Topic de Smokiller :

Principes et fondements de l'ésotérisme

Supprimé

Hello les khey.

Je me suis fait 410ed hier soir mais je retente pa chance avec une meilleure présentation.

J'ai agrégé pas mal de recherches autours de l'ésotérisme que j'aimerais partager avec ceux qui ont le courage de lire.

1 Le Kybalion est les lois de l'hermétisme

https://image.noelshack.com/fichiers/2023/10/6/1678562177-le-kybalion.jpg

Le Kybalion est un livre ésotérique qui veut transmettre l'enseignement d'Hermès Trismégiste. Il est publié anonymement en 1908 en anglais par un groupe qui se fait appeler « Trois Initiés ». Le livre n’est en soit qu’une version imprimée et légèrement développée de la Table d'émeraude.
Tabula Smaragdina en latin, La Table d’émeraude, est un des textes les plus célèbres de la littérature alchimique et hermétique. C’est un texte très court, composé d'une douzaine de formules allégoriques et obscures.

Selon la légende, elle présente l’enseignement d'Hermès Trismégiste, fondateur mythique de l'alchimie, et aurait été retrouvée dans son tombeau, gravée sur une tablette d’émeraude. La plus ancienne version connue se trouve en appendice d’un traité arabe datant au plus tard du début du IXe siècle.

Autrement appelé alchimie spirituelle, l’hermétisme est la branche spéculative de l’alchimie. C’est en quelque sorte une chimie de l’esprit, qui consiste non pas à transformer des métaux, mais l’individu lui-même et notamment son psychisme.
L’alchimie spirituelle est donc à distinguer de l’alchimie dite opérative, définie comme une pratique magique ou une pseudo-science visant à transformer le plomb en or.

Plus qu’une doctrine, c’est une méthode qui vise à nous éveiller à notre être véritable, authentique, dépouillé de tous les voiles qui dissimulent ce que nous sommes vraiment. A ce titre, on peut la définir comme une protoscience qui se situe entre la philosophie, la métaphysique et la psychologie.

DEFINITION : « L’ALCHIMIE SPIRITUELLE EST UNE PRATIQUE SPECULATIVE QUI CONSISTE A ACCOMPLIR UN CHEMIN PERSONNEL DE CONNAISSANCE DE SOI ET DE PURIFICATION INTIME, AFIN DE RENAITRE SOUS LA FORME D’UN ETRE NOUVEAU, CONSCIENT ET EVEILLE. »

L’alchimiste est celui qui considère que la matière contient en elle, de manière cachée et amalgamée, la vraie lumière. La matière est donc à la fois ce qui porte la lumière, et ce qui lui fait ombre.
L’alchimie est une pratique mystique dont la finalité est l’union avec Dieu. Pour autant, ce n’est pas une religion. En réalité, l’alchimie spéculative emprunte à la fois à la science, à la philosophie, à la psychologie et à la religion au sens premier du terme (du latin religare, « relier ») et la notion de Dieu est souvent une analogie au Créateur.
Le but est donc d’opérer une transmutation spirituelle : une conversion intime, un changement existentiel. En quoi consiste cette conversion ? Il s’agit d’opérer un recentrage par rapport à soi-même et au cosmos. Le but est de retrouver notre vraie nature et d’accéder au divin en soi.

On part du principe que l’individu moyen vit dans un monde illusoire, fait de passions, de croyances, de préjugés et de fausses certitudes, dues en particulier à son orgueil. Cet homme croit être libre et autonome. Il croit détenir la vérité. Il est autocentré.
Ces illusions sont dues à notre attachement aux choses (la matière) et à nous-même (notre corps, notre ego). L’alchimie consiste avant tout à faire le deuil de cette partie de nous qui fait écran à la partie universelle, illimitée et éternelle de notre être.

A SUIVRE

D'accord professeur rogue

Ce que nous venons de décrire rappelle fortement le récit de la Genèse : en croquant du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, Adam et Eve provoquent un grave décentrage. Leur tentative de se hisser au niveau de Dieu, et le fait qu’ils transgressent consciemment la loi divine les amène à connaître le malheur, la souffrance, la honte et la mort.

L’alchimie spirituelle consiste précisément à réparer ce péché originel, à retrouver notre état primordial innocent, spontané, heureux, tout en étant consciemment uni à Dieu. L’objectif est de trouver en soi la part divine et immortelle de notre être : telle pourrait être la définition de l’alchimie spirituelle.

