus tard par hasard je tombe sur une interview de Scorsese:

« salut Martin, pourquoi ce rouge à la fin du Film? »

« Bah écoute mec. Les producteurs ont vu le film et ils m’ont dit « Martin quand il va tué le Mac pour sauver la gosse, il y a trop de sang frérot. On va se faire déprogrammer de tous les cinema, on sera interdit aux moins de 18 ans comme les film de Rocco siffredi et on récupérera jamais notre oseille donc tu nous trouve une solution ». Et c’est vrai que c’était particulièrement violent pour l’époque dans un film mais je ne pouvais pas retourner les scènes une deuxième fois donc j’ai mis un filtre rouge pour que le sang se voit moins parce que le sang t’a vu, bah c’est rouge. »

« Merci Martin pour ces explications »

Bien souvent des randoms savent mieux que le mec qui a fait le film. C’est assez cocasse.

Sinon pour l’anecdote le film n’a pas été strictement interdit mais les moins de 17 ans devaient être accompagné d’un adulte ou un truc du genre.

Voilà pour ma contribution à ce topic.
Moralité : on peut avoir des théories, mais on ne peut pas affirmer avec certitude que c’est ce à quoi le réalisateur a pensé.