Un restaurateur de Dordogne passé dans "Cauchemar en cuisine" condamné à rembourser 60.000 euros et à quitter les locaux
illustration agrandir l'imageDe nombreux clients affirment que le restaurant n'est jamais ouvert. © Radio France - Matthieu Bonhoure
Matthieu Bonhoure
Publié le dimanche 12 janvier 2025 à 17:41
Facebook
Whatsapp
X, anciennement Twitter
Mail
Copier le lien
La venue de l'émission Cauchemar en cuisine à Allas-les-Mines avait déjà fait réagir des clients du restaurant "Le Cygne de l'espérance", qui se sont manifestés une nouvelle fois avec la rediffusion de cet épisode à l'automne. En coulisses, pendant des mois, une bataille judiciaire s'est organisée.
Devant le restaurant, la devanture est toujours là, mais Philippe Etchebest et les équipes de tournage de Cauchemar en cuisine sont loin. À Allas-les-Mines, "Le Cygne de l'espérance" occupe les discussions depuis la diffusion de l'épisode en mars dernier sur ce couple de restaurateurs qui a ému la France entière. Pourtant, en coulisse, certains grinçaient déjà des dents.
Les propriétaires des murs, anciennement à la tête de l'établissement, n'ont quasiment jamais reçu un loyer de ces nouveaux occupants. "ici Périgord" a récolté plusieurs documents et plusieurs témoignages qui révèlent un affrontement judiciaire qui s'est noué pendant plusieurs mois, entre Christian et Béatrice Baietto, actuellement locataires, et le couple Besse qui détient les murs.
"On n'a plus rien"
La première plainte vient des propriétaires des murs qui n'ont pas reçu les loyers quasiment dès le début de l'installation du couple en février 2023. Depuis, les deux camps se sont affrontés devant les tribunaux, le couple Baietto arguaient notamment que des travaux n'avaient pas été menés. En avril 2024, le tribunal de Bergerac, saisi quelques mois plus tôt par les propriétaires des murs, statuait que le bail devait être rompu, que les occupants devaient quitter les lieux d'ici à deux mois, et surtout, ils devaient s'acquitter d'une somme de plus de 23.000 euros. Le couple Baietto a fait le choix de faire appel de cette décision, ce qui a amené à un autre passage devant la justice.
Dans le passé, ils avaient déjà monté une première affaire dans la restauration dans le Lot, qui avait été frappée par la pandémie de Covid-19. Nos confrères de La Dépêche s'étaient fait l'écho dans leurs colonnes d'une fermeture prolongée de l'établissement. À l'époque, Christian Baietto travaillait dans deux mairies différentes, où les premiers édiles décrivent des difficultés avec cet ancien agent de la fonction publique.
Une dette de 60.000 euros
Finalement, en novembre dernier, la justice a une nouvelle fois condamné les locataires avec cette fois une dette de plus de 60.000 euros à rembourser aux propriétaires et l'obligation de quitter les lieux. "On est complètement désemparés, on est bientôt à la rue puisqu'on n'a plus rien, confie le propriétaire Robert Besse. J'ai dû emprunter de l'argent à la banque, j'ai fait un prêt de 27.000 euros pour survivre." Ces deux retraités comptaient sur le loyer de leur restaurant pour compléter leurs petites retraites de 1.500 euros à deux.
Depuis la décision du tribunal de Bordeaux, silence radio. Robert Besse n'a eu aucun contact avec le couple Baietto. Sur place, il n'y a que les deux voitures garées à l'arrière du bâtiment. Aucun signe de vie. Personne ne répond au téléphone fixe du restaurant, les voisins ne voient jamais personne et les clients ne trouvent jamais l'établissement ouvert. "ici Périgord" a tenté plusieurs fois de contacter les locataires qui n'ont jamais donné suite à nos sollicitations.