L’alchimie spirituelle est une pratique :

  • Occulte : en effet, elle a longtemps été cachée, secrète et impénétrable. Aujourd’hui, les traités alchimiques sont en vente libre, mais leur compréhension n’en est pas plus aisée.
  • Ésotérique : traditionnellement réservé à des initiés, l’enseignement alchimique a tendance à se démocratiser ; mais les loges maçonniques et autres sociétés discrètes restent des lieux d’étude privilégiés.
  • Symbolique : les symboles alchimiques forment un langage cohérent sur la base duquel la réflexion peut se faire.
  • Adogmatique : la doctrine alchimique n’est que le point de départ de la démarche personnelle. Sur cette base, le cherchant devra tracer son propre chemin, sa propre méthode afin de s’unir à lui-même (son être véritable) et à ce qui le dépasse.

L’alchimie spirituelle n’est donc pas un enseignement stable ni complet, et encore moins dogmatique. Même accompagné d’un guide ou d’un maître, l’essentiel du travail reste à accomplir par soi-même. Il s’agit bien d’une quête, au sens le plus noble du terme.

L'alchimie spirituelle et la gnose

L’alchimie spirituelle peut être définie comme une pratique gnostique. La gnose vise à la connaissance directe des choses divines et des mystères de l’univers : son but est l’accès à la vérité et à la réalité.
Point essentiel, cette connaissance passe par la connaissance de soi-même, de sa nature profonde, de son potentiel, de ses défauts et de ses faiblesses, afin de découvrir, caché au plus profond de soi, un espace de vie et de Lumière.

Par ailleurs, l’alchimie spirituelle recoupe les principes de la mystique juive : la Kabbale. Cette tradition millénaire se fixe pour objectif d’accéder à de nouveaux niveaux de conscience par une modification de la perception des choses.
Comme dans l’alchimie, la Kabbale considère Dieu non pas comme une entité distincte et séparée du monde physique, mais comme une énergie présente en toute chose, y compris en l’homme. C’est donc cette part divine qu’il faut chercher.
L’arbre de vie kabbalistique décrit L’ADAM KADMON, l’être originel fait à l’image de Dieu, contenant en lui-même tout le programme de la création. Comprendre les Séphiroth qui composent l’arbre, c’est se comprendre soi-même, et en même temps, approcher Dieu.

ALCHIMIE SPIRITUELLE ET HERMETISME : EST-CE LA MEME CHOSE ?

L’hermétisme est la doctrine ésotérique qui se fonde sur les écrits d’Hermès Trismégiste, personnage mythique de l’Antiquité, considéré plus tard comme le fondateur de l’alchimie spirituelle. Parmi ces écrits, il y a en particulier le CORPUS HERMETICUM et les textes de la Table d’Émeraude.

Vers la fin de l’antiquité gréco-égyptienne, les Grecs associent Hermès Trismégiste à Thot, dieu égyptien de la connaissance cachée. On lui attribue alors la plupart des textes ésotériques, dont l’interprétation fera l’objet de nombreuses spéculations et théories au cours des siècles, jusqu’à notre époque.

La tradition hermétique se diffuse autour de l’an mille dans le monde musulman avant de passer en occident. Le mot alchimie vient d’ailleurs de l’arabe al-kimiya, lui-même issu du grec khumeia (« mixtion »).
A la fin du Moyen-Âge et à la Renaissance, l’alchimie se développe dans l’Europe chrétienne : le but est la transmutation des métaux, en particulier la transformation du plomb en or. Mais une alchimie spirituelle, spéculative, d’essence hermétique, faite d’ésotérisme juif et chrétien, continue à se transmettre, notamment à travers le rosicrucisme puis la franc-maçonnerie.
Finalement, l’hermétisme recoupe largement l’alchimie spirituelle et sa définition : l’hermétisme est la doctrine occulte des alchimistes spéculatifs.
Remarque : dans le langage courant, hermétique signifie aujourd’hui « difficile à comprendre et à interpréter ».

