Le 31 décembre 2020 à 00:18:16 PangolinPorn a écrit :
Le 30 décembre 2020 à 19:05:39 lUkSo a écrit :
mais pourquoi vous voulez faire ingénieur ?
Putain mais qu'est-ce qui peut se passer dans votre tête au moment de choisir ce taff ?
Faire des études pour un taff qui va empiéter sur ta vie perso...Je pense que c'est le même schéma qui se répète en boucle:
Profil du premier de la classe avec un ego fragile, affaibli par des difficultés dans les relations humaines, mais renforcé par l'excellence académique, qui devient le pillier de l'identité.
Passage en prépa, avec l'idée de :
- convertir l'excellence académique en excellente position sociale : "je suis premier de la classe, donc je vais être au sommet de la société"
- trouver un métier stimulant intellectuellement, ou du moins une activité très complexe, abstraite et diversifiéeSacrifice important en prépa pour conserver l'excellence académique. Plus de loisir, toute l'énergie est employée pour réussir les concours, au détriment de tout le reste, y compris de la gestion des autres difficultés, notamment relationnelles.
Après un passage dans une très bonne école, et la satisfaction d'avoir conservé l'excellence académique, la désillusion arrive de 3 côtés :
- quand on est ingénieur, on en fait pas des maths mais de la technique et du management. Nos chers matheux découvrent qu'il détestent autant la gestion des hommes que des activités concrètes, ces affreuses routines sans profondeur qui se répètent sans fin dans le vide...
- un ingénieur à un bon salaire, mais pas un salaire excellent. Gagner plus que 80% de la population n'était pas le but. Ce qui était voulu, c'était une rupture franche avec cette masse médiocre. Il aurait fallu la mettre autant à distance en terme de revenu qu'on l'avait mise à distance en maths.
- les problèmes relationnelles sont toujours là, puisqu'aucune ressource n'a été employée pour les résoudre
Notre ingénieur taupin a donc tout perdu :
- il déteste la nature de son activité (en réalité, il ne s'épanouirait pas plus dans un autre métier, si ce n'est peut être dans la recherche..)
- son égo qui reposait sur l'excellence académique, voir même l'exception académique, est détruit. Il a juste désormais une "bonne" position. Pour des profils habitués à dominer, accoutumés à la puissance absolue, à la saveur de la première place, c'est un coup très sévère.
- à cause du temps investi à travailler en prépa, il conserve ses difficultés avec les autres. Il prend même encore plus de retard, et déprime devant l'ampleur des efforts à fournir...
Il se sent donc trahi par le système maudit de la prépa, et par cette immonde arnaque de l'ingénierie.
Pendant ce temps là, Jordan, qui a intégré une école moyenne après son DUT, grâce à un gros travail fourni pour combattre sa médiocrité académique, découvre le métier d'ingénieur.
Jordan jubile, et remercie le destin de ne pas être devenu ouvrier comme son père. Avec un salaire d'ingénieur, ce sera plus facile de financer son appartement avec sa copine, et il pourra en profiter plus longtemps. Être ingénieur, ça ne casse pas le dos.
Comparer Celestin 120 QI prépa d elite et Jordan 80 de QI
Pas étonnant que ca rage quand tu arrives au meme niveau que des lows QI
Il suffit de voir les mecs qui sortent de DUT
0 Culture
Incapable de comprendre un minimum le business
Niveau académique ras les paquerettes
Incapable de parler correctement 2 langues etrangeres
Les DUT restent en France les prépas émigrent
Le 31 décembre 2020 à 15:50:59 LoveSuisse2 a écrit :
Le 31 décembre 2020 à 00:18:16 PangolinPorn a écrit :
Le 30 décembre 2020 à 19:05:39 lUkSo a écrit :
mais pourquoi vous voulez faire ingénieur ?
Putain mais qu'est-ce qui peut se passer dans votre tête au moment de choisir ce taff ?
