Déjà actif en vue de l'élection présidentielle de 2027, le garde des Sceaux veut passer la seconde. Auprès du Parisien, il annonce l'organisation d'un événement à Tourcoing (Nord) où il avait déjà effectué sa rentrée politique en 2023, avant de lancer son mouvement l'année suivante.
Ce n'est pas un secret: Gérald Darmanin veut peser en vue de la prochaine élection présidentielle. Voire parvenir à être candidat. Si la sono est déjà bien branchée, le très médiatique ministre de la Justice entend encore "monter le son", comme il le confie au Parisien, dans un article publié mercredi 25 juin.
Pour augmenter les décibels, il s'agit de "mettre sur la table sept, huit propositions très fortes qui vont susciter le débat", indique le garde des Sceaux de 42 ans, qui promet l'organisation d'un "Tourcoing 3" pour mettre en musique "une montée en puissance".
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Une référence à cette ville du Nord dont il a été le maire et où il avait lancé sa rentrée politique en 2023 - se faisant recadrer au passage par Élisabeth Borne - avant d'inaugurer son mouvement, "Populaires", l'année suivante dans un clin d'œil à la ligne politique qu'il cherche à incarner.
Pour ce troisième raout, l'ex-ministre de l'Intérieur (2020-2024) donne rendez-vous le 31 août. Trois thématiques sont au programme, rapporte Le Parisien: "être parent et enfant, ce n'est pas si facile", "avoir 20 ans et être heureux" et "réussir sa vie en dépit de son code postal".
Gérald Darmanin veut croire en sa chance
Manière pour l'intéressé de démontrer qu'il a des "choses à proposer en dehors des sujets régaliens", alors qu'il s'est déjà distingué par plusieurs propositions clivantes en six mois au ministère de la Justice (prisons de haute sécurité pour les narcotrafiquants, peines minimales, fin du sursis).
Suffisant pour être sur la ligne de départ en 2027? Pour l'instant, l'ancien de l'UMP accuse un certain retard, comme l'a démontré un récent sondage de l’institut Ipsos pour La Tribune Dimanche.
À la question de savoir qui ferait le meilleur président de la République en 2027, les personnes interrogées choisissent prioritairement Édouard Philippe (42%), Bruno Retailleau (32%), et Gabriel Attal (18%). Gérald Darmanin ferme le peloton des ambitieux avec seulement 8%.
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Mais le ministre croit en sa chance. "On est dans l’Alpe d’Huez, il reste 200km de dénivelé", a-t-il jugé récemment, avant de poursuivre sa métaphore sportive: "Il y en a qui vont être pris pour dopage, il y en a qui vont tomber, certains vont se prendre une gourde, il y a aussi le mec qui va se mettre au milieu (de la route) et faire trébucher (tout le monde)."
[10:46:38] <June_Osborne>
ça va être la surenchère de propos stigmatisants, réacs et bien puants. De la démagogie et du bon populisme bien puant.
Ceci.
JvArchive compagnon