L’ALCHIMIE SPIRITUELLE AUJOURD’HUI

Aujourd’hui, l’alchimie spirituelle peut être pratiquée par le commun des mortels sur la base de ses propres lectures, réflexions et recherches. Elle est en particulier pratiquée par les francs-maçons de toutes obédiences, et de manière encore plus prégnante chez les francs-maçons de rite égyptien et hermétique (rites de Memphis et Misraïm).
« La Franc-Maçonnerie semble n’être qu’une transfiguration moderne de l’ancien Hermétisme. Le symbolisme maçonnique constitue, en effet, un étrange assemblage de traditions empruntées aux anciennes sciences initiatiques ».
Oswald Wirth

De manière générale, l’alchimie recoupe de nombreuses pratiques spirituelles ou religieuses, mais aussi les sciences les plus modernes, dont découlent par exemple la psychologie et la psychanalyse.

PRINCIPES DE BASE DE L’ALCHIMIE.

Fondée sur l’unité du monde (Un-le-Tout), l’alchimie spirituelle considère le cosmos (et l’homme) comme le résultat des énergies divines (le Soleil et la Lune) qui se combinent à travers les quatre éléments : le Feu, l’Air, l’Eau et la Terre.
La triple nature de l’homme correspond à la célèbre triade alchimique Soufre, Mercure et Sel :

  • Le Souffre est la combinaison de l’Air et du Feu solaire ; c’est l’esprit humain connecté au souffle divin, et à l’origine de toute chose,
  • Le Mercure est la combinaison de l’Air et de l’Eau ; c’est l’âme humaine changeante, attirée aussi bien vers le bas (l’Eau) que vers le haut (l’Air),
  • Le Sel est la combinaison de l’Eau et de la Terre ; c’est le Corps humain emprisonné dans la matière.

Cette triade humaine correspond aussi à la nature du cosmos tout entier.

MOURIR POUR RENAITRE
Il y a dans l’alchimie spirituelle un fil conducteur essentiel : c’est le fait qu’il faut accepter de mourir pour renaître. C’est d’ailleurs un principe que l’on retrouve dans les mythologies grecs et romaines, au travers du CRONOS et de SATURNE qui ingèrent leurs enfants. Nous reviendrons en détail sur ce sujet.
Cette mort symbolique consiste à abandonner la partie impure de soi-même, en particulier l’attachement à la matière. Ce détachement, délicat et douloureux, permettra d’entrer dans un nouvel état de conscience, plus pur et éveillé.
On compte trois principales étapes de cette transmutation :

  • L’œuvre au noir : c’est putréfaction de la matière
  • L’œuvre au blanc : c’est la purification de la matière
  • L’œuvre au rouge : c’est le Grand Oeuvre, le retour à l’unité

Enfin, l’alchimie spirituelle considère le monde comme un Tout cohérent dont les parties se combinent en sympathie. Le génie de cette cosmologie réside dans la rencontre et la fusion des deux principes transcendance et immanence, symbolisée entre autres par le Sceau de Salomon.

LES 7 PRINCIPES DE L’HERMETISME
Selon le Kybalion :
"Les Lois de la Vie sont plus importantes que la Matière de la vie, parce que, connaissant les premières, nous dominons la seconde : le Sphinx est notre esclave et non plus notre bourreau.
Pour les anciens Égyptiens, la Nature comprenait tous les Mondes Invisibles, aussi bien que ce Monde Visible dans lequel se cantonne la science moderne. Ils étudiaient le Monde des Causes avec autant d’ardeur que nous le Monde des Effets.
Les principes de la vérité sont au nombre de sept ; celui qui les connaît et qui les comprend possède la clef magique qui ouvrira toutes les Portes du Temple avant même de les toucher."

Les Sept principes hermétiques, sur lesquels la Philosophie hermétique tout entière est basée, sont les suivants. Nous les aborderons en détails au cours de nos diverses analyses, mais de ces règles découleront plusieurs procédés analytiques.

1. Le Principe de Mentalisme
« L’Esprit, de même que les métaux et les éléments, peut passer d’un état à un état différent, d’un degré à un autre, d’une condition à une autre, d’un pôle à un autre pôle, d’une vibration à une autre vibration. La Vraie Transmutation Hermétique est un Art Mental."

2. Le Principe de Correspondance
"Ce qui est en Haut est comme ce qui est en Bas ; ce qui est en Bas est comme ce qui est en Haut."

3. Le Principe de Vibration
"Rien ne repose ; tout remue ; tout vibre."

4. Le Principe de Polarité
"Tout est Double ; toute chose possède des pôles ; tout a deux extrêmes ; semblable et dissemblable ont la même signification ; les Pôles opposés ont une nature identique mais des degrés différents ; les extrêmes se touchent ; toutes les vérités ne sont pas des demi-vérités ; tous les paradoxes peuvent être conciliés."