Le 22 mai 2025 à 23:37:48 Zemmoroide21 a écrit :
Un restaurateur de Dordogne passé dans "Cauchemar en cuisine" condamné à rembourser 60.000 euros et à quitter les locauxillustration agrandir l'imageDe nombreux clients affirment que le restaurant n'est jamais ouvert. © Radio France - Matthieu Bonhoure
Matthieu BonhourePublié le dimanche 12 janvier 2025 à 17:41
FacebookWhatsappX, anciennement TwitterMail
Copier le lienLa venue de l'émission Cauchemar en cuisine à Allas-les-Mines avait déjà fait réagir des clients du restaurant "Le Cygne de l'espérance", qui se sont manifestés une nouvelle fois avec la rediffusion de cet épisode à l'automne. En coulisses, pendant des mois, une bataille judiciaire s'est organisée.
Devant le restaurant, la devanture est toujours là, mais Philippe Etchebest et les équipes de tournage de Cauchemar en cuisine sont loin. À Allas-les-Mines, "Le Cygne de l'espérance" occupe les discussions depuis la diffusion de l'épisode en mars dernier sur ce couple de restaurateurs qui a ému la France entière. Pourtant, en coulisse, certains grinçaient déjà des dents.
Les propriétaires des murs, anciennement à la tête de l'établissement, n'ont quasiment jamais reçu un loyer de ces nouveaux occupants. "ici Périgord" a récolté plusieurs documents et plusieurs témoignages qui révèlent un affrontement judiciaire qui s'est noué pendant plusieurs mois, entre Christian et Béatrice Baietto, actuellement locataires, et le couple Besse qui détient les murs.
"On n'a plus rien"La première plainte vient des propriétaires des murs qui n'ont pas reçu les loyers quasiment dès le début de l'installation du couple en février 2023. Depuis, les deux camps se sont affrontés devant les tribunaux, le couple Baietto arguaient notamment que des travaux n'avaient pas été menés. En avril 2024, le tribunal de Bergerac, saisi quelques mois plus tôt par les propriétaires des murs, statuait que le bail devait être rompu, que les occupants devaient quitter les lieux d'ici à deux mois, et surtout, ils devaient s'acquitter d'une somme de plus de 23.000 euros. Le couple Baietto a fait le choix de faire appel de cette décision, ce qui a amené à un autre passage devant la justice.
Dans le passé, ils avaient déjà monté une première affaire dans la restauration dans le Lot, qui avait été frappée par la pandémie de Covid-19. Nos confrères de La Dépêche s'étaient fait l'écho dans leurs colonnes d'une fermeture prolongée de l'établissement. À l'époque, Christian Baietto travaillait dans deux mairies différentes, où les premiers édiles décrivent des difficultés avec cet ancien agent de la fonction publique.
Une dette de 60.000 eurosFinalement, en novembre dernier, la justice a une nouvelle fois condamné les locataires avec cette fois une dette de plus de 60.000 euros à rembourser aux propriétaires et l'obligation de quitter les lieux. "On est complètement désemparés, on est bientôt à la rue puisqu'on n'a plus rien, confie le propriétaire Robert Besse. J'ai dû emprunter de l'argent à la banque, j'ai fait un prêt de 27.000 euros pour survivre." Ces deux retraités comptaient sur le loyer de leur restaurant pour compléter leurs petites retraites de 1.500 euros à deux.
Depuis la décision du tribunal de Bordeaux, silence radio. Robert Besse n'a eu aucun contact avec le couple Baietto. Sur place, il n'y a que les deux voitures garées à l'arrière du bâtiment. Aucun signe de vie. Personne ne répond au téléphone fixe du restaurant, les voisins ne voient jamais personne et les clients ne trouvent jamais l'établissement ouvert. "ici Périgord" a tenté plusieurs fois de contacter les locataires qui n'ont jamais donné suite à nos sollicitations.
J'ai tout lu
Putain la fin
Le 22 mai 2025 à 23:39:25 :
Le 22 mai 2025 à 23:37:48 Zemmoroide21 a écrit :
Un restaurateur de Dordogne passé dans "Cauchemar en cuisine" condamné à rembourser 60.000 euros et à quitter les locauxillustration agrandir l'imageDe nombreux clients affirment que le restaurant n'est jamais ouvert. © Radio France - Matthieu Bonhoure
Matthieu BonhourePublié le dimanche 12 janvier 2025 à 17:41
FacebookWhatsappX, anciennement TwitterMail
Copier le lienLa venue de l'émission Cauchemar en cuisine à Allas-les-Mines avait déjà fait réagir des clients du restaurant "Le Cygne de l'espérance", qui se sont manifestés une nouvelle fois avec la rediffusion de cet épisode à l'automne. En coulisses, pendant des mois, une bataille judiciaire s'est organisée.
