Karl Marx
Il a révolutionné toutes les idées métaphysiques reçues, les illusions des classes dominantes et a imposé sa vision de l'histoire comme la plus puissante jamais créé. Toute l'histoire des sociétés humaines depuis l'Antiquité ont été marquées par la lutte des classes, qui opposent tour à tour esclaves et maîtres, serf et seigneurs, prolétaires et bourgeois.
Un drapeau nous vient alors en tête ; le drapeau de l'URSS, avec la faucille en or du travail, qui ordonne notre humanité et nous permet de la cultiver, de la rendre mouvante en nous concrétisant par l'expérience, l'enrichissement pratique de nos multiples compétences par notre art. Le marteau, celui des villes, celui des forges qui nous aident à améliorer nos propres outils : le marxisme est un élargissement de nos capacités de production humaine, la permission d'une humanité renouvelée fondée sur une pratique plus large de nos compétences, sans divisions du travail et sans divisions entre villes et campagnes. De la ville, où viennent au jour les idées de salons lumineuses et les nouvelles scientifiques/technologiques, qui regorgent de richesses provenant des territoires limitrophes où la classe dominante dirige le travail paysan jusqu'aux campagnes - ces dits territoires limitrophes - qui tardent à se développer parce qu'elles doivent leurs productions (d'une manière où d'une autre) à la classe premièrement mentionnée. Les villes vont devenir paradoxalement la véritable culture de notre société : elle érige la matière au niveau de la pensée, échangeant un produit contre un autre produit dans tous les cas de figures, l'industrie connaissant un saut qualitatif avec l'émergence du capitalisme au 19 ème siècle permettant une abondance de la production campagnarde grâce aux nouvelles machines (notamment tracteur) ensuite acheminée dans les villes de plus en plus rapidement pour être raffinée tout à la fin pour en améliorer la qualité. Les serfs, liés par un contrat féodal avec leurs seigneurs, obligés de leur fournir de la nourriture en échange d'une protection intérieure de la part des seigneurs (accueil dans leurs châteaux lors d'attaques ennemies, punition des crimes/délits entre paysans) tout en étant interdits de sortir du village, de se découvrir culturellement (car la culture est dangereuse, pour les paysans en tout cas, à cette époque : les brigands et les loups étaient de sortie dans les forêts pour causer des problèmes aux villageois) vont se prolétarisés pour ne faire quasiment qu'échanger les villes. L'étoile jaune, c'est le symbole de l'armée rouge chargée de montrer que le communisme allie à la fois la liberté de l'anarchisme plus la propriété privée et l'autorité d'une société avec classes, où la notion de justice existe : le droit est ce qui sépare les individus entre eux, dans le sens où elle est inventée par la classe dominante pour la classe dominante afin d'asseoir ses privilèges de classe. Le droit régule les échanges entre individus, ceux-ci au sens le plus large faisant des choix (ce qui n'a aucun sens dans une société communiste, débarrassée de la lutte des classes, sans rien qui s'oppose, face obstacle à nous même sinon nous même par le travail et où la notion de renonciation a encore moins de sens). Le droit est ce qui oblige le prolétaire à concéder une partie de son travail (la plus-value, la marge que le dominant s'autorise sur le dominé en terme de bénéfice par rapport au travail réel, la valeur du bien issue de la valeur travail du bien produit par le prolétaire) au bourgeois sous peine de ne plus pouvoir accéder à ses moyens de subsistance, car la bourgeoisie possède les moyens de production comme moyen privé. Le droit, c'est le contrat : il constitue une attache impersonelle invisible (car le principe du troc, c'est d'échanger avec l'individu en lui même, face à lui, où le troc du troc, où on passe par un intermédiaire involontaire pour échanger) avec le bourgeois qui reçoit la production du prolétaire, l'empêchant ainsi de devenir artiste, de produire ailleurs, d'être cet ailleurs. La pensée devient ainsi répétitive : nous sommes payés à l'infini (on pensera notamment au French Dream), attaché à un poste à l'infini, le sujet étant ainsi soumis au contrat et ne pouvant plus s'en extirper, étouffant ainsi la sensibilité envers nous même qui constituait l'humanité de notre