5. Le principe de Rythme
"Tout s’écoule, au dedans et au dehors ; toute chose a sa durée ; tout évolue puis dégénère ; le balancement du pendule se manifeste dans tout ; la mesure de son oscillation à droite est semblable à la mesure de son oscillation à gauche ; le rythme est constant."

6. Le principe de Case et d’Effet
"Toute Cause a son effet ; tout effet a sa cause ; tout arrive conformément à la Loi. La Chance n’est qu’un nom donné à la Loi méconnue, il y a de nombreux plans de causation, mais rien n’échappe à la Loi."

7. Le Principe de Genre
"Il y a un genre en toutes choses ; tout a ses Principes Masculin et Féminin ; le Genre se manifeste sur tous les plans."

et concrètement tu fais quoi ? tu médites?
Merci l'op pour ce topic de qualité

Le 11 mars 2023 à 20:23:21 :
et concrètement tu fais quoi ? tu médites?

Pour ma part absolument pas. Je ne m'intéresse principalement qu'à la symbolique et ma démarche n'est qu'intellectuelle :)

Le 11 mars 2023 à 20:24:27 :
Merci l'op pour ce topic de qualité

Avec plaisir. Je n'ai fait que réunir des informations mais l'ensemble est remanié pour prendre un sens. :)

Intéressant. Tu es pérennialiste l'auteur ?

2 Demeter et héritage de Pythagore

Né à Samos, disciple supposé de Thalès, Pythagore est un personnage semi-légendaire. Il aurait d'abord voyagé pendant 30 ans, dit-on, pour acquérir toute la science de son temps, et surtout les doctrines ésotériques des prêtres touchant le culte des dieux. Il serait allé étudier en Égypte, selon le conseil de son maître. Après avoir été initié par les prêtres égyptiens à leurs mystères, il serait revenu à Samos mais aurait été obligé de s'exiler et aurait alors fondé à Tarente, en Italie, l'Ecole Pythagoricienne où selon l'heureuse expression de Jean-Etienne Montucla, "toutes les connaissances qui peuvent contribuer à perfectionner l'esprit et le cœur furent cultivées avec zèle".

Les écrits que l'on possède sous le nom de Pythagore sont certainement apocryphes. C'est dans les ouvrages d'Aristote qu'on trouve les renseignements les plus précis sur ses doctrines. Elles sont en substance : que l'essence de toute chose repose sur des rapports numériques ; que les nombres sont le principe de tout ce qui existe, et que le monde subsiste grâce à l'ordre rythmique de ses éléments. L'essence du nombre est l'unité qui est en même temps nombre pair et impair et qui contient en elle le germe de tout l'univers. Elle est à la fois la forme et la substance de toute chose, identique avec la divinité.

L'univers est un tout harmonieux, consistant en dix grands corps tournant autour d'un centre commun. Ce centre est le Soleil ou siège Zeus, le principe de la vie et l'objet le plus parfait de la nature. Ainsi, dit-on, Pythagore aurait le premier, eu l'idée de supposer que la Terre tourne autour d'un axe passant par son centre et autour du Soleil.
Pythagore aurait aussi enseigné la sphéricité de la Terre et du Soleil, ainsi que l'obliquité de l'écliptique, et la cause des éclipses. Dans la vision pythagoricienne les astres sont des divinités et en ce sens il est associé au culte de Déméter.
Dans la religion grecque antique, Déméter, (nom vraisemblablement composé de meter, « la mère » et d'un nom pré-grec de la terre, dâ) est littéralement « la Mère de la Terre » ou la Terre Mère, déesse de l'agriculture et des moissons. Selon la Théogonie d'Hésiode, elle est la fille des Titans Cronos et Rhéa, donc une sœur de Zeus qui, comme nous le verrons, est également le Dieu Saturne (le Dieu aux 1000 noms), étant également un Dieu de l'agriculture, des semences et des récoltes.
Pour commencer notre initiation il est donc important d’expliquer ce que sont les enseignements de Pythagore et de comprendre la manière symbolique de lire et de percevoir les chiffres et les nombres des pythagoriciens.