Faire des études pour un taff qui va empiéter sur ta vie perso...Je pense que c'est le même schéma qui se répète en boucle:
Profil du premier de la classe avec un ego fragile, affaibli par des difficultés dans les relations humaines, mais renforcé par l'excellence académique, qui devient le pillier de l'identité.
Passage en prépa, avec l'idée de :
- convertir l'excellence académique en excellente position sociale : "je suis premier de la classe, donc je vais être au sommet de la société"
- trouver un métier stimulant intellectuellement, ou du moins une activité très complexe, abstraite et diversifiéeSacrifice important en prépa pour conserver l'excellence académique. Plus de loisir, toute l'énergie est employée pour réussir les concours, au détriment de tout le reste, y compris de la gestion des autres difficultés, notamment relationnelles.
Après un passage dans une très bonne école, et la satisfaction d'avoir conservé l'excellence académique, la désillusion arrive de 3 côtés :
- quand on est ingénieur, on en fait pas des maths mais de la technique et du management. Nos chers matheux découvrent qu'il détestent autant la gestion des hommes que des activités concrètes, ces affreuses routines sans profondeur qui se répètent sans fin dans le vide...
- un ingénieur à un bon salaire, mais pas un salaire excellent. Gagner plus que 80% de la population n'était pas le but. Ce qui était voulu, c'était une rupture franche avec cette masse médiocre. Il aurait fallu la mettre autant à distance en terme de revenu qu'on l'avait mise à distance en maths.
- les problèmes relationnelles sont toujours là, puisqu'aucune ressource n'a été employée pour les résoudre
Notre ingénieur taupin a donc tout perdu :
- il déteste la nature de son activité (en réalité, il ne s'épanouirait pas plus dans un autre métier, si ce n'est peut être dans la recherche..)
- son égo qui reposait sur l'excellence académique, voir même l'exception académique, est détruit. Il a juste désormais une "bonne" position. Pour des profils habitués à dominer, accoutumés à la puissance absolue, à la saveur de la première place, c'est un coup très sévère.
- à cause du temps investi à travailler en prépa, il conserve ses difficultés avec les autres. Il prend même encore plus de retard, et déprime devant l'ampleur des efforts à fournir...
Il se sent donc trahi par le système maudit de la prépa, et par cette immonde arnaque de l'ingénierie.
Pendant ce temps là, Jordan, qui a intégré une école moyenne après son DUT, grâce à un gros travail fourni pour combattre sa médiocrité académique, découvre le métier d'ingénieur.
Jordan jubile, et remercie le destin de ne pas être devenu ouvrier comme son père. Avec un salaire d'ingénieur, ce sera plus facile de financer son appartement avec sa copine, et il pourra en profiter plus longtemps. Être ingénieur, ça ne casse pas le dos.
Comparer Celestin 120 QI prépa d elite et Jordan 80 de QI
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Les DUT restent en France les prépas émigrent
Jordan a peut-être moins de capacité, mais c'est un profil équilibré qui sait correctement gérer ses ressources
Le 31 décembre 2020 à 16:15:46 PangolinPorn a écrit :
Le 31 décembre 2020 à 15:50:59 LoveSuisse2 a écrit :
Le 31 décembre 2020 à 00:18:16 PangolinPorn a écrit :
Le 30 décembre 2020 à 19:05:39 lUkSo a écrit :
mais pourquoi vous voulez faire ingénieur ?
Putain mais qu'est-ce qui peut se passer dans votre tête au moment de choisir ce taff ?
Faire des études pour un taff qui va empiéter sur ta vie perso...Je pense que c'est le même schéma qui se répète en boucle:
Profil du premier de la classe avec un ego fragile, affaibli par des difficultés dans les relations humaines, mais renforcé par l'excellence académique, qui devient le pillier de l'identité.
Passage en prépa, avec l'idée de :
- convertir l'excellence académique en excellente position sociale : "je suis premier de la classe, donc je vais être au sommet de la société"
- trouver un métier stimulant intellectuellement, ou du moins une activité très complexe, abstraite et diversifiéeSacrifice important en prépa pour conserver l'excellence académique. Plus de loisir, toute l'énergie est employée pour réussir les concours, au détriment de tout le reste, y compris de la gestion des autres difficultés, notamment relationnelles.
