Topic de Katarinette :

L'histoire de l'Egypte Antique

en tout cas très bon exposé de l'auteur, bien expliqué
EgypteNoire n'a toujours pas posté :bave:
il peut rien dire EgypteNoir, l'auteur s'y connait en Egypte, il est parti visiter et a vu ces fresques de ses propres yeux

Voici un portrait d'un enfant egyptien de l'époque hellénistique :

https://image.noelshack.com/fichiers/2013/46/1384706092-fayoum-enfant.jpg

No rage les babtous :ok:

C'est tellement chiant quand t'as un pote et qu'il se met à plonger dans une passion moisie qu'il nourrit sur internet genre "OLOL LEGYPT ANTIK C TRO BIEN" au point que tu parle genre de politique il va te ramener ça à Ramses II, tu parles de foot il va te parler de la place de la mort dans la société égyptienne, etc :malade:

"Babylone reste un mystère car les vestiges ont été détruit mais les études révèlent que Babylone dont la tour de Babel ressemblait à cela

https://image.noelshack.com/fichiers/2013/46/1384703323-babel.gif "

Ca en dit long sur l'érudition de l'auteur

Ezel arrête t'es double compte, on s'en balek

Vous vous rendez-compte les conneries que raconte l'auteur ? :(

Pétra qui date de -10 000 av J-C...

"Selon les études Babylone et la tour de Babel ressemblerait à ça" et là il sort un vieux tableau du XVIème siècle inspiré de l'Ancien Testament sans aucune recherche archéologique derrière :honte:

De toute facon ce genre de topic fini toujours par dégénéré a cause des afro centristes et autres
les Egyptiens étaient très proches des babyloniens, des syriens, même des Carthaginois on est tous méditerranéen

On connait l'Egypte comme le pays des pyramides. Un pays avec des rois si riches et puissants qu'ils pouvaient imposer à des milliers d'ouvriers et esclaves de travailler pour eux des années durant, d'extraire ces pierres des carrières, de les amener au pied de l'édifice et de les hisser par les moyens les plus rudimentaire jusqu'à ce que le tombeau fût prêt à recevoir le corps du roi. Aucun roi, aucun peuple n'aurait assumé de telles dépenses et fait de tels efforts pour l'érection d'un simple monument funéraire. On sait qu'aux yeux des rois et de leurs sujets, les pyramides devaient jouer un rôle important. Le roi était considéré comme un être divin, descendu du ciel pour régner, qui, lorsqu'il quitter la terre, devait remonter vers les cieux. Les pyramides jaillissant vers le ciel l'aidaient probablement dans cette ascension. De toute façon, elles pouvaient protéger de la destruction du corps sacré du roi. Car les Egyptiens croyaient que pour que l'âme pût continuer à vivre dans l'au delà, le corps devait être conservé. Pour cette raison ils ont inventé un système complique pour embaumer les corps, qu'ils enroulaient dans des bandelettes. La pyramide était édifiée pour abriter la momie royale, on la plaçait en plein milieu de la gigantesque construction, enfermée dans un sarcophage de pierre. Tout autour de la chambre mortuaire, on inscrivait des formules magiques et des incantations qui devaient aider le roi dans son voyage vers l'au delà. Mais ces lointains ancêtres de l'architecture ne sont pas seuls à témoigner du rôle joué par de très anciennes croyances dans l'évolution de l'art. Pour les Egyptiens, la conservation du corps n'est pas suffisante.

Si on conservait en outre une effigie du roi, il était doublement certain que son existence se poursuivrait pour l'éternité. Aussi des sculpteurs ciselaient ils un portrait du roi dans un granit dur et impérissable. On le plaçait dans la tombe où personne ne le verrait afin qu'il p$ut y exercer son charmer et aider l'âme à rester vivante dans cette image et par cette image. Les Egyptiens nommaient quelquefois le sculpteur " celui qui garde vivant ". A l'origine ces rites étaient réservés au rois mais bientôt les nobles de sa maison eurent leurs tombes aussi, plus modeste et disposées régulièrement autour de la pyramide royale. Petit à petit toute personne respectable dut prévoir pour sa vie future un tombeau coûteux où sont âme put demeurer, recevoir les offrandes de nourriture faites aux morts, et qui pût abriter sa momie et son effigie. Certains de ces portraits primitifs, datant de l'époque des pyramides, celle de la 4ème dynastie de l'Ancien Empire, sont parmi les plus beaux ouvrages de l'art égyptien, comme " Tête sculptée " vers 2551 - 2528 avant JC, calcaire, découverte dans un tombeau à Gizeh, Vienne, Kunsthistorisches Museum. Il en amène une solennité et une simplicité qu'on n'oublie pas facilement. On voit que le sculpteur ne s'efforçait pas de flatter son modèle ou de fixer un instant heureux de son existence. Il ne s'intéressait qu'à l'essentiel, négligeant les détails. Peut être est ce précisément en raison de ce dépouillement sévère qui s'en tient aux formes fondamentales de la tête humaine, que ces portraits demeurent si saisissants. Malgré leur rigidité quasi géométrique, ils ne sont nullement primitifs au sens où le sont les masques indigènes. Ils ne sont pas non plus aussi près de la vie que les portraits naturalistes des artistes du Nigéria.