La numérologie antique de Pythagore n’est pas une simple arithmancie à but divinatoire mais bien une philosophie numérique emprunte de rationalité. D’ailleurs, l’utilisation des nombres figurés est toujours d’actualité 27 siècles plus tard.
Pour les Pythagoriciens toutes les choses sont issues du NOMBRE et de la VIBRATION. Le nombre est la clef du monde. Tout mouvement est soumis à une loi, or, tout est mouvement. L’homme est un petit monde dans le grand, un microcosme dans le macrocosme ; il peut s’exprimer, lui aussi, par un nombre.
Ce Principe implique, comme dans l’hérmetisme, la vérité que "tout est en mouvement", "tout vibre", "rien n’est à l’état de repos".
Certains nombres concordent ou sympathisent entre eux, d’autres pas ; les nombres peuvent donc exprimer la sympathie ou l’antipathie ou encore l’indifférence.

Le 11 mars 2023 à 20:28:42 :
Intéressant. Tu es pérennialiste l'auteur ?

Très honnêtement je ne connaissais pas le terme. Du coup j'ai regardé et je comprends le lien.
Personnellement je ne sais pas exactement où je me situe, je ne suis même pas sûr d'avoir assimilé tout ce que je souhaite partager ici. Mais je peux dire que je partage certaines accointances avec les principes gnostiques oui :)

3 L’origine de l’âme selon Pythagore

Pour Pythagore l’âme est composée d’une particule d’éther chaud et d’une particule d’éther froid.
La particule d’éther chaud, d’essence solaire, est éternelle, c’est le Nous des Grecs (l’Esprit des judéo-chrétiens, le Sel des Philosophes de l’alchimiste).
La particule d’éther froid, d’essence lunaire, est mortelle, et ce, même si elle survit un certain temps après la première mort (celle du corps humain, l’enveloppe charnelle terrestre), c’est la Psyché des Grecs (l’âme des judéo-chrétiens, le Mercure des Philosophes de l’alchimiste).

Selon Pythagore, notre âme provient de l’âme cosmique. Elle s’attache à un corps physique, dans lequel elle est tombée. Elle est un nombre qui se meut par lui-même. Elle tombe en un corps donné, suivant une secrète affinité. Ce corps est le Sôma des Grecs (le corps des judéo-chrétiens, le Soufre et la Gangue de l’alchimiste).
Le corps est un tombeau, l’âme y lutte en permanence contre nos tendances les plus viles que l’on désigne souvent par les mots passions et vices. Le corps est pour l’âme comme une prison à l’intérieur de laquelle elle se trouve incarcérée, jusqu’au jour où elle aura payé sa dette.

Les cycles de l’âme

La vie humaine participe de la chaleur universelle et est en résonance sur le Soleil. Toutes les âmes participent de la même essence divine (ce qui nous éclaire sur les principes de justice et d’égalité), mais en s’incarnant dans des corps différents, à des périodes différentes, elles connaîtront des destins et des expériences divergents.
Elles n’en feront pas moins un voyage continuel entre le ciel et la terre.
Leur destin est semblable à celui des gouttes de pluie. Toutes sont dans le ciel, mais elles tombent sur la terre et y connaissent des sorts divers : les unes entrent en terre, s’y purifient, ressortent dans l’eau froide et limpide des sources, atteignent l’océan, et une fois portées à la crête des vagues, sont aspirées sous forme de vapeur par le Soleil et remontent au ciel, leur patrie d’origine. D’autres sont captées par les hommes et aussitôt mises dans un récipient qui les emprisonne un certain temps ; ou bien seront libérées rapidement par une ébullition. Mais toutes terminent tôt ou tard leur voyage terrestre, réintègrent leur demeure céleste, puis recommencent à nouveau leur douloureux périple.

Les 3 étapes du cycle de l’âme sont :

1 LA DESCENTE SUR TERRE
Le Nous descend de la divinité dont il est issu par le canal des rayons solaires. Ces rayons se projettent sur la lune qui les renvoie ensuite sur la terre.
Lors de son passage par la lune, le Nous va recevoir une enveloppe astrale, la Psyché, sorte de double éthéré, doué de sensibilité et de mobilité, qui formera avec lui et avec le corps de chair ou Sôma, l’entière personnalité de l’homme. Le Soleil dans l’homme est le Nous, qui lui donne l’intelligence et la raison. La lune dans l’homme, c’est la Psyché qui lui confère la sensibilité, c’est le char léger qui s’extériorise dans nos rêves. La Terre dans l’homme, c’est le Sôma, son support matériel.