enfance. C'est ici là toute la violence de l'État qui s'affirme dans le droit public, l'idéologie bourgeoise l'instrumentalisant pour taper sur les prolétaires à l'aide de l'armée, répressive, réactionnaire et aux semblants de privilèges (Jdc) coupée de l'information et abstraits, formée clairement pour suivre des ordres par des stratèges coordonants l'action face à des militaires n'ayants, décidément, aucune compréhension de ce qu'on leur demande : la survie des classes sociales en dépend, la morale bourgeoise se retrouvant dans le droit public et constituant le fondement de ses valeurs pour justement défendre les intérêts qui lui sont propres. L'originalité de Karl Marx, c'est aussi le Rouge : la systématisation ne devient pas incompatible avec l'expression de son individualité de manière inconsciente, à la manière d'un contrat qui n'en est plus un. L'Homme Total est ce bohémien qui n'en est plus un, si pauvre par sa seule nature et si enrichit de sa nature culturelle, qu'il en devient artiste : par ses diverses formations, qui s'entretiennent mutuellement les unes les autres, il arrive par ces dernières à sa pleine subjectivisation objective, ne faisant qu'un avec sa nature transformée, cernant enfin la réalité dans tout son mouvement le ciel ne faisant qu'un avec la terre. L'artiste, l'Homme Total, l'homme seulement incapable de saisir le mauvais, ne pouvant saisir que le bon, est un nouveau surhomme débarrassé de la dictature individualiste Nietzschéenne : puisque qu'il est établit qu'il existe de mauvaises choses et de bonnes choses, voilà qu'il devient bien inutile d'aller à contre-courant du cours naturel de l'histoire comme l'ont fait les classes dominantes jusqu'à nos jours, de choisir pour se définir le mauvais au lieu du bon.
Dans le capitalisme, étape nécessaire mais aujourd'hui forcément dépassable pour arriver à une société de profusions de toutes les valeurs et de tous les biens (le Communisme) positifs, la circulation des biens de mains en mains (prenons l'exemple du téléphone portable, de sa conception abstraite jusqu'à son assemblage par les machines/les individus) pour arriver jusqu'au propriétaire, l'objet reste objet et devient incapable de dépasser le stade d'objectivité. Il y'a un réel et mille interprétations. Le travail, c'est l'idée qui préexiste idéalement dans la tête du travailleur pour se réaliser dans le réel sous forme sublimée, d'UNE manière (fond et forme comprises) qui reste à approfondir mais dont le sens est néanmoins convergent, comme l'histoire. La culture, c'est l'utilisation de symboles qui restent eux-mêmes parfois inconnus jusqu'à nos jours, d'un sens dialectique qui reste à comprendre : Prométhée, par exemple, est un mythe peut-être encore incompris totalement à la fois jusqu'à nos jours et à la fois par son auteur lui même. Le réel suit un ordre, une cohérence, que l'esprit humain a à saisir et à étendre plus loin encore. Par la sublimation qu'induit la production, le travail se socialise, et quoi de mieux que l'art pour socialiser le travail : le travail=pensée=réel, le travail s'ornant de cent compréhensions differentes d'un même individu qui cherche à satisfaire, impressioner ses semblables dans le but de pouvoir subvenir à ses propres besoins ainsi que la possibilité de l'échange. La rencontre des lieux de travail favorise cette échange d'humanités, d'expérience : l'homme, non plus lié par un contrat explicite abstrait mais s'imprégnant du communisme, devient capable de se socialiser par l'absence du contrat formel. Ce que l'homme a pu voir, il a pu l'approfondir par la découverte de nouveaux lieux de travails que sont la propriété collective des moyens de production : il a eu l'occasion d'aller à la forge se forger lui même pour justement ne plus ressentir cette contradiction entre son originalité devenue naturelle (ne se laissant plus que définir, choisissant les sujets à traiter plus en profondeur : cueillette, nature, arbre, cuisine, professorat, etc... approfondissant peut-être parfois plus un sujet qu'un autre, et le mettant plus en avant) et une division qui rend le sujet comme objet, grégaire. La pensée n'est plus différente de l'expérience qui n'est plus différente de la production : tout se cohére soudainement, après une transition bien prévisible comme il faut.
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