https://www.aljazeera.com/news/2024/10/8/kamala-harris-says-iran-is-greatest-adversary-of-us
Kamala Harris affirme que l'Iran est le « plus grand adversaire » des États-Unis
La candidate démocrate à la présidence affirme qu'empêcher l'Iran d'acquérir l'arme nucléaire est l'une de ses principales priorités.
La vice-présidente américaine Kamala Harris a déclaré que l'Iran était l'ennemi le plus important des États-Unis, citant la récente attaque de missiles balistiques de Téhéran contre Israël.
Dans une interview accordée à la chaîne de télévision CBS diffusée lundi soir, la candidate démocrate à la présidentielle a déclaré que l'Iran était la réponse « évidente » lorsqu'on l'interrogeait sur le pays qu'elle considère comme le « plus grand adversaire » des États-Unis.
« L'Iran a du sang américain sur les mains cette attaque contre Israël, 200 missiles balistiques », a-t-elle déclaré. « Ce que nous devons faire, c'est veiller à ce que l'Iran n'acquière jamais la capacité de devenir une puissance nucléaire. C'est l'une de mes plus grandes priorités. »
L'Iran a tiré une série de missiles sur des bases israéliennes la semaine dernière, dans une attaque qu'il a qualifiée de représailles à l'assassinat du chef du Hamas Ismail Haniyeh à Téhéran ainsi qu'à l'assassinat du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah aux côtés d'un général iranien à Beyrouth.
Les commentaires de Harris soulignent la réémergence du Moyen-Orient comme une préoccupation majeure des États-Unis dans le contexte de l’expansion de la guerre à Gaza.
La violence au Moyen-Orient a cependant de nouveau attiré l’attention du gouvernement américain sur l’animosité envers l’Iran et son alliance avec Israël.
On a demandé à Harris si elle utiliserait la force militaire pour empêcher l’Iran d’acquérir l’arme nucléaire, mais elle a répondu qu’elle ne discuterait pas d’hypothèses.
L’Iran nie vouloir se doter de l’arme nucléaire, mais le pays a fait progresser son programme nucléaire.
En 2018, l'ancien président américain Donald Trump, rival de Harris lors de l'élection présidentielle de novembre, a annulé l' accord multilatéral qui prévoyait que l'Iran réduise son programme nucléaire en échange de la levée des sanctions à son encontre.
Le président américain Joe Biden est arrivé au pouvoir avec la promesse de relancer le pacte, mais plusieurs séries de pourparlers indirects avec des responsables iraniens n’ont pas réussi à rétablir l’accord.
Pendant ce temps, l’administration Biden a continué d’appliquer les sanctions de l’ère Trump contre l’Iran et en a ajouté des dizaines contre des entreprises et des responsables iraniens.
Harris a dénoncé « sans équivoque » les tirs de missiles iraniens. « Je suis lucide : l'Iran est une force déstabilisatrice et dangereuse au Moyen-Orient, et l'attaque d'aujourd'hui contre Israël ne fait que le démontrer davantage », a-t-elle déclaré le 1er octobre.
La vice-présidente a promis à plusieurs reprises de continuer à armer Israël, citant en partie ce qu'elle appelle la menace de l'Iran, malgré la colère croissante face aux abus israéliens bien documentés à Gaza et au Liban.
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