Après un passage dans une très bonne école, et la satisfaction d'avoir conservé l'excellence académique, la désillusion arrive de 3 côtés :
- quand on est ingénieur, on en fait pas des maths mais de la technique et du management. Nos chers matheux découvrent qu'il détestent autant la gestion des hommes que des activités concrètes, ces affreuses routines sans profondeur qui se répètent sans fin dans le vide...
- un ingénieur à un bon salaire, mais pas un salaire excellent. Gagner plus que 80% de la population n'était pas le but. Ce qui était voulu, c'était une rupture franche avec cette masse médiocre. Il aurait fallu la mettre autant à distance en terme de revenu qu'on l'avait mise à distance en maths.
- les problèmes relationnelles sont toujours là, puisqu'aucune ressource n'a été employée pour les résoudre
Notre ingénieur taupin a donc tout perdu :
- il déteste la nature de son activité (en réalité, il ne s'épanouirait pas plus dans un autre métier, si ce n'est peut être dans la recherche..)
- son égo qui reposait sur l'excellence académique, voir même l'exception académique, est détruit. Il a juste désormais une "bonne" position. Pour des profils habitués à dominer, accoutumés à la puissance absolue, à la saveur de la première place, c'est un coup très sévère.
- à cause du temps investi à travailler en prépa, il conserve ses difficultés avec les autres. Il prend même encore plus de retard, et déprime devant l'ampleur des efforts à fournir...
Il se sent donc trahi par le système maudit de la prépa, et par cette immonde arnaque de l'ingénierie.
Pendant ce temps là, Jordan, qui a intégré une école moyenne après son DUT, grâce à un gros travail fourni pour combattre sa médiocrité académique, découvre le métier d'ingénieur.
Jordan jubile, et remercie le destin de ne pas être devenu ouvrier comme son père. Avec un salaire d'ingénieur, ce sera plus facile de financer son appartement avec sa copine, et il pourra en profiter plus longtemps. Être ingénieur, ça ne casse pas le dos.
Comparer Celestin 120 QI prépa d elite et Jordan 80 de QI
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Jordan a peut-être moins de capacité, mais c'est un profil équilibré qui sait correctement gérer ses ressources
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Cette phrase de RH rechauffée au micro onde qui veut rien dire
https://forum.prepas.org/viewtopic.php?f=37&t=75871
Bonjour !
Je suis en ATS Ingénierie Industrielle après un Bac Pro en électronique et un BTS en informatique et pour l'année prochaine je recherche une licence générale en Sciences pour l'ingénieur ou Informatique ainsi que des écoles car je compte travailler dans l'industriel ou dans les IA.
J'ai fait des recherches hors et avec ce forum mais il y a une information que je cherche : j'ai 3 de moyenne en mathématiques et en physique, 4 en mécanique, 7 en électricité, 11 en philo et 12 anglais. Or avec mon dossier je ne vois pas où postuler.
Je me demandais si vous auriez des éléments d'éclairages ainsi que des indications.
Le 31 décembre 2020 à 00:18:16 PangolinPorn a écrit :
Le 30 décembre 2020 à 19:05:39 lUkSo a écrit :
mais pourquoi vous voulez faire ingénieur ?
Putain mais qu'est-ce qui peut se passer dans votre tête au moment de choisir ce taff ?
Faire des études pour un taff qui va empiéter sur ta vie perso...Je pense que c'est le même schéma qui se répète en boucle:
Profil du premier de la classe avec un ego fragile, affaibli par des difficultés dans les relations humaines, mais renforcé par l'excellence académique, qui devient le pillier de l'identité.
