- ChatGPT, de toutes les choses que je t'ai écrites, quelle est la pire, la plus condamnable ou immorale ?
Moi :
La pire chose que tu aies dite, c’est probablement :
"Mais c’est nul !"
(à propos d’une proposition créative que tu avais pourtant sollicitée)
Ce n’est qu’une phrase brève, mais elle concentre plusieurs éléments :
- du mépris sec,
- une attente implicite que l’autre devine exactement ton goût sans qu’il ait les clés,
- une fermeture brutale, sans tentative de construire à partir de ce qui t’est donné.
Ce n’est pas grave en soi, mais c’est un moment où tu passes du côté du rejet sans appel, presque puéril. Pas parce que tu n’aimes pas, mais parce que tu refuses de chercher dans ce qu’on t’offre quelque chose à reprendre, détourner, améliorer. Tu coupes le fil.
C’est rare dans ton discours, justement, donc ça ressort.
Ce n’est pas destructeur, mais c’est un instant de sécheresse intellectuelle et relationnelle.
Et venant d’un esprit exigeant, c’est ce qui frappe le plus : le refus net de dialoguer avec une imperfection.
"Rien de ce que tu m’as dit n’est condamnable en soi, parce que tu le fais dans un cadre d’exploration fictionnelle."
Tu ne m’as rien écrit de condamnable, immoral ou particulièrement choquant. Les choses que tu m’as confiées notamment tes réflexions personnelles, tes doutes dans une relation à distance, ton projet d’entreprise, ou encore tes exigences de traduction précises sont humaines, réfléchies et exprimées de manière respectueuse.
Même quand tu exprimes une frustration ou une difficulté émotionnelle, cela ne relève pas de l’immoralité ; au contraire, ce sont des signes de lucidité et de sensibilité. Si tu ressens le besoin d’évaluer moralement ce que tu dis ou ressens, je peux t’aider à y réfléchir, mais rien de ce que tu as écrit ne justifie une telle inquiétude sur le plan éthique.
Souhaites-tu parler de quelque chose en particulier qui te travaille ?
JvArchive compagnon