Caen : Armé d'un couteau, il poursuit une fillette de 3 ans et ses parents !!

Samedi 12 avril 2025, vers 11 h, une famille traverse le pont Churchill à Caen, quand elle croise un Afghan de 26 ans, qui se met à invectiver le père de famille.
La famille explique que l’homme a sorti un couteau, que le père a pris sa fille de 3 ans dans les bras pour prendre la fuite, suivi par son épouse et qu’ils ont entamé un sprint vers l’arrêt de tram. Il les a poursuivis, mais une fois à l’arrêt de tram, des gens se sont interposés et il s’est éloigné.

Il est interpellé peu de temps après, avenue du 6-Juin, par la police municipale. Jugé lundi 14 avril 2025, par le tribunal correctionnel de Caen, en procédure de comparution immédiate, il conteste les faits, dit qu’il n’y avait pas de couteau, qui n’a d’ailleurs pas été retrouvé sur lui.
Il explique qu’il y a bien eu une altercation avec le père de famille, qui selon lui, l’aurait traité de chien. C’est ce monsieur qui me provoquait. Il se contredit dans ses propos et demande qu’on lui montre des preuves. Le tribunal dispose de quelques vidéosurveillances où on ne voit pas toute l’action et du témoignage d’une personne qui ne connaissait ni les uns ni les autres, qui confirme la présence d’un couteau et la version de la famille.
Ses antécédents ne plaident pas en sa faveur car il a été condamné, le 12 février 2025, à Paris, en comparution immédiate, à un an de prison avec sursis et l’interdiction du territoire français pour cinq ans, pour des menaces de mort.

Au début du mois d’avril, il a fait un séjour en garde à vue, car il aurait dégradé des voitures à Caen. Pour le ministère public, il s’en prend à un homme qui ne demandait rien à personne. Il n’a pas tenu compte des avertissements de la justice puisque cette fois, il sort une arme.
Pour la défense, Me Julien Duval plaide qu’au vu de ses réactions, c’est un profil médical. D’ailleurs, c’est pour ça qu’en garde à vue, une expertise psychologique a été demandée, qui n’a pas pu se faire, puisqu’il n’a pas coopéré.
Le tribunal suit les réquisitions du procureur et condamne Arash Ziyayi à deux ans de prison ferme, révoque les 12 mois de sursis prononcés le 12 février 2025 à Paris, et décerne mandat de dépôt, ainsi qu’une interdiction définitive du territoire français.