Le 13 mai 2024 à 15:36:24 :
Le 13 mai 2024 à 15:32:45 :
Le schéma classique, une personne qui cherche à justifier ses échecs par une invalidité, cherchant ainsi la compassion des autres et la déresponsabilisation, alors que l'échec et l'imperfection sont des choses tout à fait normales et naturelles.
Cette personne ira voir professionnel après professionnel, jusqu'à ce que l'un deux la conforte dans son auto diagnostic non éclairé. Après un post twitter pour saluer l'expertise et la qualité du travail de son médecin prestataire, elle fera de ce diagnostic son identité et expliquera à ses amis que si elle s'est comporté comme un con, c'est à cause de sa condition.
On rappelle enfin que l'autisme est largement sur diagnostiqué, spécifiquement pour conforter ce genre d'individu.
Alors écoute, le type ou la meuf, je sais pas trop du tweet, on s'en branle, en revanche la rigidité qu'apporte l'autisme dans la réflexion c'est un calvaire et ça se soigne pas à coup d'éducation ou autre connerie magique.
Ce n'est absolument pas mon propos! Tout diagnostic permet d'accéder à un début de solution pour les personnes atteintes en effet. Maintenant, il me semble que la prévalence des diag de l'autisme par rapport à la définition d'origine est de 10. 10 diag, pour un vrai autiste. Même si c'est difficile à chiffrer, les écarts de prévalence, par exemple selon le sexe, ou (si je peux me permettre une blague) les personnes promptes à faire du yoga et consulter à énergéticien, permet de mettre en lumière l'existence du sur diagnostic.
Le changement des critères de l'autisme permet un diagnostic bien trop interprétatif. Hors, avoir eu des difficultés à l'école, ou ne pas aimer les environnements bruyants ne veut pas dire être autiste.
Des personnes se retrouvent à force d'obstination à trouver quelque chose qui ne va pas chez elles placées sur le spectre de l'autisme, alors qu'elles sont sur le spectre de la normalité.
Faut dire qu'être sur le spectre de la normalité satisfait moins le roman personnel, la manière dont on se raconte à soi-même.
