N'hésitez pas à être vaches, merci beaucoup!
J'ai pris quelques extraits seulement.
"NUL"
Ce qui se dit: J’ai traversé la rue pour ne
plus être au soleil. Il fait trop chaud, même
à l’ombre. Il y a la rue, quatre étages et ma
fenêtre au soleil. Une casquette sur la tête,
une casquette à la main, il vient me serrer la
main. Voulez-vous ne pas crier comme ça,
c’est de la folie!
Des aveugles invisibles préparent les
linges du sommeil. La nuit, la lune et leur
cœur se poursuivent.
À son tour un cri: « l’empreinte,
l’empreinte, je ne vois plus l’empreinte. À la fin,
je ne puis plus compter sur vous! »
"LA RIVIÈRE"
La rivière que j’ai sous la langue,
L’eau qu’on n’imagine pas, mon petit bateau,
Et, les rideaux baissés, parlons.
"MANIE"
Après des années de sagesse
Pendant lesquelles le monde était aussi transparent qu’une aiguille
Roucouler s’agit-il d’autre chose?
Après avoir rivalisé rendu grâces et dilapidé
le trésor
Plus d’une lèvre rouge avec un point
rouge
Et plus d’une jambe blanche avec un pied
blanc
Où nous croyons-nous donc?
Merci!
Le 04 mai 2025 à 20:44:05 :
J'ai pas lu mais tu me fais pitié donc je poste.
ok
pfffff, personne s'intéresse à la poésie ici, ça joue les cuistres mais y'a rien
si ça se trouve vous avez un futur Paul Eluard devant vous et vous le niez
Le 04 mai 2025 à 21:02:28 :
Utiliser des mots comme "monde" et "sagesse", tu fais une disserte ou de la poésie?
t'aimes pas?
Celui-ci t'en penses quoi?
"LA PAROLE"
J’ai la beauté facile et c’est heureux.
Je glisse sur le toit des vents
Je glisse sur le toit des mers
Je suis devenue sentimentale
Je ne connais plus le conducteur
Je ne bouge plus soie sur les glaces
Je suis malade fleurs et cailloux
J’aime le plus chinois aux nues
J’aime la plus nue aux écarts d’oiseau
Je suis vieille mais ici je suis belle
Et l’ombre qui descend des fenêtres profondes
Épargne chaque soir le cœur noir de mes
yeux.
j'aime bien la manie
tu penses quoi du mien:
Parmi les ombres, j’ai tenu bon,
Ouvrant les yeux sur un nouveau horizon.
Souffle fragile, mais volonté de fer,
Tant d’épreuves, mais je suis encore là.
Oubliant la peur, j’avance sans détour,
Un jour à la fois, vers un autre toujours.
Chaque cicatrice est une victoire,
Au creux des larmes, j’ai puisé mon espoir.
Ne plus survivre, mais vraiment vivre,
Choisir la joie, même quand elle est ivre.
Et si le corps a vacillé un temps,
Reste l’âme, debout face au vent.
Le 04 mai 2025 à 21:12:16 :
?
pas mal mais je remplacerais "nouveau" par "nouvel"
Le 04 mai 2025 à 21:14:03 :
"mieux", après je ne connais pas du tout les surréalistes,disons la poésie en général , mais j'aime vraiment pas, y'a un/des sens derrière chaque poèmes? Je me pose vraiment la question.
bien sûr qu'il y a un sens! le voici
JvArchive compagnon