Passage en prépa, avec l'idée de :
- convertir l'excellence académique en excellente position sociale : "je suis premier de la classe, donc je vais être au sommet de la société"
- trouver un métier stimulant intellectuellement, ou du moins une activité très complexe, abstraite et diversifiéeSacrifice important en prépa pour conserver l'excellence académique. Plus de loisir, toute l'énergie est employée pour réussir les concours, au détriment de tout le reste, y compris de la gestion des autres difficultés, notamment relationnelles.
Après un passage dans une très bonne école, et la satisfaction d'avoir conservé l'excellence académique, la désillusion arrive de 3 côtés :
- quand on est ingénieur, on en fait pas des maths mais de la technique et du management. Nos chers matheux découvrent qu'il détestent autant la gestion des hommes que des activités concrètes, ces affreuses routines sans profondeur qui se répètent sans fin dans le vide...
- un ingénieur à un bon salaire, mais pas un salaire excellent. Gagner plus que 80% de la population n'était pas le but. Ce qui était voulu, c'était une rupture franche avec cette masse médiocre. Il aurait fallu la mettre autant à distance en terme de revenu qu'on l'avait mise à distance en maths.
- les problèmes relationnelles sont toujours là, puisqu'aucune ressource n'a été employée pour les résoudre
Notre ingénieur taupin a donc tout perdu :
- il déteste la nature de son activité (en réalité, il ne s'épanouirait pas plus dans un autre métier, si ce n'est peut être dans la recherche..)
- son égo qui reposait sur l'excellence académique, voir même l'exception académique, est détruit. Il a juste désormais une "bonne" position. Pour des profils habitués à dominer, accoutumés à la puissance absolue, à la saveur de la première place, c'est un coup très sévère.
- à cause du temps investi à travailler en prépa, il conserve ses difficultés avec les autres. Il prend même encore plus de retard, et déprime devant l'ampleur des efforts à fournir...
Il se sent donc trahi par le système maudit de la prépa, et par cette immonde arnaque de l'ingénierie.
Pendant ce temps là, Jordan, qui a intégré une école moyenne après son DUT, grâce à un gros travail fourni pour combattre sa médiocrité académique, découvre le métier d'ingénieur.
Jordan jubile, et remercie le destin de ne pas être devenu ouvrier comme son père. Avec un salaire d'ingénieur, ce sera plus facile de financer son appartement avec sa copine, et il pourra en profiter plus longtemps. Être ingénieur, ça ne casse pas le dos.
Le seul point sur lequel je suis pas d'accord c'est le fait que l'ingesclave aurait pas été épanoui ailleurs. Je pense pas, perso y a plein de métiers qui me tentent
Le 31 décembre 2020 à 17:05:02 FukasakuPa a écrit :
Le 31 décembre 2020 à 00:18:16 PangolinPorn a écrit :
Le 30 décembre 2020 à 19:05:39 lUkSo a écrit :
mais pourquoi vous voulez faire ingénieur ?
Putain mais qu'est-ce qui peut se passer dans votre tête au moment de choisir ce taff ?
Faire des études pour un taff qui va empiéter sur ta vie perso...Je pense que c'est le même schéma qui se répète en boucle:
Profil du premier de la classe avec un ego fragile, affaibli par des difficultés dans les relations humaines, mais renforcé par l'excellence académique, qui devient le pillier de l'identité.
Passage en prépa, avec l'idée de :
- convertir l'excellence académique en excellente position sociale : "je suis premier de la classe, donc je vais être au sommet de la société"
- trouver un métier stimulant intellectuellement, ou du moins une activité très complexe, abstraite et diversifiéeSacrifice important en prépa pour conserver l'excellence académique. Plus de loisir, toute l'énergie est employée pour réussir les concours, au détriment de tout le reste, y compris de la gestion des autres difficultés, notamment relationnelles.
Après un passage dans une très bonne école, et la satisfaction d'avoir conservé l'excellence académique, la désillusion arrive de 3 côtés :
- quand on est ingénieur, on en fait pas des maths mais de la technique et du management. Nos chers matheux découvrent qu'il détestent autant la gestion des hommes que des activités concrètes, ces affreuses routines sans profondeur qui se répètent sans fin dans le vide...