2 SUR TERRE
Selon la doctrine Pythagoricienne, l’âme est reliée au corps par les bronches et non par le cerveau, et se nourrit du sang. Son arrivée sur terre se fait avec le premier souffle respiratoire et son départ s’effectue avec le dernier soupir.
La nuit, l’âme est dotée d’une expansion plus grande et pendant le sommeil, peut se déplacer à des distances considérables, ce qui explique l’importance que le Pythagorisme accorde aux rêves et aux phénomènes dits « paranormaux » (voyage astral etc.).
L’âme s’est fixée pour objectif de progresser lors de son incarnation, afin d’évoluer vers la perfection et redevenir un jour digne de sa patrie céleste dont elle est issue. Pour ce faire, elle ne doit pas oublier son origine céleste.

3 LA REMONTEE VERS LE SOLEIL
Enclose dans le corps, elle est limitée par celui-ci, tant au niveau de la connaissance que de celui de la radiation. L’homme meurt, en ce sens que son corps physique retourne à la terre, mais les particules d’éther chaud et froid de son âme remontent ensemble vers la première des Iles des Bienheureux : la Lune.
Leur union aurait l’aspect d’une bulle de feu ayant en elle comme une forme humaine, ce qui permettrait de les distinguer les unes des autres. L’âme conserve la totale mémoire de ses actions passées, et de plus elle en porte les symptômes « visibles », ce qui permet de la juger instantanément.

https://image.noelshack.com/fichiers/2023/10/6/1678563478-cycles-ames-schema.png

L’âme entrerait alors dans un domaine de profonde obscurité. Un lien sentimental puissant en conserve certaines très proches de leur corps charnel, ce lien se dissout plus ou moins rapidement (ce qui explique les réticences des Pythagoriciens vis à vis de la crémation). L’âme, privée de ses cinq sens est désorientée et doit s’adapter à un mode de perception tout différent du monde ambiant.
L’âme va errer un certain temps dans la région située entre la terre et la lune, dans le sombre abîme formé par le cône d’ombre de la terre qu’aucune lumière solaire ne peut atteindre.
Dès lors entrée dans le cône d’ombre de la terre, la Lune ne recueille pas instantanément la totalité des âmes. Certaines vont y expier leurs fautes pendant une durée plus ou moins longue. Peut-être pressentent elles le jugement qui les attend sur cet astre, et ne se maintiennent dans les ténèbres que par cette seule crainte.
La Lune comporte selon Plutarque, qui fut l’un des principaux transcripteurs des enseignements Pythagoriciens, deux ouvertures : l’une appelée les « Champs Elysées », regarde le Soleil, c’est par elle que s’élancent dans l’éther radieux les âmes bienheureuses après la seconde mort (séparation du Nous et de la Psyché). L’autre ouverture regarde la terre : elle porte le nom de « Champ de Proserpine » ; c’est par ce conduit que les âmes destinées à la réincarnation retombent sur la terre. La Lune est l’intermédiaire obligé de chacune de nos incarnations et désincarnations.
Maintenant que nous avons détaillé sommairement la philosophie de Pythagore, intéressons-nous à son héritage autours des nombres.

Je publie la suite bientôt. :ok:

Les 3 étapes du cycle de l’âme sont :

1 LA DESCENTE SUR TERRE
Le Nous descend de la divinité dont il est issu par le canal des rayons solaires. Ces rayons se projettent sur la lune qui les renvoie ensuite sur la terre.
Lors de son passage par la lune, le Nous va recevoir une enveloppe astrale, la Psyché, sorte de double éthéré, doué de sensibilité et de mobilité, qui formera avec lui et avec le corps de chair ou Sôma, l’entière personnalité de l’homme. Le Soleil dans l’homme est le Nous, qui lui donne l’intelligence et la raison. La lune dans l’homme, c’est la Psyché qui lui confère la sensibilité, c’est le char léger qui s’extériorise dans nos rêves. La Terre dans l’homme, c’est le Sôma, son support matériel.