L'observation de la nature et l'égalité du traitement sont si harmonieusement combinées que ces portraits nous semblent vivants et pourtant lointains et permanents. Ce mélange de régularité géométrique et d'observation aigue de la nature caractérise tout l'art égyptien. Les bas reliefs et les peintures ornant les murs des tombeaux sont les meilleurs exemples. Un art destiné à n'être vu que par les morts. Ces oeuvres n'étaient pas destinées à être appréciées. Elle devaient maintenir en vie. Dans un lointain passé quand un souverain mourait, ses esclaves et serviteurs l'accompagnaient au tombeau pour qu'il puisse arriver dans l'au delà avec une suite décente. On en faisait un sacrifice. Plus tard cela semblait trop cruel ou coûteux donc l'art remplace ces rites. Les personnages peints ou sculptés dans les tombes égyptiennes répondaient à l'intention d'assister les âmes dans l'autre monde, croyance qu'on trouve dans d'autres cultures anciennes. Quand on regarde ces images pour la première fois elles peuvent paraître déconcertantes. Cela tient à ce que les peintres égyptiens avaient une manière différente de la nôtre de représenter la réalité, conséquence sans doute des buts assignés à leur peinture. Ce qui comptait le plus, ce n'était pas ce que ce fût beau mais que ce fût complet. Le devoir de l'artiste était de conserver chaque chose aussi clairement et aussi durablement que possible. Il ne s'agissait pas de croquer la nature telle qu'elle peut apparaître sous un angle fortuit. Ils dessinaient de mémoire, suivant des règles strictes dont l'application assurait que tout ce qui devait figurer sur la peinture y serait parfaitement discernable. Leur méthode ressemblait plus à celle du cartographe qu'à celle du peintre. Le peinture " Le Jardin de Nebamon " , vers 1400 avant JC, peinture murale, provenant d'un tombeau de Thèbes, Londres, British Museum, le montre bien.

L'oeuvre représenter un jardin avec un bassin. Si on devait dessiner ce motif, on se demanderait sous quel angle l'aborder. La forme et l'espèce des arbres n'est bien visible qu'au dessus. Les Egyptiens ne s'embarrassaient pas de ce problème. Ils dessinaient simplement le bassin vu d'en haut et les arbres vus de côté. Comme les poissons du bassin et les oiseaux qui l'entourent auraient été peur reconnaissables vus d'en haut, ils sont dessinés de profil. Dans une image aussi simple on saisit facilement la manière de faire de l'artiste. Beaucoup de dessins d'enfant suivent un principe analogue. Mais l'emploi par les Egyptiens de ces méthodes eut plus de conséquences. Chaque chose devait être représenté sous l'angle le plus caractéristique. Comme le " Portrait de Hesire ", panneau de son tombeau, vers 2778 - 2723 avant JC, conservé au Caire, Musée égyptien. La tête de voit mieux de profil, aussi est elle dessinée de côté. Mais si on pense à l'oeil, on le voit de face. Aussi un oeil vu de face est il inséré dans cette vue latérale du visage. La partie supérieure du corps, les épaules et la poitrine sont plus lisibles de face car on voit ainsi comment les bras s'attachent au corps. Mais les bras eux même et les jambes en mouvement, se voient bien plus facilement de profil. C'est pourquoi les personnages égyptiens semblent si étrangement plats et tordus. Mieux encore les artistes égyptiens, trouvant dur de représenter le pied vu de l'extérieur, préféraient le profil intérieur, plus facile, qui, du gros orteil, monte vers la jambe. Aussi les 2 pieds sont ils vus de l'intérieur et le personnage de notre bas relief semble avec 2 pieds gauches. Les artistes égyptiens n'ont certainement pas vu ainsi le corps humain mais suivaient juste une règle leur permettant de représenter tout ce qui dans le corps leur semblait important, et peut être cette stricte observation de la règle n'était pas sans rapport avec le but magique de l'oeuvre.

