Topic de Etron2Soviet :

Je ne SUPPORTE plus les GENS dehors

Dans Carnets du sous-sol de Fiodor Dostoïevski, le narrateur, un homme solitaire, maladivement introspectif et profondément aliéné, raconte un épisode révélateur de ses troubles psychologiques. Il se souvient d’un incident anodin : un officier l’a bousculé dans la rue sans même prêter attention à lui. Cet événement, insignifiant pour n’importe qui d’autre, prend une importance démesurée dans l’esprit du narrateur, déclenchant un torrent de pensées obsessionnelles.

Ce qui pourrait passer pour une vexation ordinaire devient, pour cet homme hypersensible, une blessure insupportable à son ego. Ce sentiment d'humiliation s'enracine dans une estime de soi déjà vacillante et alimente son complexe d'infériorité. Le narrateur est en effet hanté par l'idée d'être méprisé et invisible aux yeux de la société. Son incapacité à gérer cet affront, aussi insignifiant soit-il, révèle une fixation sur la reconnaissance sociale et une lutte intérieure contre un sentiment écrasant d'inutilité.

Déterminé à rétablir une forme d’honneur qu’il croit perdu, il nourrit une obsession grandissante envers cet officier. Pendant des jours, il élabore un plan pour obtenir une revanche symbolique : il se promet de marcher droit sur lui, sans s’écarter, lors d’une prochaine rencontre, afin de l’obliger à reconnaître son existence. Ce projet devient une quête irrationnelle, presque pathologique, témoignant de son incapacité à lâcher prise et de son besoin maladif de validation extérieure.

Lorsqu’il met enfin son plan à exécution, le narrateur se heurte à une réalité implacable : l’officier semble toujours l’ignorer, comme si ce moment n’avait aucun poids pour lui. Cette indifférence accentue le sentiment d’absurdité de la démarche du narrateur, qui ne parvient pas à surmonter son isolement psychologique. Son besoin désespéré de s'affirmer contraste tragiquement avec son incapacité à interagir de manière saine avec le monde.

Le 28 janvier 2025 à 13:25:51 :

Le 28 janvier 2025 à 13:10:56 :
Ils me saoulent, ils me gavent

T'as des mecs ou des meufs qui passent sur un trottoir en rang de sardines et si tu oses passer au travers ce banc de poissons morts de l'intérieur ils vont pas s'arrêter, ni même le faire par anticipation comme si leur droit de marcher prévalait sur le mien. Ça et les gens qui vont te pousser avec une gestuelle implicite plutôt que de dire "pardon, je voudrais, merci"

Les gens me gonflent, ils m'angoissent et je les déteste de plus en plus et rien ne saurait les rendre moins méprisables.

C'est le début d'un bouquin de Dostoievski ahi.

Le gars du souterrain qui a une obsession sur un soldat qui ne s'est pas écarté devant lui :rire:

Je n'ai pas la référence littéraire. Quel est le sujet du bouquin ?

Quid de la population du RER A ? :hap:

Le 28 janvier 2025 à 13:24:13 :

Le 28 janvier 2025 à 13:21:55 :
J'habite en Europe de l'Est et ici c'est 10x pire, les gens ont une très mauvaise gestion de l'espace, ils te rentrent dedans h24 c'est insupportable. Certains le font par égoïsme car ils veulent être le plus fort et te forcer à t'écarter, d'autres car ils sont incapables de prévoir que vos épaules vont se toucher / vont cogner

Ça se traduit également sur la route (il y a beaucoup d'accidents ici)

Je pense plutôt que c'est culturel en Europe de l'est pour y avoir passé du temps. Quand mon épaule heurté celle d'un autre je me retourne et je demande pardon sauf si le contact à été imperceptible voire presque illusoire.

Y'a quelque chose de culturel là-dedans oui, dans certains pays quand tu fais la queue tu as des types derrière toi qui se mettent à 10cm de ta nuque :pf: ta envie de les dégager, mais eux ont juste l'habitude de vivre en mode fourmilière

moi j'ai plutôt tendance à avoir une sorte de "bulle imaginaire" de 50cm / 1m autour de moi et je fais en sorte que personne ne rentre dedans (en calculant bien mes trajectoires, etc) mais certaines personnes n'ont pas l'air d'avoir ça.

quand je rentre dans mon bled en France je n'ai pas ce souci là.

