Pourquoi cela ne choque-t-il pas davantage ?
On ne connaît pas le pourcentage réel de soldats ukrainiens néonazis.
Mais des cas sont documentés, y compris parmi les officiers et commandants à la tête de plusieurs milliers d’hommes. Ce n’est pas une rumeur, mais un fait qui mérite d’être débattu sérieusement.
Or, les pays européens (notamment l’Allemagne) financent cette armée, lui fournissent des armes, et vont jusqu’à former ses unités sur leur propre sol.
Comment cela ne soulève-t-il aucune alerte politique ni morale à grande échelle ?
Les élites politiques et médiatiques disqualifient systématiquement ce débat, sous prétexte qu’il serait "récupéré par la propagande russe".
Cette position est, au mieux, naïve, au pire, complice.
Répéter qu’un sujet est utilisé par l’ennemi ne le rend pas faux.
Au contraire, cela montre qu’il touche un point sensible et stratégique, justement parce qu’il est crédible.
On nous répète que l’idéologie nazie n’est plus représentative en Europe :
qu’il n’y a que peu de partis, peu de militants, peu d’électeurs. Peut-être.
Mais ce n’est pas la quantité qui est importante :
C’est la capacité de nuisance, la capacité de prise de pouvoir, la militarisation.
Et donner à ces soldats :
1) des armes occidentales
2) des postes de commandement
3)une forme de légitimité institutionnelle
=> Ne fait qu’accentuer leur potentiel d’influence
Ce n’est ni un détail, ni une exagération.
C’est une zone grise morale et politique que l’Europe refuse obstinément de regarder en face.
