Le 08 mai 2025 à 12:05:10 Doctor-DOOM a écrit :
La fraise, acide faut rajouter du sucre
Le 08 mai 2025 à 12:05:10 Doctor-DOOM a écrit :
La fraise, acide faut rajouter du sucre
Parce que tu prends pas des bonnes fraises
[12:05:10] <Doctor-DOOM>
La fraise, acide faut rajouter du sucre
t'as jamais mangé de fraise
+ la pastèque et de loin.
Le 08 mai 2025 à 12:05:10 :
La fraise, acide faut rajouter du sucre
Non elles sont naturellement délicieuses, sans sucre
Gariguette : la fraise des élites
Petit fruit rouge, grande arnaque culturelle
Chaque printemps, elle revient, triomphale, installée nonchalamment dans sa cagette en bois recyclable, posée comme une œuvre d’art sur les étals bio : la Gariguette, reine autoproclamée des fruits rouges, muse des brunchs rive gauche, fierté nationale des marchés du 7e arrondissement. À 15 euros le kilo, elle ne se vend pas : elle se mérite.
Et pourtant. Osons poser la question qui fâche : est-ce qu’elle est si bonne, la Gariguette ?
Certes, elle est jolie. Fine, allongée, avec ce petit côté “je viens de la rosée du matin dans un champ français où une chèvre m’a regardée pousser”. Mais dès la première bouchée, la vérité tombe : ça reste une fraise. Un peu acide, un peu sucrée, souvent fade si tu ne la manges pas le jour-même (à midi, idéalement, en terrasse).
Mais qu’importe le goût, puisque l’essentiel est ailleurs : le statut. Manger une Gariguette, c’est faire partie d’un club. C’est dire au monde : “Je mange local, mais cher.” C’est croquer du terroir labellisé tout en préparant ton smoothie dans un blender scandinave.
Et gare à toi si tu oses proposer des fraises espagnoles à quelqu’un qui a goûté à la Gariguette : tu déclencheras un drame familial, une rupture amoureuse, ou un post Instagram passif-agressif.
Alors, amis lucides, consommateurs éveillés : résistons. Cueillons la fraise, mais pas l’arnaque. Et souvenons-nous qu’un fruit qui doit s’accompagner d’un cours de philosophie agricole pour être apprécié, n’est plus un fruit, c’est un concept.
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