2 SUR TERRE
Selon la doctrine Pythagoricienne, l’âme est reliée au corps par les bronches et non par le cerveau, et se nourrit du sang. Son arrivée sur terre se fait avec le premier souffle respiratoire et son départ s’effectue avec le dernier soupir.
La nuit, l’âme est dotée d’une expansion plus grande et pendant le sommeil, peut se déplacer à des distances considérables, ce qui explique l’importance que le Pythagorisme accorde aux rêves et aux phénomènes dits « paranormaux » (voyage astral etc.).
L’âme s’est fixée pour objectif de progresser lors de son incarnation, afin d’évoluer vers la perfection et redevenir un jour digne de sa patrie céleste dont elle est issue. Pour ce faire, elle ne doit pas oublier son origine céleste.

3 LA REMONTEE VERS LE SOLEIL
Enclose dans le corps, elle est limitée par celui-ci, tant au niveau de la connaissance que de celui de la radiation. L’homme meurt, en ce sens que son corps physique retourne à la terre, mais les particules d’éther chaud et froid de son âme remontent ensemble vers la première des Iles des Bienheureux : la Lune.
Leur union aurait l’aspect d’une bulle de feu ayant en elle comme une forme humaine, ce qui permettrait de les distinguer les unes des autres. L’âme conserve la totale mémoire de ses actions passées, et de plus elle en porte les symptômes « visibles », ce qui permet de la juger instantanément.

https://image.noelshack.com/fichiers/2023/10/6/1678563478-cycles-ames-schema.png

L’âme entrerait alors dans un domaine de profonde obscurité. Un lien sentimental puissant en conserve certaines très proches de leur corps charnel, ce lien se dissout plus ou moins rapidement (ce qui explique les réticences des Pythagoriciens vis à vis de la crémation). L’âme, privée de ses cinq sens est désorientée et doit s’adapter à un mode de perception tout différent du monde ambiant.
L’âme va errer un certain temps dans la région située entre la terre et la lune, dans le sombre abîme formé par le cône d’ombre de la terre qu’aucune lumière solaire ne peut atteindre.
Dès lors entrée dans le cône d’ombre de la terre, la Lune ne recueille pas instantanément la totalité des âmes. Certaines vont y expier leurs fautes pendant une durée plus ou moins longue. Peut-être pressentent elles le jugement qui les attend sur cet astre, et ne se maintiennent dans les ténèbres que par cette seule crainte.
La Lune comporte selon Plutarque, qui fut l’un des principaux transcripteurs des enseignements Pythagoriciens, deux ouvertures : l’une appelée les « Champs Elysées », regarde le Soleil, c’est par elle que s’élancent dans l’éther radieux les âmes bienheureuses après la seconde mort (séparation du Nous et de la Psyché). L’autre ouverture regarde la terre : elle porte le nom de « Champ de Proserpine » ; c’est par ce conduit que les âmes destinées à la réincarnation retombent sur la terre. La Lune est l’intermédiaire obligé de chacune de nos incarnations et désincarnations.
Maintenant que nous avons détaillé sommairement la philosophie de Pythagore, intéressons-nous à son héritage autours des nombres.

On ne peut pas lui reprocher le fait d'avoir de l'imagination :oui:

Il n'y a pas de jugement là-haut, ça n'a aucun sens, sauf pour des entités qui voudraient notre soumission consentie, je dis ça je ne dis rien. https://image.noelshack.com/fichiers/2017/14/1491572376-img-0024.png

Le 11 mars 2023 à 20:53:41 :

Les 3 étapes du cycle de l’âme sont :

1 LA DESCENTE SUR TERRE
Le Nous descend de la divinité dont il est issu par le canal des rayons solaires. Ces rayons se projettent sur la lune qui les renvoie ensuite sur la terre.
Lors de son passage par la lune, le Nous va recevoir une enveloppe astrale, la Psyché, sorte de double éthéré, doué de sensibilité et de mobilité, qui formera avec lui et avec le corps de chair ou Sôma, l’entière personnalité de l’homme. Le Soleil dans l’homme est le Nous, qui lui donne l’intelligence et la raison. La lune dans l’homme, c’est la Psyché qui lui confère la sensibilité, c’est le char léger qui s’extériorise dans nos rêves. La Terre dans l’homme, c’est le Sôma, son support matériel.