- un ingénieur à un bon salaire, mais pas un salaire excellent. Gagner plus que 80% de la population n'était pas le but. Ce qui était voulu, c'était une rupture franche avec cette masse médiocre. Il aurait fallu la mettre autant à distance en terme de revenu qu'on l'avait mise à distance en maths.
- les problèmes relationnelles sont toujours là, puisqu'aucune ressource n'a été employée pour les résoudre
Notre ingénieur taupin a donc tout perdu :
- il déteste la nature de son activité (en réalité, il ne s'épanouirait pas plus dans un autre métier, si ce n'est peut être dans la recherche..)
- son égo qui reposait sur l'excellence académique, voir même l'exception académique, est détruit. Il a juste désormais une "bonne" position. Pour des profils habitués à dominer, accoutumés à la puissance absolue, à la saveur de la première place, c'est un coup très sévère.
- à cause du temps investi à travailler en prépa, il conserve ses difficultés avec les autres. Il prend même encore plus de retard, et déprime devant l'ampleur des efforts à fournir...
Il se sent donc trahi par le système maudit de la prépa, et par cette immonde arnaque de l'ingénierie.
Pendant ce temps là, Jordan, qui a intégré une école moyenne après son DUT, grâce à un gros travail fourni pour combattre sa médiocrité académique, découvre le métier d'ingénieur.
Jordan jubile, et remercie le destin de ne pas être devenu ouvrier comme son père. Avec un salaire d'ingénieur, ce sera plus facile de financer son appartement avec sa copine, et il pourra en profiter plus longtemps. Être ingénieur, ça ne casse pas le dos.
Le seul point sur lequel je suis pas d'accord c'est le fait que l'ingesclave aurait pas été épanoui ailleurs. Je pense pas, perso y a plein de métiers qui me tentent
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C'est très vrai surtout sur le rapport prépa/salaire qui fait mal
Perso je suis bac+5 équivalent ingé en ayant fait DUT/Licence > Master en alternance, et j'occupe un poste équivalent ingé info, et ben JAMAIS j'aurais fait prépa pour ça
Le 31 décembre 2020 à 00:18:16 PangolinPorn a écrit :
Le 30 décembre 2020 à 19:05:39 lUkSo a écrit :
mais pourquoi vous voulez faire ingénieur ?
Putain mais qu'est-ce qui peut se passer dans votre tête au moment de choisir ce taff ?
Faire des études pour un taff qui va empiéter sur ta vie perso...Je pense que c'est le même schéma qui se répète en boucle:
Profil du premier de la classe avec un ego fragile, affaibli par des difficultés dans les relations humaines, mais renforcé par l'excellence académique, qui devient le pillier de l'identité.
Passage en prépa, avec l'idée de :
- convertir l'excellence académique en excellente position sociale : "je suis premier de la classe, donc je vais être au sommet de la société"
- trouver un métier stimulant intellectuellement, ou du moins une activité très complexe, abstraite et diversifiéeSacrifice important en prépa pour conserver l'excellence académique. Plus de loisir, toute l'énergie est employée pour réussir les concours, au détriment de tout le reste, y compris de la gestion des autres difficultés, notamment relationnelles.
Après un passage dans une très bonne école, et la satisfaction d'avoir conservé l'excellence académique, la désillusion arrive de 3 côtés :
- quand on est ingénieur, on en fait pas des maths mais de la technique et du management. Nos chers matheux découvrent qu'il détestent autant la gestion des hommes que des activités concrètes, ces affreuses routines sans profondeur qui se répètent sans fin dans le vide...
- un ingénieur à un bon salaire, mais pas un salaire excellent. Gagner plus que 80% de la population n'était pas le but. Ce qui était voulu, c'était une rupture franche avec cette masse médiocre. Il aurait fallu la mettre autant à distance en terme de revenu qu'on l'avait mise à distance en maths.
