Copyright ChatGPT (je suis un low j'ai la flemme)
Pas le sport en lui-même courir, ça a toujours été noble. Brut. Simple. Une paire de baskets, un peu de souffle, et surtout le silence.
Mais aujourd’hui ? C’est devenu un carnaval de névrosés en quête de validation sociale.
Des anciens sédentaires du 6e arrondissement, qui n’ont jamais tapé un ballon ni grimpé une corde au collège, mais qui à 32 ans, entre deux brunchs et une séance d’ostéo, découvrent qu’ils ont des jambes.
Et là, c’est le drame : le "running". 🏃
Ils n’ont jamais eu mal aux jambes à cause d’un entraînement trop poussé, non.
Eux, ils ont mal parce que leur application leur dit qu’ils sont sous leur rythme optimal.
Ils n’ont jamais fait un footing sous la pluie sans y voir un storytelling LinkedIn à en tirer.
Ils courent pas : ils s’auto-documentent.
Strava
Garmin
Apple Watch
Chaque foulée devient un KPI, chaque goutte de sueur un potentiel post Instagram.
“Petite sortie 10K avant le café ☕️🔥 #hustle #discipline”
Mais ferme-la, Thomas, tu t’es mis à courir le jour où ton banquier t’a conseillé d’arrêter le CrossFit pour garder ton PEL.
Avant, on courait pour fuir, pour s’aérer, pour digérer une soirée trop pleine, ou pour préparer une compet.
On courait, et on fermait sa gueule.
On ne traquait rien
On ne postait rien
On rentrait rincés, on mangeait des pâtes, et on allait se coucher.
Pas de nutritionniste
Pas de chaussettes de compression couleur pistache
Pas de selfie post-effort, l’air extatique genre “cette souffrance me construit”
La course à pied, c’était un truc de taiseux.
Aujourd’hui c’est un catwalk pour cadres sup’ en crise identitaire. 😤
Et le pire ? C’est qu’ils se prennent pour des tueurs.
Ils font 7km en 45 minutes, mais ils te parlent comme s’ils venaient de finir l’UTMB en tongues.
"Tu vois, c’est aussi un combat mental."
Non, Kevin. C’est un trottoir à Boulogne un dimanche matin.
T’as juste pas mis pause sur Spotify quand Juliette Armanet est passée. 🎧
Bref.
Je vous laisse, j’ai des vraies fractionnés à faire.
Sans hashtags. 💥
