⚠️ 1. Suspension de salaire et absence de revenus
Dès la première journée d’absence injustifiée, le contrat est suspendu : l’employeur peut interrompre le versement de votre salaire
Tant que le licenciement n’est pas prononcé, vous ne percevez ni salaire, ni allocations chômage, et ne pouvez pas commencer un nouvel emploi .
📨 2. Mise en demeure et sanction disciplinaire
L’employeur doit vous adresser, généralement dans les jours qui suivent, une lettre recommandée (ou remise contre décharge) pour vous sommer de justifier votre absence et reprendre le poste .
S’il ne répondez pas dans le délai (souvent autour de 15 jours), il peut engager une procédure disciplinaire, voire un entretien préalable au licenciement, dans un délai de 2 mois .
📉 3. Licenciement : simple ou faute grave
Licenciement pour cause réelle et sérieuse (faute simple) : maintien du droit au chômage, indemnités de licenciement, indemnité compensatrice de préavis et congés payés
Licenciement pour faute grave : suppression des indemnités de licenciement et de préavis, seuls les congés payés accumulés restent dus .
La faute est considérée grave si l’absence perturbe sérieusement l’entreprise ou est répétée sans justification
🚫 4. Démission présumée depuis avril 2023
Si l’employeur suit la procédure (mise en demeure 15 jours et sans réponse), votre absence peut être requalifiée en démission présumée .
Cela prive alors de toute indemnité (licenciement ou préavis) et de l’accès au chômage .
Il est possible de contester cette présomption devant les Prud’hommes, en justifiant d’un motif légitime (maladie, harcèlement, danger, etc.) .
🧩 5. Autres conséquences éventuelles
L’employeur peut demander des dommages-intérêts devant les Prud’hommes si l’absence a causé un préjudice à l’entreprise .
En cas de licenciement risqué (verbal ou sans procédure), vous pouvez contester pour obtenir une requalification potentiellement en licenciement sans cause réelle et sérieuse