- les problèmes relationnelles sont toujours là, puisqu'aucune ressource n'a été employée pour les résoudre
Notre ingénieur taupin a donc tout perdu :
- il déteste la nature de son activité (en réalité, il ne s'épanouirait pas plus dans un autre métier, si ce n'est peut être dans la recherche..)
- son égo qui reposait sur l'excellence académique, voir même l'exception académique, est détruit. Il a juste désormais une "bonne" position. Pour des profils habitués à dominer, accoutumés à la puissance absolue, à la saveur de la première place, c'est un coup très sévère.
- à cause du temps investi à travailler en prépa, il conserve ses difficultés avec les autres. Il prend même encore plus de retard, et déprime devant l'ampleur des efforts à fournir...
Il se sent donc trahi par le système maudit de la prépa, et par cette immonde arnaque de l'ingénierie.
Pendant ce temps là, Jordan, qui a intégré une école moyenne après son DUT, grâce à un gros travail fourni pour combattre sa médiocrité académique, découvre le métier d'ingénieur.
Jordan jubile, et remercie le destin de ne pas être devenu ouvrier comme son père. Avec un salaire d'ingénieur, ce sera plus facile de financer son appartement avec sa copine, et il pourra en profiter plus longtemps. Être ingénieur, ça ne casse pas le dos.
Et il y a pire : faire un métier "d'élite" ensuite parce que tu te dis que c'est pas possible, qu'il y a forcément mieux à faire que les jobs de merde.
Sauf que c'est des métiers affreux, qui te tuent. Aux Etats-Unis tu peux être ingé hyper bien payé, mais en Europe tu vas devoir faire des trucs comme de la strat qui te tuent à petit feu.
Mais après c'est bien de dire "faites de l'ingénérie de terrain" je sais pas quoi. C'est bien si t'es BG. Mais si t'es moche/lambda il te reste rien. Tu peux te trouver une planque en Suisse ou un taff qui a du sens, mais tu auras aucun statut social. Du coup t'es peut-être heureux mais seul.
Le 31 décembre 2020 à 17:08:19 Eogel3 a écrit :
4k nets à 25 ans pour ~50h
Solide tu bosses pas beaucoup pour ce salaire en France. Comment t'as fait ?
Le 31 décembre 2020 à 16:37:44 LoveSuisse2 a écrit :
Le 31 décembre 2020 à 16:15:46 PangolinPorn a écrit :
Le 31 décembre 2020 à 15:50:59 LoveSuisse2 a écrit :
Le 31 décembre 2020 à 00:18:16 PangolinPorn a écrit :
Le 30 décembre 2020 à 19:05:39 lUkSo a écrit :
mais pourquoi vous voulez faire ingénieur ?
Putain mais qu'est-ce qui peut se passer dans votre tête au moment de choisir ce taff ?
Faire des études pour un taff qui va empiéter sur ta vie perso...Je pense que c'est le même schéma qui se répète en boucle:
Profil du premier de la classe avec un ego fragile, affaibli par des difficultés dans les relations humaines, mais renforcé par l'excellence académique, qui devient le pillier de l'identité.
Passage en prépa, avec l'idée de :
- convertir l'excellence académique en excellente position sociale : "je suis premier de la classe, donc je vais être au sommet de la société"
- trouver un métier stimulant intellectuellement, ou du moins une activité très complexe, abstraite et diversifiéeSacrifice important en prépa pour conserver l'excellence académique. Plus de loisir, toute l'énergie est employée pour réussir les concours, au détriment de tout le reste, y compris de la gestion des autres difficultés, notamment relationnelles.
Après un passage dans une très bonne école, et la satisfaction d'avoir conservé l'excellence académique, la désillusion arrive de 3 côtés :
- quand on est ingénieur, on en fait pas des maths mais de la technique et du management. Nos chers matheux découvrent qu'il détestent autant la gestion des hommes que des activités concrètes, ces affreuses routines sans profondeur qui se répètent sans fin dans le vide...