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Quand on est habitué à regarder ces peintures égyptiennes, les libertés prises avec la réalité gênent aussi peu que l'absence de couleur dans une photographie. On en arrive même à saisir l'intérêt de cette méthode. Rien dans ces peintures ne semble laissé au hasard, rien ne semble pouvoir être disposé autrement. Cela vaut la peine de prendre un crayon pour essayer de copier un de ces dessins " primitifs " des Egyptiens. Nos essais paraîtront toujours gauches, contrefaits et mal équilibrés. La rigueur du dessin égyptien est si grande que le moindre changement dérange tout. L'artiste commençait par tracer sur le mur un réseau de lignes droits puis il y disposait ses figures avec grand soin. Mais ce sens de l'ordre géométrique ne l'empêchait pas d'observer la nature avec une extraordinaire acuité. Chaque oiseau, poisson, papillon est dessiné avec tant de fidélité que les zoologues peuvent aujourd'hui encore reconnaître chaque espèce. L'oeuvre "Oiseaux dans un buisson d'acacias ", ( peinture de Nina Macpherson Davies d'après l'original ), est un détail agrandi du " Mur peint du tombeau de Chnemhotep, près de Beni Hassan " : les oiseaux dans l'arbre près du filet de Chnemhotep. L'artiste y fait preuve de son savoir mais aussi de son sens de la couleur et du contour. Un des traits essentiels de l'art égyptien est que dans tous ses ouvrages - statues, peintures ou édifices -, les éléments semblent s'être mis en place comme s'ils obéissaient à une loi unique. Cette loi unique à quoi semblent obéir toutes les créations d'un même peuple, c'est ce qu'on appelle un " style ". Il est difficile d'expliquer par des mots ce qui fait un style, mais il est plus aidé de le voir. Les principes qui régissent l'ensemble de l'art égyptien confèrent à chaque oeuvre particulière un air de stabilité et d'austère harmonie.

Le style de l'Egypte, c'était toute une série de lois strictes que chaque artiste apprenait dès sa prime jeunesse. Les statues assises devaient avoir les mains posées sur les genoux; les hommes devaient avoir le teint plus sombre que les femmes; l'aspect de chacun des dieux était rigoureusement établi : Horus, le dieu du ciel, devait être représenté comme un faucon ou au moins avec une tête de faucon; Anubis, le dieu funéraire, comme un cheval ou avec une tête de cheval, comme cette représentation avec " Le Dieu Anubis à tête de chacal supervisant la pesée du coeur d'un homme mort pendant que Toth, le dieu messager à tête d'ibis, sur la droite, enregistre le résultat " ( vers 1285 avant JC, scène extraite du Livre des Morts, rouleau de papyrus orné situé sur la tombe du défunt de Londres, British Museum. Chaque artiste devait aussi apprendre la calligraphie. Il devait tailler dans la pierre avec une précision extrême les images et les symboles des hiéroglyphes. Quand il avait la maîtrise de ces règles, il avait terminé son apprentissage. Personne ne désirait autre chose, personne ne lui demandait d'être " original ". Au contraire on considérait sans doute comme le meilleur artiste celui qui faisait les statues les plus semblables aux oeuvres admirées des temps passés. C'est pourquoi plus de 3 000 ans durant, l'art égyptien n'a pas beaucoup changé. Tout ce qui était considéré comme bon et beau du temps des Pyramides l'était tout autant 1 000 plus tard. Certes des modes nouvelles apparaissaient et on demandait aux artistes des sujets nouveaux, mais la manière de représenter l'homme et la nature restait dans son essence la même. Un seul homme ébranla les canons de l'art égyptien. C'est un roi de la 18ème dynastie, à l'époque dite du Nouvel Empire, époque succédant à une désastreuse invasion de l'Egypte.

