Ma déconvenue chez la psy
Je me présentais à l’interphone, comme j’en avais l’habitude depuis maintenant 4 mois. Je sonne au Dr Fandago et elle m’ouvre la porte après avoir prononcé mon nom. Ni une, ni deux, je pousse la porte et rentre dans l’immeuble et me dirige vers la cage d’escalier pour accéder au 4ème étage. Ce fameux 4ème étage que je connais par cœur devant suivre des séances chez le psy à la suite d’une virée amicale dans les bois montagneux. Je ne sais pourquoi, mais je n’arrive pas à m’en remettre. Il y a quelque chose qui reste dans mon esprit et m’empêche d’avancer convenablement dans la vie. La doctoresse m’accueille comme à son habitude et me demande de m’assoir sur le sofa. On commence à parler, elle sonde mon esprit alors que j’aimerais sonder autre chose. Mais je me retiens, oui je ne suis pas si faible mentalement. L’échange dure une heure. J’ai vraiment l’impression de ne pas avancer avec elle.
La fin de la séance arrive. Je sors le chéquier, remplis un chèque et lui donne avec une petite larme qui coule sur ma joue droite. Je finis par ressortir du batiment, l’esprit bien plus lourd qu’auparavant. Je décide de me promener dans les rues de la capitale que je chérie tant. Les terrasses se remplissent, les magasins font du chiffre, pendant que moi, je me demande quelle sera la prochaine étape de mon parcours. Sans réponse à cette problématique, je rentre chez moi sans passer par la case départ. La soirée déjà bien entamée, je décide de me lancer un film et de me poser sur mon canapé si confortable et réconfortant. Je m’assoupis.
Le lendemain, le soleil vient se heurter à mon visage et je me réveille péniblement. Sans surprise, rien de prévu aujourd’hui. Pas de travail, plus d’études et ‘aboulie s’est emparée de mon, corps et de mon esprit. Le temps passe, la déprime reste.
Une semaine s’écoule sans que je m’en rende compte. L’inactivité fait que je ne différencie plus le mardi du weekend. Le jour et la nuit sont à s’y méprendre. Je rêve secrètement d’une vie meilleure, mais j’hésite encore sur le fait d’avoir une piscine dans un bateau, ou un bateau dans une piscine. Finalement, je n’opte pour aucun des deux. Je n’ai ni les fonds, ni le potentiel pour me permettre de me poser ce genre de problème. En plus de cela, c’est de nouveau l’heure de mon fameux rendez-vous avec Mme. Fandago. L’ascenseur en panne, je prends les escaliers, descends les marches et me dirige vers le métro. Quelques dizaines de minutes plus tard et après de nombreux changements dans les couloirs, j’arrive à destination, devant l’interphone.
J’hésite à sonner. Je perds mon temps quotidiennement et ce rendez-vous est perçu comme tout aussi inutile. Après quelques minutes d’introspection avec moi-même je sonne enfin. Une fois. Puis deux. Puis trois. Aucune réponse. Je reste cloué devant la porte en ne sachant quoi faire. Elle ne m’a pas prévenue d’un imprévu. Elle doit être occupée, je vais attendre encore un peu.
Après 10 minutes d’attente, et toujours sans réponse, je décide d’attendre qu’une personne sorte de l’immeuble pour pouvoir rentrer et aller tout de même à mon rendez-vous. Ou au moins avoir une idée sur cette absence de réponse. Après, encore une fois, quelques minutes d’attente, une personne sort enfin de l’immeuble. Je rentre dans le bâtiment avant que la porte de se referme et monte jusqu’au cabinet du docteur. Je toque à la porte. Une fois, puis deux, puis trois. Pas de réponse. Je mets ma main sur la poignée, appuie pour ouvrir… La porte est ouverte et je me décide à passer ma tête dans le cabinet pour voir ce qu’il se passe derrière cette foutue porte. RIEN. Il n’y a rien. Pas un meuble, pas une affaire, plus de décoration. Je rentre pour faire un tour et chercher des éléments de réponses. Après un temps de recherches indéterminé, j’entends un bruit qui vient de l’entrée. Je m’y rends, et tombe nez-à-nez avec 4 personnes inconnues…
Données du topic
- Auteur
- LaloSalamancaca
- Date de création
- 21 juin 2022 à 08:10:46
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