- un ingénieur à un bon salaire, mais pas un salaire excellent. Gagner plus que 80% de la population n'était pas le but. Ce qui était voulu, c'était une rupture franche avec cette masse médiocre. Il aurait fallu la mettre autant à distance en terme de revenu qu'on l'avait mise à distance en maths.
- les problèmes relationnelles sont toujours là, puisqu'aucune ressource n'a été employée pour les résoudre
Notre ingénieur taupin a donc tout perdu :
- il déteste la nature de son activité (en réalité, il ne s'épanouirait pas plus dans un autre métier, si ce n'est peut être dans la recherche..)
- son égo qui reposait sur l'excellence académique, voir même l'exception académique, est détruit. Il a juste désormais une "bonne" position. Pour des profils habitués à dominer, accoutumés à la puissance absolue, à la saveur de la première place, c'est un coup très sévère.
- à cause du temps investi à travailler en prépa, il conserve ses difficultés avec les autres. Il prend même encore plus de retard, et déprime devant l'ampleur des efforts à fournir...
Il se sent donc trahi par le système maudit de la prépa, et par cette immonde arnaque de l'ingénierie.
Pendant ce temps là, Jordan, qui a intégré une école moyenne après son DUT, grâce à un gros travail fourni pour combattre sa médiocrité académique, découvre le métier d'ingénieur.
Jordan jubile, et remercie le destin de ne pas être devenu ouvrier comme son père. Avec un salaire d'ingénieur, ce sera plus facile de financer son appartement avec sa copine, et il pourra en profiter plus longtemps. Être ingénieur, ça ne casse pas le dos.
Comparer Celestin 120 QI prépa d elite et Jordan 80 de QI
![]()
Pas étonnant que ca rage quand tu arrives au meme niveau que des lows QI
![]()
Il suffit de voir les mecs qui sortent de DUT
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0 Culture
![]()
Incapable de comprendre un minimum le business
![]()
Niveau académique ras les paquerettes
![]()
Incapable de parler correctement 2 langues etrangeres
![]()
Les DUT restent en France les prépas émigrent
Jordan a peut-être moins de capacité, mais c'est un profil équilibré qui sait correctement gérer ses ressources
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Cette phrase de RH rechauffée au micro onde qui veut rien dire
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Le sens de ma phrase est pourtant très clair
Avant de se sacrifier pour quelque chose, il fait être sûr d'obtenir les gains attendus.
Or, nombreux sont les kheys qui ont souffert en prépa pour :
- obtenir un salaire mirobolant alors que le salaire est juste bon
- faire un métier "scientifique" alors qu'un ingénieur fait de la technique et du management
Ils ont été naïfs et ont mal géré leurs ressources. Toute l'énergie et le temps depensés pour passer du level "Petite Mine" à "Centrale Nantes" aurait du être peut être dépensés ailleurs.
Le 31 décembre 2020 à 17:05:02 FukasakuPa a écrit :
Le 31 décembre 2020 à 00:18:16 PangolinPorn a écrit :
Le 30 décembre 2020 à 19:05:39 lUkSo a écrit :
mais pourquoi vous voulez faire ingénieur ?
Putain mais qu'est-ce qui peut se passer dans votre tête au moment de choisir ce taff ?
Faire des études pour un taff qui va empiéter sur ta vie perso...Je pense que c'est le même schéma qui se répète en boucle:
Profil du premier de la classe avec un ego fragile, affaibli par des difficultés dans les relations humaines, mais renforcé par l'excellence académique, qui devient le pillier de l'identité.
Passage en prépa, avec l'idée de :
- convertir l'excellence académique en excellente position sociale : "je suis premier de la classe, donc je vais être au sommet de la société"
- trouver un métier stimulant intellectuellement, ou du moins une activité très complexe, abstraite et diversifiéeSacrifice important en prépa pour conserver l'excellence académique. Plus de loisir, toute l'énergie est employée pour réussir les concours, au détriment de tout le reste, y compris de la gestion des autres difficultés, notamment relationnelles.