Devant le restaurant, la devanture est toujours là, mais Philippe Etchebest et les équipes de tournage de Cauchemar en cuisine sont loin. À Allas-les-Mines, "Le Cygne de l'espérance" occupe les discussions depuis la diffusion de l'épisode en mars dernier sur ce couple de restaurateurs qui a ému la France entière. Pourtant, en coulisse, certains grinçaient déjà des dents.
Les propriétaires des murs, anciennement à la tête de l'établissement, n'ont quasiment jamais reçu un loyer de ces nouveaux occupants. "ici Périgord" a récolté plusieurs documents et plusieurs témoignages qui révèlent un affrontement judiciaire qui s'est noué pendant plusieurs mois, entre Christian et Béatrice Baietto, actuellement locataires, et le couple Besse qui détient les murs.
"On n'a plus rien"La première plainte vient des propriétaires des murs qui n'ont pas reçu les loyers quasiment dès le début de l'installation du couple en février 2023. Depuis, les deux camps se sont affrontés devant les tribunaux, le couple Baietto arguaient notamment que des travaux n'avaient pas été menés. En avril 2024, le tribunal de Bergerac, saisi quelques mois plus tôt par les propriétaires des murs, statuait que le bail devait être rompu, que les occupants devaient quitter les lieux d'ici à deux mois, et surtout, ils devaient s'acquitter d'une somme de plus de 23.000 euros. Le couple Baietto a fait le choix de faire appel de cette décision, ce qui a amené à un autre passage devant la justice.
Dans le passé, ils avaient déjà monté une première affaire dans la restauration dans le Lot, qui avait été frappée par la pandémie de Covid-19. Nos confrères de La Dépêche s'étaient fait l'écho dans leurs colonnes d'une fermeture prolongée de l'établissement. À l'époque, Christian Baietto travaillait dans deux mairies différentes, où les premiers édiles décrivent des difficultés avec cet ancien agent de la fonction publique.
Une dette de 60.000 eurosFinalement, en novembre dernier, la justice a une nouvelle fois condamné les locataires avec cette fois une dette de plus de 60.000 euros à rembourser aux propriétaires et l'obligation de quitter les lieux. "On est complètement désemparés, on est bientôt à la rue puisqu'on n'a plus rien, confie le propriétaire Robert Besse. J'ai dû emprunter de l'argent à la banque, j'ai fait un prêt de 27.000 euros pour survivre." Ces deux retraités comptaient sur le loyer de leur restaurant pour compléter leurs petites retraites de 1.500 euros à deux.
Depuis la décision du tribunal de Bordeaux, silence radio. Robert Besse n'a eu aucun contact avec le couple Baietto. Sur place, il n'y a que les deux voitures garées à l'arrière du bâtiment. Aucun signe de vie. Personne ne répond au téléphone fixe du restaurant, les voisins ne voient jamais personne et les clients ne trouvent jamais l'établissement ouvert. "ici Périgord" a tenté plusieurs fois de contacter les locataires qui n'ont jamais donné suite à nos sollicitations.
J'ai tout lu
Putain la fin
Chaud bordel, Christian nous à fait une XDL
Le 22 mai 2025 à 23:41:16 Savoyard1m90 a écrit :
Le 22 mai 2025 à 23:39:25 :
Le 22 mai 2025 à 23:37:48 Zemmoroide21 a écrit :
Un restaurateur de Dordogne passé dans "Cauchemar en cuisine" condamné à rembourser 60.000 euros et à quitter les locauxillustration agrandir l'imageDe nombreux clients affirment que le restaurant n'est jamais ouvert. © Radio France - Matthieu Bonhoure
Matthieu BonhourePublié le dimanche 12 janvier 2025 à 17:41
FacebookWhatsappX, anciennement TwitterMail
Copier le lienLa venue de l'émission Cauchemar en cuisine à Allas-les-Mines avait déjà fait réagir des clients du restaurant "Le Cygne de l'espérance", qui se sont manifestés une nouvelle fois avec la rediffusion de cet épisode à l'automne. En coulisses, pendant des mois, une bataille judiciaire s'est organisée.
