https://fr.news.yahoo.com/l-ia-m-licenci%C3%A9e-alors-090831781.html
''VIE PRO - J’ai fait cinq ans d’études dans les effets spéciaux, travaillé sur de grandes productions. Il y a un an encore, je louais un appartement, j’étais indépendante et heureuse. À 27 ans, ma vie d’adulte commençait. Puis, l’intelligence artificielle a commencé à remplacer mon métier, et à bouleverser celui de nombreux autres professionnels de mon secteur.
J’anime des personnages en 3D : je leur donne vie, je les fais bouger, réagir, parler. Pour pouvoir le faire, plusieurs étapes sont nécessaires. Il faut que quelqu’un crée le personnage, une autre personne doit installer un squelette à l’intérieur pour l’articuler, une troisième va peindre les textures. Un vrai travail d’équipe, qui demande des compétences techniques, artistiques, et beaucoup de coordination.
Ces « starter packs » générés par IA sont partout sur internet, mais ils ne font pas rire tout le monde
Mais depuis le Covid, les opportunités ont commencé à se raréfier. Au début, j’ai pensé que c’était un contrecoup de la pandémie, sans m’alarmer. Mais la « normale » n’est jamais revenue, jusqu’à ce que, comme tant d’autres, je me retrouve au chômage. En tant qu’intermittente, mon dernier contrat avec un studio s’est terminé avec la promesse d’être reprise quatre mois plus tard. Entre-temps, l’entreprise a fermé, tout comme celle avec laquelle j’avais travaillé juste avant. Ces fermetures dans un laps de temps très court montrent bien la gravité de la situation.
Des candidatures sans réponse
Depuis, je cherche un nouvel emploi dans mon secteur, mais sur des centaines de candidatures, j’ai reçu à peine une poignée de refus. La plupart du temps, c’est juste le silence. Et malgré tout, je continue. Je m’accroche. Mais pour combien de temps encore ? Je suis à l’affût de la moindre opportunité, en France comme à l’étranger. Elles sont extrêmement rares, surtout lorsqu’on est junior.
Dès qu’une offre est publiée, elle est submergée par des centaines de candidatures. C’est épuisant de persévérer en sachant que la probabilité d’un retour positif est minime. Pour rendre mon CV plus attractif, j’ai appris de nouveaux logiciels. Je contacte des professionnels pour comprendre comment eux s’en sont sortis. Je continue à dessiner pour progresser et espérer qu’on me choisisse. Mais la concurrence est mondiale : puisque la crise touche tous les pays, tout le monde postule partout. Sur ma promotion, soit environ 150 personnes, moins d’une dizaine ont encore un emploi dans l’animation. Ce n’est pas un accident, c’est un effondrement silencieux.
« Vous coûtez trop cher et vous êtes trop lents »
Ce qui fait le plus mal, ce ne sont pas seulement les refus. C’est ce que certains pensent de nous. Sur les réseaux sociaux, je lis des commentaires de gens qui se félicitent de la disparition des métiers artistiques. Qui affirment que nous n’étions pas de « vrais travailleurs », ou qui sous-entendent que nous sommes inutiles.
Je me souviens d’un rendez-vous où la personne m’a dit : « Je comprends pourquoi on vous remplace. Vous coûtez trop cher et vous êtes trop lents. » Il n’y voyait que le rendement, pas l’humain derrière. Pas les centaines d’heures de travail, ou le fait que nos œuvres, nos styles, nos années d’efforts aient été aspirés par des intelligences artificielles entraînées sans notre consentement. On ne nous a pas seulement remplacés, on nous a volés. Et aujourd’hui, on nous reproche de ne plus servir à rien.
J’ai fait un choix que je croyais bon. Un métier d’avenir, disait-on. Si je devais parler à mon moi plus jeune, je serais partagée. Sans ce parcours, je ne serais pas la personne que je suis devenue, mais je lui dirais peut-être de choisir autre chose.
J’ai dû retourner vivre chez mes parents
Je n’ai pas baissé les bras. J’ai cherché un nouveau métier qui ait du sens, qui soit humain, utile, et qui ne risque pas de disparaître du jour au lendemain. Une école m’a donné ma chance, mais maintenant, il me faut une alternance. Et là encore, je me heurte aux mêmes murs.
Avec mon CV, je comprends que je ne rentre pas dans les cases. Mais un artiste, ce n’est pas juste quelqu’un qui dessine ou compose. C’est aussi quelqu’un de persévérant, d’adaptable, doté d’intelligence émotionnelle et d’un esprit analytique. Même les jobs alimentaires me refusent : « pas assez d’expérience ». J’ai été bénévole pour acquérir de l’expérience, mais comme ce n’était pas en entreprise, « ça ne compte pas ». C’est une boucle infernale.
Je suis retournée vivre chez mes parents. Et dans ma vie sentimentale aussi, on me reproche mon chômage. Pas assez stable pour être en couple, donc on m’a quittée. Ce choix professionnel m’a coûté mon métier, mon logement, et même une relation. Tout ça pour un rêve qui n’a pas résisté à l’arrivée des algorithmes.
