Tu nais dans un corps que tu as pas choisi
Tu subis des évènements que tu as pas choisi
Tu regardes la vie des autres, qui sont plus beaux, plus riches, plus intelligents que toi
Tu dois t'érinter physiquement pour te nourrir
Tout peut te tomber dessus à n'importe quel moment : problèmes financiers, maladie, mort d'un proche, perdre sa jambe, sa mobilité, devenir un légume
Et on te dit que tu dois vivre comme ça pendant 90 ans
Comment les gens arrivent à l'accepter ?
Je te donnerai mon avis avec ce poeme :
Le temps ne m’attend pas
Quel commencement, encore…
Je me sens siiiiii bien tout à coup.
Lumineux et nostalgique à la fois.
Espérant l’été à venir, celui de mon enfance…
Merci pour ça je crois.
Je veux dire merci a l’existence.
Privilégiée.
Car on ne le dit pas assez.
Imaginons : sans nous, les êtres,
Plantes, vagues, cailloux…
Sans les rayons de ce soleil de juin
Comment y aurait-il : « Vivre » ?
Moi je vous le dis et j’aime
A le dire parfois car il est bon
De répéter les évidences tues :
« Vivre » et non rien !
« Vivre » et non rien !
N’est ce pas la dinguerie la plus
Folle et belle, vaste, miraculeuse
Qu’on puisse recevoir en pleine
Gueule ? Matin de cuite ou
Nuit d’enfance ? L’esprit se réjouit
En secret, parfois vous ne le savez même pas
Et vous tirez la tronche, rongez les sangs
Déprimez sur votre petite vie et tout
Mais votre esprit lui vibre a l’unisson
Du « Vivre » et non rien !
Si vous vouliez bien rejoindre juste ce matin
Les cailloux, fleurs, nuages, lèvres, couleurs,
Les pas perdus au milieu de la ville,
Le fouissement de la taupe en bordure de jardin
Et dieu sais-je quoi d’autre
Dans ce commencement commun à tous
Dans cette émotion première
Sans laquelle RIEN ne serait
RIEN n’aurait pu naître
Aspirer à la lumière
Et tourner son visage vers le jour…
Comme le temps file, je vieillis
Comme je vieillis, le temps file
Mais immuable, en perpétuelle mutation,
Mais permanent, palpitant sans cesse d’impermanence,
Il y a ce « Vivre » et non rien
Merde, rendez vous compte
Au moins un instant
Avec moi
De quoi écrire des odes, bâtir des utopies, peindre toute la nuit,
Chanter a en perdre haleine, partir autour du monde,
Embrasser à en fondre, faire l’amour en mettant
Son corps en jeu.
L’esprit en feu, de quoi danser avec les dieux…
Le 04 août 2025 à 02:48:47 :
Tu nais dans un corps que tu as pas choisi
Tu subis des évènements que tu as pas choisi
Tu regardes la vie des autres, qui sont plus beaux, plus riches, plus intelligents que toi
Tu dois t'érinter physiquement pour te nourrir
Tout peut te tomber dessus à n'importe quel moment : problèmes financiers, maladie, mort d'un proche, perdre sa jambe, sa mobilité, devenir un légumeEt on te dit que tu dois vivre comme ça pendant 90 ans
Comment les gens arrivent à l'accepter ?
D'où l'importance d'enquêter sans relâche sur cela qui en soi transcende la totalité de l'existence ( ses effets et sa cause ) de ne pas se contenter d'information de seconde main, et de viser l'expérience direct, spontanée et permanente
Y a-t-il autre chose de plus important dans la vie ? L'univers lui même n'est qu'un ajournement fictif et anecdotique de l'expérience du réel..
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