Devant le restaurant, la devanture est toujours là, mais Philippe Etchebest et les équipes de tournage de Cauchemar en cuisine sont loin. À Allas-les-Mines, "Le Cygne de l'espérance" occupe les discussions depuis la diffusion de l'épisode en mars dernier sur ce couple de restaurateurs qui a ému la France entière. Pourtant, en coulisse, certains grinçaient déjà des dents.
Les propriétaires des murs, anciennement à la tête de l'établissement, n'ont quasiment jamais reçu un loyer de ces nouveaux occupants. "ici Périgord" a récolté plusieurs documents et plusieurs témoignages qui révèlent un affrontement judiciaire qui s'est noué pendant plusieurs mois, entre Christian et Béatrice Baietto, actuellement locataires, et le couple Besse qui détient les murs.
"On n'a plus rien"La première plainte vient des propriétaires des murs qui n'ont pas reçu les loyers quasiment dès le début de l'installation du couple en février 2023. Depuis, les deux camps se sont affrontés devant les tribunaux, le couple Baietto arguaient notamment que des travaux n'avaient pas été menés. En avril 2024, le tribunal de Bergerac, saisi quelques mois plus tôt par les propriétaires des murs, statuait que le bail devait être rompu, que les occupants devaient quitter les lieux d'ici à deux mois, et surtout, ils devaient s'acquitter d'une somme de plus de 23.000 euros. Le couple Baietto a fait le choix de faire appel de cette décision, ce qui a amené à un autre passage devant la justice.
Dans le passé, ils avaient déjà monté une première affaire dans la restauration dans le Lot, qui avait été frappée par la pandémie de Covid-19. Nos confrères de La Dépêche s'étaient fait l'écho dans leurs colonnes d'une fermeture prolongée de l'établissement. À l'époque, Christian Baietto travaillait dans deux mairies différentes, où les premiers édiles décrivent des difficultés avec cet ancien agent de la fonction publique.
Une dette de 60.000 eurosFinalement, en novembre dernier, la justice a une nouvelle fois condamné les locataires avec cette fois une dette de plus de 60.000 euros à rembourser aux propriétaires et l'obligation de quitter les lieux. "On est complètement désemparés, on est bientôt à la rue puisqu'on n'a plus rien, confie le propriétaire Robert Besse. J'ai dû emprunter de l'argent à la banque, j'ai fait un prêt de 27.000 euros pour survivre." Ces deux retraités comptaient sur le loyer de leur restaurant pour compléter leurs petites retraites de 1.500 euros à deux.
Depuis la décision du tribunal de Bordeaux, silence radio. Robert Besse n'a eu aucun contact avec le couple Baietto. Sur place, il n'y a que les deux voitures garées à l'arrière du bâtiment. Aucun signe de vie. Personne ne répond au téléphone fixe du restaurant, les voisins ne voient jamais personne et les clients ne trouvent jamais l'établissement ouvert. "ici Périgord" a tenté plusieurs fois de contacter les locataires qui n'ont jamais donné suite à nos sollicitations.
J'ai tout lu
Putain la finChaud bordel, Christian nous à fait une XDL
Le 22 mai 2025 à 23:41:48 :
On aurait spotted Christian vendre du fentanyl derrière la gare de Brive cet hiver
"tu veux un 10 balles de glace poivron, frère ?"
Le 22 mai 2025 à 23:42:50 Galewin a écrit :
Le 22 mai 2025 à 23:41:48 :
On aurait spotted Christian vendre du fentanyl derrière la gare de Brive cet hiver"tu veux un 10 balles de glace poivron, frère ?"
JvArchive compagnon