Le 28 janvier 2025 à 13:29:07 :

Le 28 janvier 2025 à 13:25:51 :

Le 28 janvier 2025 à 13:10:56 :
Ils me saoulent, ils me gavent

T'as des mecs ou des meufs qui passent sur un trottoir en rang de sardines et si tu oses passer au travers ce banc de poissons morts de l'intérieur ils vont pas s'arrêter, ni même le faire par anticipation comme si leur droit de marcher prévalait sur le mien. Ça et les gens qui vont te pousser avec une gestuelle implicite plutôt que de dire "pardon, je voudrais, merci"

Les gens me gonflent, ils m'angoissent et je les déteste de plus en plus et rien ne saurait les rendre moins méprisables.

C'est le début d'un bouquin de Dostoievski ahi.

Le gars du souterrain qui a une obsession sur un soldat qui ne s'est pas écarté devant lui :rire:

Je n'ai pas la référence littéraire. Quel est le sujet du bouquin ?

Je t'ai fait un résumé avec chat gpt plus haut :ok:

Le 28 janvier 2025 à 13:10:56 :
Ils me saoulent, ils me gavent

T'as des mecs ou des meufs qui passent sur un trottoir en rang de sardines et si tu oses passer au travers ce banc de poissons morts de l'intérieur ils vont pas s'arrêter, ni même le faire par anticipation comme si leur droit de marcher prévalait sur le mien. Ça et les gens qui vont te pousser avec une gestuelle implicite plutôt que de dire "pardon, je voudrais, merci"

Les gens me gonflent, ils m'angoissent et je les déteste de plus en plus et rien ne saurait les rendre moins méprisables.

Un psy peut t’aider.

Le 28 janvier 2025 à 13:28:40 :
Dans Carnets du sous-sol de Fiodor Dostoïevski, le narrateur, un homme solitaire, maladivement introspectif et profondément aliéné, raconte un épisode révélateur de ses troubles psychologiques. Il se souvient d’un incident anodin : un officier l’a bousculé dans la rue sans même prêter attention à lui. Cet événement, insignifiant pour n’importe qui d’autre, prend une importance démesurée dans l’esprit du narrateur, déclenchant un torrent de pensées obsessionnelles.

Ce qui pourrait passer pour une vexation ordinaire devient, pour cet homme hypersensible, une blessure insupportable à son ego. Ce sentiment d'humiliation s'enracine dans une estime de soi déjà vacillante et alimente son complexe d'infériorité. Le narrateur est en effet hanté par l'idée d'être méprisé et invisible aux yeux de la société. Son incapacité à gérer cet affront, aussi insignifiant soit-il, révèle une fixation sur la reconnaissance sociale et une lutte intérieure contre un sentiment écrasant d'inutilité.

Déterminé à rétablir une forme d’honneur qu’il croit perdu, il nourrit une obsession grandissante envers cet officier. Pendant des jours, il élabore un plan pour obtenir une revanche symbolique : il se promet de marcher droit sur lui, sans s’écarter, lors d’une prochaine rencontre, afin de l’obliger à reconnaître son existence. Ce projet devient une quête irrationnelle, presque pathologique, témoignant de son incapacité à lâcher prise et de son besoin maladif de validation extérieure.

Lorsqu’il met enfin son plan à exécution, le narrateur se heurte à une réalité implacable : l’officier semble toujours l’ignorer, comme si ce moment n’avait aucun poids pour lui. Cette indifférence accentue le sentiment d’absurdité de la démarche du narrateur, qui ne parvient pas à surmonter son isolement psychologique. Son besoin désespéré de s'affirmer contraste tragiquement avec son incapacité à interagir de manière saine avec le monde.

Oui, je connais ça. En revanche si les choses de la vie anodines déclenchent chez moi des pensées obsessionnelles je vais plutôt ruminer qu'echaffauder un plan visant à rétablir un quelconque honneur. Ce qui va se caractériser chez moi par de l'anxiété d'anticipation et un caractère dépressif.

Ayaaaent change de trottoir victiment https://image.noelshack.com/fichiers/2019/48/6/1575130186-ronaldo-troll-rire-zoom.jpg ent

Le 28 janvier 2025 à 13:32:11 :

Le 28 janvier 2025 à 13:10:56 :
Ils me saoulent, ils me gavent

T'as des mecs ou des meufs qui passent sur un trottoir en rang de sardines et si tu oses passer au travers ce banc de poissons morts de l'intérieur ils vont pas s'arrêter, ni même le faire par anticipation comme si leur droit de marcher prévalait sur le mien. Ça et les gens qui vont te pousser avec une gestuelle implicite plutôt que de dire "pardon, je voudrais, merci"

Les gens me gonflent, ils m'angoissent et je les déteste de plus en plus et rien ne saurait les rendre moins méprisables.

Un psy peut t’aider.

Il a raison même si il ne faut pas céder et s'énerver

Données du topic

Auteur
Etron2Soviet
Date de création
28 janvier 2025 à 13:10:56
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