Je ne suis pas la seule. Des personnes comme moi, il y en a des milliers : dans les effets spéciaux, l’illustration, le design d’intérieur, la traduction… Et peut-être que d’autres métiers, encore à l’abri aujourd’hui, ne le seront plus dans deux ou trois ans. Toutes ces vocations balayées comme si elles n’avaient jamais eu de valeur, et sans qu’aucune solution ne leur soit proposée. On nous reproche de ne plus servir à rien, et quand on veut rebondir, se former, s’adapter, on ne nous laisse pas la possibilité de le faire. On nous ferme les portes, puis on nous blâme de rester dehors. L’IA est une avancée extraordinaire. Nous le savons. Mais il faut aussi penser aux vies humaines qu’elle bouscule.
Avant le sommet sur l’IA, l’alerte de plus de 34 000 artistes sur le « respect » dû à leurs œuvres
L’inégalité femmes-hommes existe aussi face au risque de disparition des métiers à cause de l’IA''
Eh oui c’est la vie
Il faut savoir se réinventer
Mouais, faudrait pas exagérer non plus. Les famosos offrent qui ont diminué à partir du covid alors que l'IA n'est utilisable par des pros que depuis 1 ans ou 2 grand max, et pour des taches très précises. En 2022/2023, aucun artiste sérieux n'était menacé, et aujourd'hui, c'est essentiellement les dessinateurs. L'IA ne fait rien de fou en modélisation, et quasiment rien en animation qui soit utilisable par des studios.
Ensuite le couplet sur l'IA qui vole le style des artistes est toujours aussi stupide et faux, mais faut s'y connaître un minimum pour le comprendre.
Ensuite, si ton mec te quitte à cause de ton chomage, c'est pas la faute de l'IA.
Enfin, on va pas rester à l'age de pierre pour sauver des emplois. L'electricité à mis les allumeurs de réverbères au chômage, ils ont eu la dignité de la fermer.
Puis si tout se fait par ia aujourd'hui, pourquoi elle monte pas son propre studio en s'aidant d'IA ?
Le 06 juin 2025 à 13:39:44 :
Mouais, faudrait pas exagérer non plus. Les famosos offrent qui ont diminué à partir du covid alors que l'IA n'est utilisable par des pros que depuis 1 ans ou 2 grand max, et pour des taches très précises. En 2022/2023, aucun artiste sérieux n'était menacé, et aujourd'hui, c'est essentiellement les dessinateurs. L'IA ne fait rien de fou en modélisation, et quasiment rien en animation qui soit utilisable par des studios.
Tu remarqueras qu'il n'y a aucune preuve que les studios qui ne l'embauchent pas font leurs animations par IA, elle dit juste qu'elle n'arrive pas à trouver de taf puis qu'elle a croisé des techbros à la con sur twitter qui croient que l'IA sait tout faire et en conclut que ça doit être lié.
Le 06 juin 2025 à 13:45:48 :
Bah alors, elle était ou quand elle se moquait de la IA sans doute et qu'elle ne la "remplacerait jamais".
Tous les secteurs vont être touché, tous. Le monde du travail va être de plus en plus pénible, la fameuse destruction créatrice n'aura pas lieu. Ou du moins ne se transformera pas en de nouveaux d'emploi, sauf si les entreprises investissent les bénéfices supplémentaire en emplois non automatisable supplémentaire.
Elle était sûrement sur le forum à crier YRR et à rire des premières générations d'image claquées
Les mêmes qui se pensent encore intouchables aujourd'hui
Tu es seul devant un pc et ta seule interaction c'est un pc tu seras remplacé rapidement, voici le deal
" l'IA m'empêche d'être un esclave du salariat " putain mais les réacs anti-technologie faudra en parler
Faudrait absolument arrêter le progrès technique car ces petits péteux ont peur de perdre leur pécule
On voit leur mentalité de rat n'empêche. Moi si un jour une IA me remplace je serais au contraire enjoué car ça voudra dire que la technologie a fait un pas en avant, mais non eux leur réflexe c'est de lacher des pets de stress. Des lâches
Le 06 juin 2025 à 14:04:33 :
Vivement que les bullshitjob de La Défense genre contrôleur de gestion soient remplaced par l'IA
"bullshit job" "contrôleur de gestion"
En fait pour vous dès qu'on est pas sur un chantier sous la pluie à se casser le dos on fait un bullshit job c'est ça ? Apprenez un peu la définition des expressions bordel
Le 06 juin 2025 à 14:09:12 :
Le 06 juin 2025 à 14:04:33 :
Vivement que les bullshitjob de La Défense genre contrôleur de gestion soient remplaced par l'IA"bullshit job" "contrôleur de gestion"
En fait pour vous dès qu'on est pas sur un chantier sous la pluie à se casser le dos on fait un bullshit job c'est ça ? Apprenez un peu la définition des expressions bordel
Surtout que les gens qui écrivent ça sont au RSA et se branlent sur du Hentai Pokémon
Le 06 juin 2025 à 14:09:12 :
Le 06 juin 2025 à 14:04:33 :
Vivement que les bullshitjob de La Défense genre contrôleur de gestion soient remplaced par l'IA"bullshit job" "contrôleur de gestion"
En fait pour vous dès qu'on est pas sur un chantier sous la pluie à se casser le dos on fait un bullshit job c'est ça ? Apprenez un peu la définition des expressions bordel
laisse ce RSAiste mdr
Sans contôleur de gestion les entreprises coulent, mais bullshit job selon Kevin puceau trentenaire et vivant chez ses parents
Un GR de l'IA dans l'animation 3D ?
J'aimerais bien qu'elle en dise plus parce que le métier d'animateur c'est très technique quand même
JvArchive compagnon