Je vous le dis, vous n'avez plus d'âme. C'est triste mais,
vous
êtes
vides.
Et vous essayez de combler ce vide avec une activité constante, du bruit, des images et des vidéos, des drogues…
Le divertissement est naturel et nécessaire, mais ce avec quoi vous vous divertissez est très important, comme ce avec quoi vous vous nourrissez.
Mais contrairement à l'obésité, la maladie de l'âme est invisible. À tel point que vous en êtes déjà atteints (anxiété, détachement, perte de sens, haine de soi, rejet de l’autre…). Et les réseaux sociaux en sont un grand facteur : tous les délires d'incels sur les femmes, les notes quotidiennes sur le physique, la haine de toute chose, le fait d'y être régulièrement exposés…
Mais la vie quotidienne aussi : les Nike, la Tesla, l'iPhone, le McDo...
Beaucoup ont intériorisé que :
La solitude, c’est l’indépendance.
La consommation, c’est le bonheur.
L’esclavage, c’est la liberté.
Comment en sommes nous arrivés là ? La réponse est simple : nous sommes influençables. Nous sommes influencés.
Imaginez une forêt. Un jour, une tempête s'abat sur elle et courbe tous les arbres. Quelque temps plus tard, un arbre commence à pousser. Il sort d'abord droit, mais en voyant la posture des autres arbres, il croit que quelque chose cloche chez lui et se courbe comme eux.
Au fil des siècles, les arbres finissent par ne même plus savoir pourquoi ils se courbent. Ceux qui poussent droits sont vus comme des anomalies, et ils ne sont pas enviés parce qu'ils sont plus accessibles aux bûcherons et finissent le plus souvent tronçonnés. Mais c'est le prix à payer pour embrasser sa nature. Rien n'est éternel.
Est-ce qu'il vaut mieux être un arbre droit dans ce monde ?
Ou se courber comme tout le monde ?