e parle pas de petits vents discrets, non. Je parle de DETONATIONS gastriques, de souffles sulfureux, des trucs qui feraient reculer un bouc mort.
Ça commence toujours pareil : un frisson lombaire, une sensation de magmas intestinaux en fermentation, puis… le relâchement.
Un "pouet" longiligne, nuancé, entre la crème brûlée périmée et le sable chaud.
La pièce devient un huis clos.
Les regards se croisent.
Quelqu’un lâche un timide "ça sent l'œuf là non ?".
Je baisse la tête, les mains jointes, comme si j’avais prié Satan en personne de me libérer.
Mais c’est trop tard. L'œuf est lancé.
Il vole, il plane, il s’infiltre.
Un nuage d’OMELETTE MAUDITE, chargé de Crohn, de regrets et de protéines incomplètes.
Je vis avec cette malédiction.
Mais quelque part, ça me rend unique.
Cela pourrait être Intéressant d'en TALK ABOUT avant de terminer la journée, à moins que ce sujet s'apparente à un tabou ?