Le 16 mai 2024 à 16:23:58 :
Faut que t'arrêtes coco lapin.
J'entends d'ici tes doigts crispés qui tambourinent sur ton clavier; tu vas le briser, à ce rythme.
Allez je prends un passage au pif :
Tu l'as déjà dit, et je t'ai déjà brisé sur ça. J'ai cité Mallarmé que tu as ignoré
Tu comprends mal Mallarmé : il n'a jamais été question pour lui d'être un artiste du non-sens, mais de s'ériger contre les conventions de son époque pour peindre l'émotion plutôt que la matière.
De ce point de vue, c'était révolutionnaire, les romantiques français du XIXe siècle et les impressionnistes en peinture sont simplement allés là où nous n'allions pas encore. Du moins en france pour le romantisme.
Mallarmé n'est pas en réaction contre le sens, mais contre les conventions.
En putain c'est catastrophique, c'est pire que tout 
Mais es-tu autre chose qu'une montagne de bluff qui repose sur un monceau de merde ?
C'est littéralement le contraire, contrairement à Apollinaire qui transgresse les conventions en dispersant la syntaxe ou Rimbaud en explosant la langue, Mallarmé est dans la pure traduction de l'alexandrin dont il est le maitre, je te réfère à l'étude du Cornulliers :
https://tidsskrift.dk/revue_romane/article/view/29473/26557
Appliquée à un échantillon d'alexandrins de Rimbaud, Verlaine et Mallarmé, la méthode métricomêtrique montre que les trois auteurs se plient massivement aux règles classiques
L'originalité de Mallarmé tient justement à l'explosion du sens dont il se sépare, en effet Mallarmé est un tenant du Parnasse, produire de l'art pour de l'art, s'éloigner des injonctions du sens et de la philosophie qu'imposent les médiocres comme toi :
https://poezibao.typepad.com/poezibao/2017/09/notes-sur-la-cr%C3%A9ation-lautot%C3%A9lisme.html
Ainsi, les sonnets de Mallarmé comme quête d'un absolu sont une forme d'autotélisme en ce que cette quête d'absolu ne peut avoir de satisfaction que dans le poème lui-même - dans le poème parfait.
Tu es MEDIOCRE