Après un passage dans une très bonne école, et la satisfaction d'avoir conservé l'excellence académique, la désillusion arrive de 3 côtés :
- quand on est ingénieur, on en fait pas des maths mais de la technique et du management. Nos chers matheux découvrent qu'il détestent autant la gestion des hommes que des activités concrètes, ces affreuses routines sans profondeur qui se répètent sans fin dans le vide...
- un ingénieur à un bon salaire, mais pas un salaire excellent. Gagner plus que 80% de la population n'était pas le but. Ce qui était voulu, c'était une rupture franche avec cette masse médiocre. Il aurait fallu la mettre autant à distance en terme de revenu qu'on l'avait mise à distance en maths.
- les problèmes relationnelles sont toujours là, puisqu'aucune ressource n'a été employée pour les résoudre
Notre ingénieur taupin a donc tout perdu :
- il déteste la nature de son activité (en réalité, il ne s'épanouirait pas plus dans un autre métier, si ce n'est peut être dans la recherche..)
- son égo qui reposait sur l'excellence académique, voir même l'exception académique, est détruit. Il a juste désormais une "bonne" position. Pour des profils habitués à dominer, accoutumés à la puissance absolue, à la saveur de la première place, c'est un coup très sévère.
- à cause du temps investi à travailler en prépa, il conserve ses difficultés avec les autres. Il prend même encore plus de retard, et déprime devant l'ampleur des efforts à fournir...
Il se sent donc trahi par le système maudit de la prépa, et par cette immonde arnaque de l'ingénierie.
Pendant ce temps là, Jordan, qui a intégré une école moyenne après son DUT, grâce à un gros travail fourni pour combattre sa médiocrité académique, découvre le métier d'ingénieur.
Jordan jubile, et remercie le destin de ne pas être devenu ouvrier comme son père. Avec un salaire d'ingénieur, ce sera plus facile de financer son appartement avec sa copine, et il pourra en profiter plus longtemps. Être ingénieur, ça ne casse pas le dos.
Le seul point sur lequel je suis pas d'accord c'est le fait que l'ingesclave aurait pas été épanoui ailleurs. Je pense pas, perso y a plein de métiers qui me tentent
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Je me retrouve dans le profil du Jordan. Je suis actuellement en DUT et je voudrais tenter une école d'ingé plus tard qui représente pour moi qui vient d'une famille de prolos une ascension sociale. Je me demande si ça vaut le coup ou si ça revient au même que je go master
Le 01 janvier 2021 à 14:18:04 BusTrisomique a écrit :
étant en prépa ce topic me déprime
Ça devrait pas.
Garde à l'esprit que :
- un ingénieur en début de carrière gagne 35 kbrut, 90-100 kbrut à la fin
- un ingénieur ne fait pas des maths comme tu peux en faire en prépa. On fait surtout de la technique et du management. C'est très divers en fonction des branches, tu peux commencer à y réfléchir des maintenant.
- en prépa, tu vas du vite comprendre la hiérarchie des écoles. Être en À+ ne va pas te faire arriver systématiquement au sommet en terme de salaire ( tu seras à 45-50k€ en début de carrière et ça montera plus vite...). Tu as des ingénieurs de Centrale Paris PDG d'une entreprise du CAC40 à 55 ans, d'autres qui sont restés des cadres lambdas.
- une vie ne se résume pas qu'à une réussite académique et professionnelle. Avant de faire un sacrifice, réfléchis bien aux gains réels qui va en découler, et demande toi si la balance Coût/gain est vraiment intéressante. Certains ici ont sacrifié 3 ans pour obtenir via les À+ un ticket vers une sorte d'élite économique, ticket qui n'existe pas
Le 01 janvier 2021 à 14:38:04 Gamer2145 a écrit :
J'suis en prépa et vous me découragez totalement les khey
Au contraire, dis-toi que toutes les écoles amènent à la même merde, pas de pression
Je me suis donné pour intégrer une A+ et tout ce que j'y ai gagné c'est une dépression, du stress et des regrets
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