Vous avez déjà pleuré pour de la politique ?

Oui moi pas plus tard que lundi

Je suis souverainiste depuis ma plus tendre enfance. Pour moi, il n'y a pas d'autre alternative que la sortie de l'Union européenne au profit d'une union franco-japonaise.
Je considère que la France est un pays plein de potentialités, à commencer par nos éclairs au chocolat.

Mais depuis lundi je suis en pleine crise existentielle. Après les chutes d'Asselineau et de Phillipot pendant que le Covid - que j'ai cru, à tort, être les réincarnations de de Gaulle - j'ai commencé à voir en Pierre-Yves Rougeyron le sauveur providentiel de notre beau pays si riche de ses grands écrivains tels que Juan Asensio. Cet homme que je voyais comme mon père, attaché à notre mère patrie la douce France, je l'ai vu se décomposer face à un Bégaudeau aussi impitoyable que sadique.

Ces deux heures de débats n'ont été qu'une abominable corrida dans laquelle mon idole faisait office de taureau. Deux heures à courir, à virevolter et à louvoyer dans tous les sens en espérant infliger LE coup fatal au toréador pour qui cet exercice, aussi haletant qu'il était pour moi et mon maître à pensé, n'était qu'un banal exercice de mise en bouche à l'image d'un culturiste s'échauffant avec des poids légers

Depuis ce terrible jour du lundi 3 juin 2024 ma vie n'a plus aucun sens. Je ne sais plus où j'en suis. Le souverainisme n'était-il donc qu'une farce depuis le début? Ceux que j'appelais les gauchistes et dont je n'avais de cesse de me moquer étaient-ils ceux qui étaient dans le vrai? De Gaulle n'était-il qu'un personnage anecdotique de la Seconde Guerre mondiale?
Au point où j'en suis, j'en viens même à douter de mon propre nom, mon propre genre, ma propre identité... Au fond, les "woke" n'avaient-ils par raison depuis le début?

Je ne sais plus quoi faire les clés. Par pitié, aidez-moi