Ce roi, Aménophis IV, était un hérétique. Il rompit avec de nombreuses coutumes consacrées par une tradition séculaire. Il ne voulait pas rendre hommage à tous les dieu étranges de son peuple. Il n'adorait qu'un seul dieu suprême, Aton, qu'il faisait représenter sous la forme d'un disque solaire dardant ses rayons, chacun d'eux étant doté d'une main. Il prit lui même le nom d'Akhenaton, d'après celui de son dieu, et il transporta sa cour hors d'atteinte des prêtres des autres dieux en un lieu nommé aujourd’hui Tell el Amarna. Les portraits qu'il commanda ont dû par leur nouveauté choquer les égyptiens de son temos. En eux il ne restait plus rien de la dignité raide et solennelle des anciens pharaons. Il s'est fait représenter avec son épouse Néfertiti, caressant ses enfants sous le soleil bienfaisant. Certains de ses portraits le montrent comme un homme laid. Peut être voulait il que les artistes le dépeignent dans toute sa fragilité humaine. Le successeur d'Akhenaton fut Touthankhamon dont le tombeau a été découvert en 1923 avec son trésor intact. Certaines des oeuvres qui la composent prolongeaient le style moderne du culte d'Aton, notamment le dossier du trône où sont représentés le roi et la reine en un idylle domestique : " Le Pharaon Toutankhamon et sa Femme ", ( vers 1330 avant JC, bois peint et doré provenant du trône découvert dans son tombeau, Le Caire, Musée égyptien. Le roi est assis dans une attitude qui devait scandaliser les stricts conservateurs, attitude tout à fait nonchalante selon les canons de l'art égyptien. Sa femme n'est pas plus petite que lui et pose doucement la main sur son épaule tandis que le dieu soleil, représenté comme un globe d'or, étend aussi ses bras pour bénir le couple royal.

Ce n'est pas impossible que cette réforme de l'art ait été rendue plus facile au roi du fait qu'à l'époque de la 18ème dynastie, il existait à l'étranger des oeuvres bien moins strictes et moins rigides que les créations de l'art égyptien. Dans l'île de Crète vivant un peuple doué et ses artistes se plaisaient à représenter le mouvement. Quand à la fin du XIXème siècle, des fouilles ont dégagé le palais royal de Cnossos, on a eu peine à croire qu'un art aussi libre et gracieux avait pu se manifester au cours du second millénaire avant notre ère. On a découvert des oeuvres du même style sur le sol de la Grèce continentale; un poignard trouvé à Mycènes fait preuve d'un sens du mouvement et d'une souplesse des lignes qui devaient frapper un artisan égyptien autorisé à s'écarter des règles consacrées. Mais cette liberté introduite dans l'art égyptien ne fut pas de longue durée. Dès le règne de Toutankhamon, les anciennes croyances furent restaurées et la fenêtre un instant ouverte sur le monde fut refermée. Le style égyptien tel qu'il avait existé déjà pendant plus de 1 000 ans vécut encore 1 000 ans de plus et même davantage. Les Egyptiens devaient croire qu'il vivrait éternellement. Beaucoup d'oeuvres égyptiennes de nos musées datent de cette dernière période, qui est également celle de presque tous les édifices égyptiens existants, temples ou palais. De nouveaux sujets furent introduits, de nouvelles tâches accomplies, mais rien d'essentiellement novateur vint s'ajouter à la perfection de l'art. D'autres grands et puissants empires durèrent plusieurs milliers d'années dans le Proche Orient. On sait par la Bible que la petite Palestine était située entre l'Egypte et les empires babylonien et assyrien qui s'étaient développés dans la vallée des 2 fleuves, l'Euphrate et le Tigre. Les Grecs nommaient ces 2 vallées Mésopotamie.

Si l'art de cette région est moins connue que celui de l'Egypte, c'est en partie parce qu'elle ne possédait pas de carrières de pierre. La plupart des édifices étaient faits de briques cuites que le temps a réduites en poussière. Même pour la sculpture, la pierre était rarement employée. Mais cela ne suffit pas à expliquer que peu d'oeuvres d'art nous soient parvenues des temps les plus anciens de cette civilisation. La raison principale est probablement le fait que ces peuples ne partageaient pas la croyance des Egyptiens en la nécessité de conserver le corps et son effigie pour assurer la survie de l'âme. A l'époque la plus reculée, alors que les Sumériens étaient maîtres de la cité d'Ur, ville capitale, les rois étaient ensevelis avec toute leur suite, jusqu'au dernier cadavre, afin qu'elle ne leur manque pas dans l'au delà. On a découvert des tombeaux de cette époque et on peut admirer au British Museum quelques uns des objets domestiques de ces anciens rois barbares. Ils montrent qu'un grand raffinement et une grande habileté artistique peuvent aller de pair avec la cruauté et la superstition les plus primitives. On a trouvé par exemple dans une des tombes, une harpe décorée d'animaux fabuleux :" Fragment de harpe " ( vers 2600 avant JC, bois doré et incrusté découvert à Ur. Londres, British Museum. Ils font penser à nos animaux héraldiques non seulement par leur allure mais aussi par leur agencement, car les Sumériens avaient un goût marqué pour la symétrie et la précision. On sait pas exactement ce que ces animaux étaient censés signifier mais il est à peu près sûr qu'ils appartenaient à la mythologie de ces temps reculés et que les scènes qu'ils jouent, qui ressemblent aux illustrations d'un livre d'enfants, avaient en fait une signification très sérieuse et solennelle.