2 SUR TERRE
Selon la doctrine Pythagoricienne, l’âme est reliée au corps par les bronches et non par le cerveau, et se nourrit du sang. Son arrivée sur terre se fait avec le premier souffle respiratoire et son départ s’effectue avec le dernier soupir.
La nuit, l’âme est dotée d’une expansion plus grande et pendant le sommeil, peut se déplacer à des distances considérables, ce qui explique l’importance que le Pythagorisme accorde aux rêves et aux phénomènes dits « paranormaux » (voyage astral etc.).
L’âme s’est fixée pour objectif de progresser lors de son incarnation, afin d’évoluer vers la perfection et redevenir un jour digne de sa patrie céleste dont elle est issue. Pour ce faire, elle ne doit pas oublier son origine céleste.

3 LA REMONTEE VERS LE SOLEIL
Enclose dans le corps, elle est limitée par celui-ci, tant au niveau de la connaissance que de celui de la radiation. L’homme meurt, en ce sens que son corps physique retourne à la terre, mais les particules d’éther chaud et froid de son âme remontent ensemble vers la première des Iles des Bienheureux : la Lune.
Leur union aurait l’aspect d’une bulle de feu ayant en elle comme une forme humaine, ce qui permettrait de les distinguer les unes des autres. L’âme conserve la totale mémoire de ses actions passées, et de plus elle en porte les symptômes « visibles », ce qui permet de la juger instantanément.

https://image.noelshack.com/fichiers/2023/10/6/1678563478-cycles-ames-schema.png

L’âme entrerait alors dans un domaine de profonde obscurité. Un lien sentimental puissant en conserve certaines très proches de leur corps charnel, ce lien se dissout plus ou moins rapidement (ce qui explique les réticences des Pythagoriciens vis à vis de la crémation). L’âme, privée de ses cinq sens est désorientée et doit s’adapter à un mode de perception tout différent du monde ambiant.
L’âme va errer un certain temps dans la région située entre la terre et la lune, dans le sombre abîme formé par le cône d’ombre de la terre qu’aucune lumière solaire ne peut atteindre.
Dès lors entrée dans le cône d’ombre de la terre, la Lune ne recueille pas instantanément la totalité des âmes. Certaines vont y expier leurs fautes pendant une durée plus ou moins longue. Peut-être pressentent elles le jugement qui les attend sur cet astre, et ne se maintiennent dans les ténèbres que par cette seule crainte.
La Lune comporte selon Plutarque, qui fut l’un des principaux transcripteurs des enseignements Pythagoriciens, deux ouvertures : l’une appelée les « Champs Elysées », regarde le Soleil, c’est par elle que s’élancent dans l’éther radieux les âmes bienheureuses après la seconde mort (séparation du Nous et de la Psyché). L’autre ouverture regarde la terre : elle porte le nom de « Champ de Proserpine » ; c’est par ce conduit que les âmes destinées à la réincarnation retombent sur la terre. La Lune est l’intermédiaire obligé de chacune de nos incarnations et désincarnations.
Maintenant que nous avons détaillé sommairement la philosophie de Pythagore, intéressons-nous à son héritage autours des nombres.

On ne peut pas lui reprocher le fait d'avoir de l'imagination :oui:

Tout à fait. On ne peut a ce sujet que speculer. Mais l'imagination est la manifestation d'un autre monde pour moi. Le monde du non manifesté :)

On ne peut pas lui reprocher le fait d'avoir de l'imagination :oui:

Tout à fait. On ne peut a ce sujet que speculer. Mais l'imagination est la manifestation d'un autre monde pour moi. Le monde du non manifesté :)

Oui, et heureusement, l'humain est un créateur.

Le 11 mars 2023 à 20:56:13 :
Il n'y a pas de jugement là-haut, ça n'a aucun sens, sauf pour des entités qui voudraient notre soumission consentie, je dis ça je ne dis rien. https://image.noelshack.com/fichiers/2017/14/1491572376-img-0024.png

Pas besoin d'atteindre la mort ou d'autres dimensions ou plan d'existence pour trouver des entités donnant leur soumission consentie :)

Le 11 mars 2023 à 20:24:58 :

Le 11 mars 2023 à 20:23:21 :
et concrètement tu fais quoi ? tu médites?

Pour ma part absolument pas. Je ne m'intéresse principalement qu'à la symbolique et ma démarche n'est qu'intellectuelle :)

S'intéresser à un sujet pour ne pas pratiquer derrière ça n'a pas de sens,du gaspilles ton temps + énergie. :doute:

Données du topic

Auteur
Smokiller
Date de création
11 mars 2023 à 20:17:54
Date de suppression
12 mars 2023 à 10:37:00
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