Bien que les artistes mésopotamiens n'aient pas été appelés à décorer les murs des tombeaux, leurs images contribuaient d'une autre façon à la pérennité des puissants. Depuis les temps les plus anciens, les rois mésopotamiens avaient pour coutume de commander des monuments commémorant leurs victoires guerrières, monuments qui proclamaient quelles tribus ils avaient défaite et quel butin ils avaient pris. Ces monuments montrent généralement le chef piétinant l'ennemi massacré tandis que d'autres demandent grâce, comme le dessin " Stèle du roi Naram Sin ", vers 2270 avant JC, pierre, 200 cm, découverte à Suse et conservée au musée du Louvre à Paris. Peut être ces monuments destinés à perpétuer le souvenir d'une victoire témoignaient encore d'une arrière pensée : à la plus haute époque, les anciennes croyances dans le pouvoir des images pouvaient avoir une influence sur ceux qui les avaient commandées. Peut être croyait on que tant que subsisterait l'image du roi le pied posé sur le cou de l'ennemi abattu, la tribu défaite ne pourrait se relever. Par la suite ces monuments prirent de l'ampleur et devinrent de véritables chroniques des campagnes du roi. La mieux conservée de ces chroniques date d'une époque relativement tardive, cella du règne d'Assurnasirpal II, roi d'Assyrie qui vivait au IXème siècle avant notre ère, un peu plus tard que le roi Salomon de la Bible. Elle est conservée au British Museum. On y voit tous les épisodes d'une campagne bien menée : l'illustration montrant " L'Armée assyrienne assiégeant une forteresse ( vers 883 - 859 avant JC, détail du bas relief et albâtre provenant du palais du roi Assournasirpal II, conservé au British Museum à Londres. On voit les détails d'une attaque contre une forteresse avec les machines en actions, les défenseurs qui tombent et en haut d'une tour, une femme qui pleure en vain.

La manière dont ces scènes sont représentées rappelle les méthodes égyptiennes avec peut être un peu moins d'ordre et de raideur. Quand on les regarde on a l'impression de voir des actualités d'il y a 2 000 ans, tellement tout semble vrai et convaincant. Mais si on regarde plus attentivement, on remarque un détail curieux : il y a quantité de morts et de blessés dans ces batailles cruelles, mais pas un seul n'est assyrien. On connaissait déjà la vantardise et la propagande. Mais peut être devons nous avoir une moins mauvaise option de ces anciens Assyriens. Peut être participaient ils encore à cette vieille superstition déjà plusieurs fois mentionnée dans cette histoire : l'idée que dans une image il y a plus que l'image elle même. Peut être avaient ils quelque obscure raison de ne pas vouloir représenter des Assyriens blessés. En tout cas, la tradition qui naissait alors eut une très longue existence. Sur tous les monuments qui glorifient les seigneurs de guerre des siècles passés, la guerre paraît fort anodine. Il suffisait de paraître et l'ennemi était dispersé comme fétu au vent. Parmi d'autres oeuvres notables de l'Egypte ancienne, on peut noter une peinture murale provenant d'une tombe de Thèbes, conservé à Londres au British Museum " Artisan égyptien travaillant sur un sphinx doré ", vers 1380 avant JC.

L'origine noire des Anciens Egyptiens (et d'autres peuples) va être révélée et prouvée dans les prochaines semaines.

Vous êtes pas prêt. ça va swinguer.

Ok l'OP mais t'as oublié de mentionner le rôle des https://image.noelshack.com/fichiers/2017/06/1486675297-aliensticker.png dans l'édification des pyramides

Le 14 janvier 2025 à 20:24:32 :
Ok l'OP mais t'as oublié de mentionner le rôle des https://image.noelshack.com/fichiers/2017/06/1486675297-aliensticker.png dans l'édification des pyramides

Le rôle des noirs surtout

Données du topic

Auteur
Katarinette
Date de création
17 novembre 2013 à 16:57:10
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